Manning ou la défensive des Bears?
Football jeudi, 1 févr. 2007. 21:57 mercredi, 11 déc. 2024. 16:55
(ESPN.com) - Le Super Bowl XLI nous procurera la réponse à l'une des deux questions qui entourent ce genre de match. Les défensives gagnent-elles les championnats, ou est-ce les quarts-arrières?
Les Bears sont les spécialistes de la défensive. Lovie Smith a bâti une unité jeune qui en est à sa deuxième année d'une possible domination qui pourrait durer trois ou quatre ans dans l'Association nationale. Les Colts ont Peyton Manning, qui depuis quelques années partage l'étiquette de meilleur quart de la NFL avec Tom Brady.
Si on regarde ce qui s'est produit au cours des deux dernières décennies, il faut donner l'avantage à la défensive. La dernière fois qu'une équipe qui ne comptait pas sur l'une des dix meilleures défensives de la Ligue a gagné le Super Bowl, c'était en 1983. La défensive des Bears a accordé 15,9 points par match en moyenne cette saison, bon pour le troisième rang de la NFL. Indianapolis vient au 22e rang avec 22,6 points accordés par match.
Rien pour aider, les Colts ont encaissé un dur coup cette semaine quand ils ont appris qu'une blessure à la cheville empêchera probablement le demi de coin Nick Harper de jouer dimanche.
Mais les quarts-arrières qui font partie de l'élite finissent normalement leur carrière avec au moins une bague au doigt. La liste est longue. John Elway a dû attendre les deux dernières saisons de sa carrière avant d'avoir les siennes. Manning a déjà attendu plus longtemps que prévu son temps est-il finalement venu?
Peu importe le résultat, ce sera un match historique.
10. Les blessures. Un seul blessé important, et il porte les couleurs des Colts. Harper a peut-être 32 ans, mais en plus de son expérience, il apporte une étincelle à ses coéquipiers. Il est vrai qu'il s'est souvent classé parmi les demis de coin qui se font le plus souvent battre dans la Ligue, mais les chiffres peuvent être trompeurs. Les Colts ont souvent les devants et leurs adversaires doivent tenter de revenir dans le match en passant le ballon. La cheville de Harper est dans un piteux état et il se pourrait qu'il ne puisse pratiquer avant vendredi. Marlin Jackson ou Kelvin Hayden pourrait prendre sa place dans l'alignement partant.
9. Une bande de pieds. Adam Vinatieri est le meilleur botteur sous pression de son époque et nous savons maintenant pourquoi. C'est un dur. Nous avons vu sa force mentale quand il a effectué deux bottés pour gagner le Super Bowl comme s'il était à l'entraînement. Les entraîneurs adorent son attitude. Vinatieri est très exigeant à propos de la protection que lui offre sa ligne offensive quand il s'exécute. Il a déjà dit à ses entraîneurs que s'il entendait un téléphone cellulaire sonner pendant une rencontre des unités spéciales, il trouverait son propriétaire et lui trancherait la gorge. Et les joueurs le croient.
Pour les Bears, Robbie Gould a montré qu'il était lui aussi capable de livrer la marchandise dans les moments critiques. Normal, il a passé le camp d'entraînement de 2005 avec Vinatieri en Nouvelle-Angleterre.
Où est passée la couverture de zone numéro 2? Le Super Bowl XLI devait être un duel entre deux formations qui utilisent le schéma défensif Cover 2, mais les Bears ont délaissé quelque peu ce système au cours des dernières semaines. D'ailleurs, depuis les blessures subies par le maraudeur Mike Brown et le plaqueur défensif Tommie Harris, le coordonnateur défensif Ron Rivera a commencé à ne laisser qu'un seul maraudeur en zones profondes et à privilégier la couverture homme à homme, ce qu'on appelle le Cover 1. Selon les demis de coin des Bears, on leur demande de jouer l'homme sur environ 45% des jeux. Depuis ce temps, les Bears sont meilleurs contre la course mais ont accordé plus de verges par la passe.
7. Un gros match pour Marvin Harrison? Harrison a capté 1022 passes pour des gains de 13 697 verges en carrière, mais il a toujours été plutôt effacé en éliminatoires. Croyez le ou non, trois receveurs des Colts ont capté plus de passes que Harrison, qui en a dix, en matchs éliminatoires cette saison. Il est toujours en quête d'un premier touché en 2007. En saison régulière, Manning considérerait ça comme une petite léthargie et trouverait un moyen de donner le ballon à son receveur préféré. Et habituellement, dans ces situations, Harrison répond avec un match de dix attrapés.
Manning a chassé un gros nuage au-dessus de sa tête en battant les Colts en finale d'Association. Harrison doit faire la même chose en prouvant qu'il peut faire les gros jeux en éliminatoires. Rien de rassurant pour les Bears. Harrison pourrait être le joueur du match s'il se met en marche rapidement.
