Les Alouettes fêtés par leurs partisans
Football mercredi, 1 déc. 2010. 10:26 mercredi, 11 déc. 2024. 17:28
MONTRÉAL - Même si le ciel était couvert sur Montréal, mercredi, les partisans des Alouettes étaient plusieurs milliers à s'être déplacés au centre-ville pour voir les champions de la coupe Grey, alors qu'ils ont défilé triomphalement dans la métropole avant de prendre part à une cérémonie en leur honneur.
De nombreux partisans se sont massés le long de la rue Sainte-Catherine pour assister dans la joie et la bonne humeur au défilé des champions.
Même si la foule était moins impressionnante que celle de l'année passée - fort probablement en raison des mauvaises conditions météorologiques - elle n'a pas manqué de saluer au passage le quart-arrière des Oiseaux Anthony Calvillo ainsi que le maraudeur québécois Étienne Boulay. Plusieurs scandaient même haut et fort le nom de l'ailier rapproché Ben Cahoon, qui pourrait annoncer sa retraite très prochainement.
"Même s'il était tombé des clous je serais ici, a déclaré Armand Paquet, un pré retraité suivant les Alouettes depuis le retour à Montréal en 1996. J'assiste à mon troisième défilé des champions, et là j'attends Matthieu (Proulx) pour lui offrir un cigare _ parce que j'ai vu qu'il aimait ça."
Un peu plus loin sur la rue Sainte-Catherine, Lina Sauvé avait revêtu son chandail et sa casquette des Alouettes, et attendait fébrilement le passage des champions.
"Le football, c'est pas un sport de 'moumounes', les gars gagnent dans n'importe quelles conditions, et donc les amateurs doivent les soutenir, peu importe celles-ci, a confié Mme Sauvé, qui travaillait comme hôtesse au Stade olympique avant de devenir détentrice de billets de saison lors du déménagement des Alouettes au stade Percival-Molson en 1997.
"C'est triste, parce qu'on va probablement perdre (Ben) Cahoon, mais c'est une bonne équipe en général. Hereusement, la relève est solide, et ils ont un entraîneur-chef hors pair. Alors, oui, 'Go Als Go!'."
Quelques amateurs avaient le visage peint aux couleurs des Alouettes, tandis que d'autres soulignaient leur présence à l'aide des fameuses vuvuzuelas - ces trompettes qui ont importuné tant de gens durant la coupe du monde de football, l'été dernier. En marge de ses fêtards, à la hauteur du Square Phillips, Gilles Savaria et son filleul Alexis, 11 ans, attendaient patiemment le passage de leurs héros.
"J'avais invité toute la famille à écouter le match de la coupe Grey à la maison, et quand ils ont gagné, j'ai dit à Alexis 'Hey, cette année tu viens au défilé!', a raconté M. Savaria. C'est son premier défilé, alors c'est spécial.
"Personnellement, je suis les Alouettes depuis 1970, et mon joueur préféré a toujours été Peter Dalla Riva. Comme lui, j'ai toujours eu le "A" tatoué sur le coeur, a ajouté celui qui détient une série de 18 billets de saison au stade Percival-Molson. Je devais être ici, parce que jamais de ma vie je n'aurais cru voir une deuxième conquête de la coupe Grey consécutive. Donc la température n'aurait pas pu m'empêcher d'assister à ce défilé."
Comme plusieurs autres témoins de ce défilé, Kim Dumont avait demandé congé spécialement pour participer à cet événement. Elle était accompagnée de son copain, Hugo, ainsi que de leur fils Alexandre, trois ans.
"C'était important pour moi de venir soutenir notre équipe, qui a connu une belle saison, a mentionné Mme Dumont. On avait amené Alexandre l'an dernier, mais à deux ans il ne comprenait pas trop ce qui se passait. Cette année, il encourage l'équipe et crie le nom des joueurs _ dont son préféré, 'Étienne' (Boulay). C'est vraiment amusant, et puis je lui ai fait rater la garderie juste pour qu'il puisse assister à ça."
L'équipe a disposé pour une deuxième année consécutive des Roughriders de la Saskatchewan en finale de la Ligue canadienne de football, dimanche soir à Edmonton. Il s'agissait ainsi d'un premier doublé en 13 ans dans la LCF depuis celui réalisé par les Argonauts de Toronto en 1996-97, et également de la septième fois que les Alouettes mettaient la main sur la coupe Grey dans leur histoire _ après celles de 1949, 1970, 1974, 1977, 2002 et 2009.
Peu après 12h30, mercredi, les footballeurs montréalais ont fait leur arrivée sur la scène de la Place des festivals, où Blitz et Touché, les deux mascottes de l'équipe, les attendaient joyeusement.
