Par Francis Paquin - À la demande du président Larry Smith et du propriétaire Robert Wetenhall, Jim Popp a renoncé à son poste d'entraîneur-chef pour se concentrer sur celui de directeur général.

« Nous avons demandé à Jim de laisser tomber son poste d'entraîneur-chef », a lancé le président Smith lors d'une conférence de presse tenue au Stade olympique. « Jim mérite de conserver son poste de directeur général. »

Popp, qui est le directeur général des Alouettes depuis leur renaissance en 1996, avait décidé de prendre la barre de l'équipe de façon permanente en 2007 après avoir pris la relève de Don Matthews à la fin de la saison précédente.

« Nous devons prendre les bonnes décision pour assurer les succès futurs de notre organisation », a déclaré Smith. « C'est pourquoi nous allons revenir avec une personne au poste de directeur général et une autre au poste d'entraîneur-chef.

Même si l'actuel coordonnateur défensif des Alouettes Chris Jones est pressenti pour succéder à Popp, Smith a précisé que le processus d'embauche se mettra en branle dès demain matin.

Chose certaine, le prochain entraîneur-chef des Oiseaux devra posséder certaines qualités bien définies par Smith : de l'expérience, être un fin stratège et surtout être un rassembleur.

« Le dossier de Jim - huit victoires contre 10 défaites - n'a rien avoir avec notre décision », a ajouté Smith. « Nous souhaitons vraiment revenir avec la structure qui nous a permise de connaître du succès dans le passé. »

Quant à Popp, qui n'était pas au point de presse, il devrait faire sa prochaine apparition publique lorsque viendra le temps de nommer son successeur.

« J'espère qu'il n'est pas content de la tournure des événements », a avoué Smith. « C'est toujours difficile, et ce dans n'importe quel milieu, de renoncer à un poste. »

Les joueurs s'y attendaient

Du côté des joueurs, personne n'a semblé surpris de la décision prise par la direction de l'équipe

« On s'attendait à des changements », a dit le demi de coin des Alouettes Pascal Masson.

« Le nouvel entraîneur-chef des Alouettes devra être un rassembleur », a lancé du tac au tac celui qui a disputé sa première campagne à Montréal en 2007. « Je veux jouer pour quelqu'un pour qui je vais avoir envie de me sacrifier. »