Le facteur Rex Grossman. Il faut reculer au Super Bowl XXXV pour trouver un quart-arrière aussi critiqué que Grossman. Quand les Ravens ont battu les Giants, on disait qu'ils l'avaient fait malgré la présence de Trent Dilfer. Grossman en est à sa première saison complète dans la NFL et déjà, il s'est fait ramasser plus souvent qu'à son tour. Les partisans voulaient le remplacer par Brian Griese. Il a été bon par moment, mais plus souvent il a été mauvais. Dans le championnat de l'Association nationale contre les Saints, il a tout simplement été pourri. La défensive a gardé les Bears dans le match jusqu'à ce qu'il trouve son rythme en deuxième demie. La clé pour lui ne sera pas de gagner le match, mais tout simplement de ne pas le perdre. Le Super Bowl est toujours un match rempli d'émotion et tout se déroule extrêmement vite. Les revirements surviennent habituellement en première demie. Grossman ne peut se permettre d'en commettre trop.
5. Que faire avec Dallas Clark? Depuis qu'ils ont perdu Brandon Stokley, les Colts ont privilégié une attaque à deux receveurs de passe et un ou deux ailiers rapprochés. La clé est ce que fera l'ailier rapproché Dallas Clark à partir de sa position d'ailier inséré. En trois matchs éliminatoires, Clark est le meilleur receveur des Colts avec 17 passes captées pour des gains de 281 verges. Ron Rivera a une décision difficile à prendre. Face à Clark, opposera-t-il le demi de coin Ricky Manning Jr. ou le secondeur Lance Briggs? Je parie que les Colts préféreraient qu'il choisisse la première option.
Avec un demi de coin de plus sur le terrain, ils seraient en meilleure position pour courir avec le ballon, puisqu'un secondeur, probablement Hunter Hillenmeyer, serait sur les lignes de côté. Les Bears considèrent que Briggs est de la trempe de Derrick Brooks, des Buccaneers de Tampa Bay, mais c'est beaucoup lui demander que de couvrir Clark pendant tout un match.
4. Arrêter la course. Thomas Jones représente un formidable défi pour la défensive des Colts, qui a concédé en moyenne 173 verges au sol par match en saison régulière. Celui qui voudra défendre le point que Jones est le meilleur demi offensif que les Colts auront affronté en éliminatoires aura des bons arguments. Oui, les Colts ont vu Larry Johnson, Jamal Lewis et Corey Dillon, mais Jones peut tourner sur un trente sous et prend rapidement ses décisions. Les joueurs composant le front défensif des Colts pèsent en moyenne 253 livres. Oui, ils sont rapides, mais cet atout peut aussi se retourner contre eux. Si les joueurs des Colts sortent de leur corridor en arrivant trop vite, Jones peut bifurquer et partir pour la gloire. Et pour compliquer les choses encore plus pour les Colts, Chicago peut changer le rythme du match en remplaçant Jones par Cedric Benson.
3. Tout repose sur Urlacher Pas de doute que le secondeur intérieur est le joueur clé du match pour les Bears. C'est lui qui appelle les jeux sur le terrain et c'est lui qui les complète la plupart du temps. Quand Manning arrivera à la ligne de mêlée et tentera de lire la défensive en face de lui, il se fiera principalement sur ce qu'il verra d'Urlacher. Les Bears n'ont pas l'habitude de blitzer à outrance, mais ils l'ont fait plus souvent depuis la perte de Harris. Ils savent qu'ils devront appliquer de la pression sur Manning, qui lui tentera d'exploiter le milieu du terrain s'il voit Urlacher quitter son poste. Vous avez aimé voir Manning étudier Teddy Bruschi et Ray Lewis? Préparez-vous à un autre classique du genre.
2. L'importance de Joseph Addai. Tony Dungy a fait du bon travail avec son demi recrue cette saison. Il n'a jamais brusqué les choses et a attendu les éliminatoires avant de le nommer partant. Addai a été tout ce qu'Edgerrin James n'a pas été au cours des deux dernières saisons et je ne critique nullement James ici. Il était bon à Indianapolis et il l'est toujours en Arizona, mais les coups qu'il a mangés et ses problèmes de genoux lui avaient fait perdre un peu de sa vitesse. L'an dernier, James n'était plus la menace qu'il avait déjà été sur les feintes de course qui faisaient le succès des Colts, et ceux-ci ont dû s'ajuster. Avec Addai, Manning a pu revenir à ses vieilles habitudes, comme dans le bon vieux temps.