"Il y 10 ans environ, nous avons décidé de changer le nom devant notre chandail pour 'Montréal'. Donc partout où nous allons, ils savent qui nous sommes. On doit maintenant leur montrer à écrire le mot 'Alouettes', sans mettre deux 'l', a dit à la blague le directeur général Jim Popp. Nous avons une bonne équipe, un bon personnel d'entraîneurs, mais nous n'y serions jamais parvenus sans vous, les partisans."
Lors de la présentation des joueurs au son des tubes 'I Gotta Feeling', des Black Eyed Peas, et de 'We Are The Champions', de Queen, le maraudeur québécois Matthieu Proulx a laissé tomber ses béquilles et effectué quelques pas de danse pour démontrer qu'il allait bien _ ce qui a suscité l'euphorie dans la foule.
Parmi les joueurs les plus célébrés par les partisans se trouvaient bien sûr Calvillo, Boulay, Proulx, mais aussi Jamel Richardson _ qui a été accueilli par des "MVP! MVP! MVP!" _ et le vétéran Ben Cahoon.
De son côté, Boulay semblait pleinement savourer le moment présent en compagnie de ses coéquipiers. Il a d'ailleurs fait un clin d'oeil au geste de Proulx lors des célébrations de 2009, et un pied de nez au traitement des médias de l'Ouest canadien envers leurs déclarations controversées de la semaine dernière.
"Personne dans l'Ouest ne nous donnait une chance de ramener la coupe Grey. Mais on l'a fait pour une deuxième année de suite! Il faut qu'ils nous entendent jusqu'en Saskatchewan, comme Proulx l'a fait l'an passé: Olé! Olé! Olé!, a lancé Boulay à la foule. Je n'ai plus de voix, mais ce n'est pas grave, ça en valait la peine."
Plus tôt mercredi, les cheerleaders des Alouettes avaient lancé le bal en offrant une prestation visiblement appréciée des milliers de spectateurs présents à la place des Festivals.
Avant de prendre un bain de foule, les footballeurs montréalais ont été reçus en matinée à l'Hôtel de Ville de Montréal par le maire, Gérald Tremblay, pour signer le Livre d'or de Montréal.
Se disant extrêmement fier de l'équipe, M. Tremblay a même évoqué le terme "dynastie" pour désigner les Alouettes, ajoutant que les champions de la coupe Grey étaient "solidement implantés dans la métropole".
Plusieurs rues du centre-ville avaient été fermées pour l'occasion durant une partie de la journée.
De nombreux partisans se sont massés le long de la rue Sainte-Catherine pour assister dans la joie et la bonne humeur au défilé des champions.
Même si la foule était moins impressionnante que celle de l'année passée - fort probablement en raison des mauvaises conditions météorologiques - elle n'a pas manqué de saluer au passage le quart-arrière des Oiseaux Anthony Calvillo ainsi que le maraudeur québécois Étienne Boulay. Plusieurs scandaient même haut et fort le nom de l'ailier rapproché Ben Cahoon, qui pourrait annoncer sa retraite très prochainement.
"Même s'il était tombé des clous je serais ici, a déclaré Armand Paquet, un pré retraité suivant les Alouettes depuis le retour à Montréal en 1996. J'assiste à mon troisième défilé des champions, et là j'attends Matthieu (Proulx) pour lui offrir un cigare _ parce que j'ai vu qu'il aimait ça."
Un peu plus loin sur la rue Sainte-Catherine, Lina Sauvé avait revêtu son chandail et sa casquette des Alouettes, et attendait fébrilement le passage des champions.
"Le football, c'est pas un sport de 'moumounes', les gars gagnent dans n'importe quelles conditions, et donc les amateurs doivent les soutenir, peu importe celles-ci, a confié Mme Sauvé, qui travaillait comme hôtesse au Stade olympique avant de devenir détentrice de billets de saison lors du déménagement des Alouettes au stade Percival-Molson en 1997.
"C'est triste, parce qu'on va probablement perdre (Ben) Cahoon, mais c'est une bonne équipe en général. Hereusement, la relève est solide, et ils ont un entraîneur-chef hors pair. Alors, oui, 'Go Als Go!'."
Quelques amateurs avaient le visage peint aux couleurs des Alouettes, tandis que d'autres soulignaient leur présence à l'aide des fameuses vuvuzuelas - ces trompettes qui ont importuné tant de gens durant la coupe du monde de football, l'été dernier. En marge de ses fêtards, à la hauteur du Square Phillips, Gilles Savaria et son filleul Alexis, 11 ans, attendaient patiemment le passage de leurs héros.
