Les Alouettes libèrent Steve Charbonneau
Football lundi, 1 juil. 2002. 17:04 samedi, 14 déc. 2024. 10:00
MONTREAL (PC) - Steve Charbonneau poursuivra finalement sa carrière sous d'autres cieux. On a assisté, lundi, à une séparation à l'amiable entre les Alouettes de Montréal et l'imposant plaqueur défensif. Charbonneau, qui avait catégoriquement refusé dernièrement de revoir son salaire à la baisse, a obtenu sa libération de l'équipe, comme il l'avait demandée au directeur général Jim Popp, la semaine dernière.
"Jamais je n'aurais pensé en arriver là un jour, a déclaré Charbonneau, lundi, lors d'une conférence de presse au Stade olympique. C'est très décevant, très, très décevant. Ça chambarde tous mes projets parce que je me voyais finir ma carrière dans l'uniforme des Alouettes.
"J'aimerais d'ailleurs revenir pour terminer ma carrière à Montréal. J'en ai discuté avec Jim (Popp)", a-t-il ajouté.
Popp, qui n'a pas tarit d'éloges à l'endroit du colosse de Cowansville, a indiqué que la chose n'est pas impossible.
Dans le moment, l'athlète âgé de 29 ans a dit n'avoir "aucune espèce d'idée" de l'endroit où il se retrouvera.
"Je n'ai aucune préférence, a-t-il dit. Je veux simplement jouer au football. Au cours des deux dernières saisons, j'estime avoir prouvé que je peux avoir ma place comme partant (dans la Ligue canadienne)."
Pas dans les plans
Charbonneau, qui a été le premier choix des Alouettes en 1997, ne figurait pas dans les plans du nouvel entraîneur Don Matthews. C'est ce qu'on lui a fait savoir parce qu'il n'a jamais eu d'entretien à ce sujet avec Matthews.
"Je ne l'ai vu qu'une seule fois et c'était au cours de la première journée du camp d'entraînement", a dit Charbonneau au sujet de Matthews.
"Steve faisait partie de nos plans d'avenir et il cadrait bien dans le système de jeu défensif de l'équipe quand on lui a accordé un contrat l'an dernier", a assuré Popp, qui était accompagné du président de l'équipe Ellis T. Prince.
"Mais l'arrivée d'un nouvel entraîneur a complètement modifié les choses, a-t-il poursuivi. Don et son groupe d'entraîneurs préconisent un style défensif différent et ils ne croient pas que Steve peut apporter sa contribution."
Charbonneau a dit quitter sans amertume et il n'a écorché personne avec ses propos, mais il aurait souhaité que Matthews lui accorde la chance de faire ses preuves.
Blessure coûteuse
Il a admis que la situation aurait été différente s'il n'avait pas été blessé à l'aine droite, quelques semaines avant l'ouverture du camp d'entraînement. Les Alouettes l'ont suspendu au premier jour du camp parce qu'il n'a pu se soumettre à l'examen physique obligatoire. Il se dit maintenant rétabli.
La goutte qui a fait déborder le vase a été quand on lui a proposé une diminution salariale. Charbonneau, qui avait paraphé un contrat de trois ans à la fin de la dernière saison, a refusé "pour une question de principe".
Il a pris la décision de demander sa libération quand on lui a indiqué qu'il devrait se contenter d'un poste de réserviste.
"J'ai été quelque peu surpris que les Alouettes acceptent de me libérer si facilement, compte tenu que ce n'était pas pour eux la solution la plus avantageuse. Ils auraient pu m'échanger."
Popp a acquiescé à sa demande principalement à cause de "tous les services qu'il a rendus à l'organisation au cours des cinq dernières années".
Le directeur général a affirmé que les Alouettes pourraient prendre la même décision si le porteur de ballon mécontent Mike Pringle formulait la même demande.
"Dans le moment, c'est le statu quo dans le dossier de Mike. Il ne nous a pas demandés d'être échangé ou de partir", a-t-il résumé.
"Jamais je n'aurais pensé en arriver là un jour, a déclaré Charbonneau, lundi, lors d'une conférence de presse au Stade olympique. C'est très décevant, très, très décevant. Ça chambarde tous mes projets parce que je me voyais finir ma carrière dans l'uniforme des Alouettes.
"J'aimerais d'ailleurs revenir pour terminer ma carrière à Montréal. J'en ai discuté avec Jim (Popp)", a-t-il ajouté.
Popp, qui n'a pas tarit d'éloges à l'endroit du colosse de Cowansville, a indiqué que la chose n'est pas impossible.
Dans le moment, l'athlète âgé de 29 ans a dit n'avoir "aucune espèce d'idée" de l'endroit où il se retrouvera.
"Je n'ai aucune préférence, a-t-il dit. Je veux simplement jouer au football. Au cours des deux dernières saisons, j'estime avoir prouvé que je peux avoir ma place comme partant (dans la Ligue canadienne)."
Pas dans les plans
Charbonneau, qui a été le premier choix des Alouettes en 1997, ne figurait pas dans les plans du nouvel entraîneur Don Matthews. C'est ce qu'on lui a fait savoir parce qu'il n'a jamais eu d'entretien à ce sujet avec Matthews.
"Je ne l'ai vu qu'une seule fois et c'était au cours de la première journée du camp d'entraînement", a dit Charbonneau au sujet de Matthews.
"Steve faisait partie de nos plans d'avenir et il cadrait bien dans le système de jeu défensif de l'équipe quand on lui a accordé un contrat l'an dernier", a assuré Popp, qui était accompagné du président de l'équipe Ellis T. Prince.
"Mais l'arrivée d'un nouvel entraîneur a complètement modifié les choses, a-t-il poursuivi. Don et son groupe d'entraîneurs préconisent un style défensif différent et ils ne croient pas que Steve peut apporter sa contribution."
Charbonneau a dit quitter sans amertume et il n'a écorché personne avec ses propos, mais il aurait souhaité que Matthews lui accorde la chance de faire ses preuves.
Blessure coûteuse
Il a admis que la situation aurait été différente s'il n'avait pas été blessé à l'aine droite, quelques semaines avant l'ouverture du camp d'entraînement. Les Alouettes l'ont suspendu au premier jour du camp parce qu'il n'a pu se soumettre à l'examen physique obligatoire. Il se dit maintenant rétabli.
La goutte qui a fait déborder le vase a été quand on lui a proposé une diminution salariale. Charbonneau, qui avait paraphé un contrat de trois ans à la fin de la dernière saison, a refusé "pour une question de principe".
Il a pris la décision de demander sa libération quand on lui a indiqué qu'il devrait se contenter d'un poste de réserviste.
"J'ai été quelque peu surpris que les Alouettes acceptent de me libérer si facilement, compte tenu que ce n'était pas pour eux la solution la plus avantageuse. Ils auraient pu m'échanger."
Popp a acquiescé à sa demande principalement à cause de "tous les services qu'il a rendus à l'organisation au cours des cinq dernières années".
Le directeur général a affirmé que les Alouettes pourraient prendre la même décision si le porteur de ballon mécontent Mike Pringle formulait la même demande.
"Dans le moment, c'est le statu quo dans le dossier de Mike. Il ne nous a pas demandés d'être échangé ou de partir", a-t-il résumé.