Les commotions davantage rapportées
Football lundi, 13 déc. 2010. 12:10 samedi, 14 déc. 2024. 16:08
On rapporte beaucoup plus de commotions dans la NFL cette saison, ce que le circuit Goodell considère une bonne chose: les joueurs et les équipes prendraient plus au sérieux les blessures à la tête.
Selon des données de la NFL qu'a obtenues The Associated Press, 154 commotions subies lors d'entraînements ou de parties ont été rapportées depuis le début des matchs préparatoires jusqu'à la conclusion de la huitième semaine d'activités.
Il s'agit d'une hausse de 21 pour cent par rapport aux 127 commotions rapportées en 2009 et de 34 pour cent par rapport aux 115 rapportées en 2008.
Le Dr Hunt Batjer, de l'Université Northwestern, co-président du comité médical de la NFL chargé d'étudier les blessures à la tête, au cou et à la colonne vertébrale, a déclaré que ces chiffres se voulaient "un bon signe".
"Selon les opinions des soigneurs et des médecins des équipes avec qui nous avons discuté, il semble que ce soit un changement de culture", a-t-il indiqué en entrevue avec AP.
"Nous tentons de nous assurer que les joueurs ont saisi notre message. Jouer avec de la douleur, c'est correct, ça fait partie du sport. Mais on parle de douleur à une jambe ou un bras, pas de blessure au cerveau, a ajouté Batjer. Parce qu'une blessure au cerveau ou à la colonne peut mettre en péril leur avenir."
Les commotions cérébrales sont toujours un sujet chaud pour la ligue et ses joueurs. Le comité de Batjer s'est réuni pendant deux jours la semaine dernière à New York, pour tenter d'améliorer la sécurité des joueurs et considérer les étapes à suivre pour aller de l'avant. Le comité sur les blessures traumatiques au cerveau de l'Association des joueurs de la NFL tient le même genre de réunion lundi et mardi, à Washington.
Il semble d'ailleurs qu'à chaque semaine, des joueurs clés ratent des matchs en raison de blessures à la tête. Le quart des Cardinals de l'Arizona Derek Anderson et l'ailier rapproché des Steelers de Pittsburgh Heath Miller, par exemple, n'ont pas joué dimanche. Aaron Rodgers, le quart des Packers de Green Bay, a de son côté quitté en première demie le match perdu 7-3 par les siens face aux Lions de Detroit.
La NFL travaille également à faire passer le message de Batjer à propos des blessures à la tête, espérant ainsi que les joueurs seront plus vigilants
à propos de leurs propres symptômes, mais aussi qu'ils garderont l'oeil ouvert pour leurs coéquipiers qui pourraient souffrir de commotion cérébrale.
Trente des 160 joueurs sondés par AP en novembre 2009 avaient répondu avoir caché ou amenuisé les effets d'une commotion.
"C'est l'une des belles réalisations du commissaire Roger Goodell et de la NFL: de faire passer le message que si quelque chose cloche avec un gars, surtout dans les cas de blessure à la tête, vous ne voulez pas précipiter son retour et risquer de bousiller le reste de sa vie", a déclaré le demi de sûreté des Jets de New York Brodney Pool.
En décembre 2009, la NFL a établi de nouvelles règles pour évaluer dans le cours d'un match, sur les lignes de côté, si un joueur souffre d'une commotion ou s'il peut retourner sur le terrain. La semaine dernière, le comité dirigé par Batjer a discuté de l'adoption d'un examen standardisé, afin que toutes les équipes utilisent le même test dans pareils cas.
"Quelques médecins d'équipe m'ont fait part que des joueurs seraient immédiatement retournés au jeu n'eut été de notre protocole de retour au jeu. C'est positif, a dit Goodell. Mais ce dont nous devons nous assurer, c'est que tout le monde soit au courant, de façon à ce que chaque blessure soit rapportée à notre personnel médical et qu'une décision soit prise uniquement d'un point de vue médical."
Selon des données de la NFL qu'a obtenues The Associated Press, 154 commotions subies lors d'entraînements ou de parties ont été rapportées depuis le début des matchs préparatoires jusqu'à la conclusion de la huitième semaine d'activités.
Il s'agit d'une hausse de 21 pour cent par rapport aux 127 commotions rapportées en 2009 et de 34 pour cent par rapport aux 115 rapportées en 2008.
Le Dr Hunt Batjer, de l'Université Northwestern, co-président du comité médical de la NFL chargé d'étudier les blessures à la tête, au cou et à la colonne vertébrale, a déclaré que ces chiffres se voulaient "un bon signe".
"Selon les opinions des soigneurs et des médecins des équipes avec qui nous avons discuté, il semble que ce soit un changement de culture", a-t-il indiqué en entrevue avec AP.
"Nous tentons de nous assurer que les joueurs ont saisi notre message. Jouer avec de la douleur, c'est correct, ça fait partie du sport. Mais on parle de douleur à une jambe ou un bras, pas de blessure au cerveau, a ajouté Batjer. Parce qu'une blessure au cerveau ou à la colonne peut mettre en péril leur avenir."
Les commotions cérébrales sont toujours un sujet chaud pour la ligue et ses joueurs. Le comité de Batjer s'est réuni pendant deux jours la semaine dernière à New York, pour tenter d'améliorer la sécurité des joueurs et considérer les étapes à suivre pour aller de l'avant. Le comité sur les blessures traumatiques au cerveau de l'Association des joueurs de la NFL tient le même genre de réunion lundi et mardi, à Washington.
Il semble d'ailleurs qu'à chaque semaine, des joueurs clés ratent des matchs en raison de blessures à la tête. Le quart des Cardinals de l'Arizona Derek Anderson et l'ailier rapproché des Steelers de Pittsburgh Heath Miller, par exemple, n'ont pas joué dimanche. Aaron Rodgers, le quart des Packers de Green Bay, a de son côté quitté en première demie le match perdu 7-3 par les siens face aux Lions de Detroit.
La NFL travaille également à faire passer le message de Batjer à propos des blessures à la tête, espérant ainsi que les joueurs seront plus vigilants
à propos de leurs propres symptômes, mais aussi qu'ils garderont l'oeil ouvert pour leurs coéquipiers qui pourraient souffrir de commotion cérébrale.
Trente des 160 joueurs sondés par AP en novembre 2009 avaient répondu avoir caché ou amenuisé les effets d'une commotion.
"C'est l'une des belles réalisations du commissaire Roger Goodell et de la NFL: de faire passer le message que si quelque chose cloche avec un gars, surtout dans les cas de blessure à la tête, vous ne voulez pas précipiter son retour et risquer de bousiller le reste de sa vie", a déclaré le demi de sûreté des Jets de New York Brodney Pool.
En décembre 2009, la NFL a établi de nouvelles règles pour évaluer dans le cours d'un match, sur les lignes de côté, si un joueur souffre d'une commotion ou s'il peut retourner sur le terrain. La semaine dernière, le comité dirigé par Batjer a discuté de l'adoption d'un examen standardisé, afin que toutes les équipes utilisent le même test dans pareils cas.
"Quelques médecins d'équipe m'ont fait part que des joueurs seraient immédiatement retournés au jeu n'eut été de notre protocole de retour au jeu. C'est positif, a dit Goodell. Mais ce dont nous devons nous assurer, c'est que tout le monde soit au courant, de façon à ce que chaque blessure soit rapportée à notre personnel médical et qu'une décision soit prise uniquement d'un point de vue médical."