Les Alouettes devront être disciplinés
Football samedi, 27 nov. 2010. 16:37 vendredi, 13 déc. 2024. 05:33
EDMONTON - Les joueurs des Alouettes de Montréal devront faire preuve de discipline, face aux Roughriders de la Saskatchewan, dimanche, en finale de la Coupe Grey.
Si cela semble un cliché, c'est pourtant un aspect du jeu avec lequel les Alouettes ont éprouvé des difficultés au cours de la saison, terminant au dernier rang de la Ligue canadienne de football avec 195 pénalités appelées contre eux pour des pertes de 1952 verges, plus de 200 verges que leur plus proches "poursuivants", les Blue Bombers de Winnipeg (194 pénalités pour 1729 verges).
Seuls les Lions de la Colombie-Britannique ont été punis plus souvent que les Alouettes _ une fois de plus en fait _ mais pour 1618 verges de pertes seulement. Les Roughriders dans tout cela? La formation de la Saskatchewan a été la moins punie du circuit Cohon, n'écopant que de 136 pénalités (pour des pertes de 1179 verges). Il s'agit de tout un revirement de situation pour les Alouettes, qui se trouvaient parmi les équipes les moins punies la saison précédente.
"Je ne sais pas comment nous sommes passés du meilleur au pire à ce chapitre, a indiqué l'ailier défensif Anwar Stewart. Mais nous devrons faire preuve de discipline face aux Riders si nous voulons l'emporter."
Une bonne part des pénalités reçues cette saison, 42 sur 195, l'ont été pour rudesse, dont 31 pour rudesse excessive, un casse-tête pour les entraîneurs.
"Je ne sais trop pourquoi nos écopons autant de pénalités pour rudesse, a indiqué le coordonnateur à la défensive, Tim Burke. C'est une facette que nous abordons à toutes les semaines avec les joueurs, même si ça ne semble pas paraître. Marc (Trestman, l'entraîneur-chef) a même imposé des amendes à certains joueurs pour leurs pénalités. Je ne sais pas trop pourquoi nous péchons par indiscipline de la sorte, mais si nous le faisons trop souvent dimanche, nous nous retrouverons du côté des perdants, ça c'est certain."
"Les pénalités dont nous voulons nous occuper sont celles que l'on peut vraiment contrôler, celles survenant avant que le ballon ne soit mis en jeu, a indiqué Trestman. Et puis, on doit garder notre calme.
"Il n'y a pas vraiment de lien direct entre le succès obtenu et les pénalités appelées contre vous, mais on veut jouer du football propre. On veut être une équipe propre: on ne veut pas écoper de pénalités pour rudesse excessive, on veut être alertes le long des lignes de démarcation et on ne veut pas être pénalisés avant que le ballon ne soit en jeu."
La clé pour les Alouettes sera de faire preuve de prudence sans pour autant freiner leur ardeur au jeu, qui les a bien servis cette saison.
"Nous ne voulons pas perdre notre agressivité, a ajouté Trestman. Je pense que tous les entraîneurs de football tentent d'atteindre cette zone très mince, où les joueurs conservent leur agressivité et leur calme tout à la fois."
Si cela semble un cliché, c'est pourtant un aspect du jeu avec lequel les Alouettes ont éprouvé des difficultés au cours de la saison, terminant au dernier rang de la Ligue canadienne de football avec 195 pénalités appelées contre eux pour des pertes de 1952 verges, plus de 200 verges que leur plus proches "poursuivants", les Blue Bombers de Winnipeg (194 pénalités pour 1729 verges).
Seuls les Lions de la Colombie-Britannique ont été punis plus souvent que les Alouettes _ une fois de plus en fait _ mais pour 1618 verges de pertes seulement. Les Roughriders dans tout cela? La formation de la Saskatchewan a été la moins punie du circuit Cohon, n'écopant que de 136 pénalités (pour des pertes de 1179 verges). Il s'agit de tout un revirement de situation pour les Alouettes, qui se trouvaient parmi les équipes les moins punies la saison précédente.
"Je ne sais pas comment nous sommes passés du meilleur au pire à ce chapitre, a indiqué l'ailier défensif Anwar Stewart. Mais nous devrons faire preuve de discipline face aux Riders si nous voulons l'emporter."
Une bonne part des pénalités reçues cette saison, 42 sur 195, l'ont été pour rudesse, dont 31 pour rudesse excessive, un casse-tête pour les entraîneurs.
"Je ne sais trop pourquoi nos écopons autant de pénalités pour rudesse, a indiqué le coordonnateur à la défensive, Tim Burke. C'est une facette que nous abordons à toutes les semaines avec les joueurs, même si ça ne semble pas paraître. Marc (Trestman, l'entraîneur-chef) a même imposé des amendes à certains joueurs pour leurs pénalités. Je ne sais pas trop pourquoi nous péchons par indiscipline de la sorte, mais si nous le faisons trop souvent dimanche, nous nous retrouverons du côté des perdants, ça c'est certain."
"Les pénalités dont nous voulons nous occuper sont celles que l'on peut vraiment contrôler, celles survenant avant que le ballon ne soit mis en jeu, a indiqué Trestman. Et puis, on doit garder notre calme.
"Il n'y a pas vraiment de lien direct entre le succès obtenu et les pénalités appelées contre vous, mais on veut jouer du football propre. On veut être une équipe propre: on ne veut pas écoper de pénalités pour rudesse excessive, on veut être alertes le long des lignes de démarcation et on ne veut pas être pénalisés avant que le ballon ne soit en jeu."
La clé pour les Alouettes sera de faire preuve de prudence sans pour autant freiner leur ardeur au jeu, qui les a bien servis cette saison.
"Nous ne voulons pas perdre notre agressivité, a ajouté Trestman. Je pense que tous les entraîneurs de football tentent d'atteindre cette zone très mince, où les joueurs conservent leur agressivité et leur calme tout à la fois."