"J'avais invité toute la famille à écouter le match de la coupe Grey à la maison, et quand ils ont gagné, j'ai dit à Alexis 'Hey, cette année tu viens au défilé!', a raconté M. Savaria. C'est son premier défilé, alors c'est spécial.
"Personnellement, je suis les Alouettes depuis 1970, et mon joueur préféré a toujours été Peter Dalla Riva. Comme lui, j'ai toujours eu le "A" tatoué sur le coeur, a ajouté celui qui détient une série de 18 billets de saison au stade Percival-Molson. Je devais être ici, parce que jamais de ma vie je n'aurais cru voir une deuxième conquête de la coupe Grey consécutive. Donc la température n'aurait pas pu m'empêcher d'assister à ce défilé."
Comme plusieurs autres témoins de ce défilé, Kim Dumont avait demandé congé spécialement pour participer à cet événement. Elle était accompagnée de son copain, Hugo, ainsi que de leur fils Alexandre, trois ans.
"C'était important pour moi de venir soutenir notre équipe, qui a connu une belle saison, a mentionné Mme Dumont. On avait amené Alexandre l'an dernier, mais à deux ans il ne comprenait pas trop ce qui se passait. Cette année, il encourage l'équipe et crie le nom des joueurs _ dont son préféré, 'Étienne' (Boulay). C'est vraiment amusant, et puis je lui ai fait rater la garderie juste pour qu'il puisse assister à ça."
L'équipe a disposé pour une deuxième année consécutive des Roughriders de la Saskatchewan en finale de la Ligue canadienne de football, dimanche soir à Edmonton. Il s'agissait ainsi d'un premier doublé en 13 ans dans la LCF depuis celui réalisé par les Argonauts de Toronto en 1996-97, et également de la septième fois que les Alouettes mettaient la main sur la coupe Grey dans leur histoire _ après celles de 1949, 1970, 1974, 1977, 2002 et 2009.
Peu après 12h30, mercredi, les footballeurs montréalais ont fait leur arrivée sur la scène de la Place des festivals, où Blitz et Touché, les deux mascottes de l'équipe, les attendaient joyeusement.
"Il y 10 ans environ, nous avons décidé de changer le nom devant notre chandail pour 'Montréal'. Donc partout où nous allons, ils savent qui nous sommes. On doit maintenant leur montrer à écrire le mot 'Alouettes', sans mettre deux 'l', a dit à la blague le directeur général Jim Popp. Nous avons une bonne équipe, un bon personnel d'entraîneurs, mais nous n'y serions jamais parvenus sans vous, les partisans."
Lors de la présentation des joueurs au son des tubes 'I Gotta Feeling', des Black Eyed Peas, et de 'We Are The Champions', de Queen, le maraudeur québécois Matthieu Proulx a laissé tomber ses béquilles et effectué quelques pas de danse pour démontrer qu'il allait bien _ ce qui a suscité l'euphorie dans la foule.
Parmi les joueurs les plus célébrés par les partisans se trouvaient bien sûr Calvillo, Boulay, Proulx, mais aussi Jamel Richardson _ qui a été accueilli par des "MVP! MVP! MVP!" _ et le vétéran Ben Cahoon.
De son côté, Boulay semblait pleinement savourer le moment présent en compagnie de ses coéquipiers. Il a d'ailleurs fait un clin d'oeil au geste de Proulx lors des célébrations de 2009, et un pied de nez au traitement des médias de l'Ouest canadien envers leurs déclarations controversées de la semaine dernière.
"Personne dans l'Ouest ne nous donnait une chance de ramener la coupe Grey. Mais on l'a fait pour une deuxième année de suite! Il faut qu'ils nous entendent jusqu'en Saskatchewan, comme Proulx l'a fait l'an passé: Olé! Olé! Olé!, a lancé Boulay à la foule. Je n'ai plus de voix, mais ce n'est pas grave, ça en valait la peine."
Plus tôt mercredi, les cheerleaders des Alouettes avaient lancé le bal en offrant une prestation visiblement appréciée des milliers de spectateurs présents à la place des Festivals.
Avant de prendre un bain de foule, les footballeurs montréalais ont été reçus en matinée à l'Hôtel de Ville de Montréal par le maire, Gérald Tremblay, pour signer le Livre d'or de Montréal.
Se disant extrêmement fier de l'équipe, M. Tremblay a même évoqué le terme "dynastie" pour désigner les Alouettes, ajoutant que les champions de la coupe Grey étaient "solidement implantés dans la métropole".
Plusieurs rues du centre-ville avaient été fermées pour l'occasion durant une partie de la journée.