1. Le temps de possession. Manning est une machine. Aucun quart-arrière dans l'histoire de la NFL pouvait gérer un match comme lui. Habituellement, grâce à l'attaque sans caucus, il permet aux Colts de toucher au ballon dix fois par match. C'est suffisant pour que Manning aille chercher trois touchés et deux placements. Contre les bonnes défensives, il se contente généralement de deux touchés et trois placements. Tout ça pour dire que quand il prend possession du ballon, Manning va chercher des points. Son pourcentage de réussite de 56,1% sur les troisièmes essais est tout simplement incroyable. S'il peut faire ça contre les Bears, ça sent la victoire des Colts. Disons 27-17.
Les Bears sont les spécialistes de la défensive. Lovie Smith a bâti une unité jeune qui en est à sa deuxième année d'une possible domination qui pourrait durer trois ou quatre ans dans l'Association nationale. Les Colts ont Peyton Manning, qui depuis quelques années partage l'étiquette de meilleur quart de la NFL avec Tom Brady.
Si on regarde ce qui s'est produit au cours des deux dernières décennies, il faut donner l'avantage à la défensive. La dernière fois qu'une équipe qui ne comptait pas sur l'une des dix meilleures défensives de la Ligue a gagné le Super Bowl, c'était en 1983. La défensive des Bears a accordé 15,9 points par match en moyenne cette saison, bon pour le troisième rang de la NFL. Indianapolis vient au 22e rang avec 22,6 points accordés par match.
Rien pour aider, les Colts ont encaissé un dur coup cette semaine quand ils ont appris qu'une blessure à la cheville empêchera probablement le demi de coin Nick Harper de jouer dimanche.
Mais les quarts-arrières qui font partie de l'élite finissent normalement leur carrière avec au moins une bague au doigt. La liste est longue. John Elway a dû attendre les deux dernières saisons de sa carrière avant d'avoir les siennes. Manning a déjà attendu plus longtemps que prévu son temps est-il finalement venu?
Peu importe le résultat, ce sera un match historique.
10. Les blessures. Un seul blessé important, et il porte les couleurs des Colts. Harper a peut-être 32 ans, mais en plus de son expérience, il apporte une étincelle à ses coéquipiers. Il est vrai qu'il s'est souvent classé parmi les demis de coin qui se font le plus souvent battre dans la Ligue, mais les chiffres peuvent être trompeurs. Les Colts ont souvent les devants et leurs adversaires doivent tenter de revenir dans le match en passant le ballon. La cheville de Harper est dans un piteux état et il se pourrait qu'il ne puisse pratiquer avant vendredi. Marlin Jackson ou Kelvin Hayden pourrait prendre sa place dans l'alignement partant.
9. Une bande de pieds. Adam Vinatieri est le meilleur botteur sous pression de son époque et nous savons maintenant pourquoi. C'est un dur. Nous avons vu sa force mentale quand il a effectué deux bottés pour gagner le Super Bowl comme s'il était à l'entraînement. Les entraîneurs adorent son attitude. Vinatieri est très exigeant à propos de la protection que lui offre sa ligne offensive quand il s'exécute. Il a déjà dit à ses entraîneurs que s'il entendait un téléphone cellulaire sonner pendant une rencontre des unités spéciales, il trouverait son propriétaire et lui trancherait la gorge. Et les joueurs le croient.
Pour les Bears, Robbie Gould a montré qu'il était lui aussi capable de livrer la marchandise dans les moments critiques. Normal, il a passé le camp d'entraînement de 2005 avec Vinatieri en Nouvelle-Angleterre.
Où est passée la couverture de zone numéro 2? Le Super Bowl XLI devait être un duel entre deux formations qui utilisent le schéma défensif Cover 2, mais les Bears ont délaissé quelque peu ce système au cours des dernières semaines. D'ailleurs, depuis les blessures subies par le maraudeur Mike Brown et le plaqueur défensif Tommie Harris, le coordonnateur défensif Ron Rivera a commencé à ne laisser qu'un seul maraudeur en zones profondes et à privilégier la couverture homme à homme, ce qu'on appelle le Cover 1. Selon les demis de coin des Bears, on leur demande de jouer l'homme sur environ 45% des jeux. Depuis ce temps, les Bears sont meilleurs contre la course mais ont accordé plus de verges par la passe.
7. Un gros match pour Marvin Harrison? Harrison a capté 1022 passes pour des gains de 13 697 verges en carrière, mais il a toujours été plutôt effacé en éliminatoires. Croyez le ou non, trois receveurs des Colts ont capté plus de passes que Harrison, qui en a dix, en matchs éliminatoires cette saison. Il est toujours en quête d'un premier touché en 2007. En saison régulière, Manning considérerait ça comme une petite léthargie et trouverait un moyen de donner le ballon à son receveur préféré. Et habituellement, dans ces situations, Harrison répond avec un match de dix attrapés.
Manning a chassé un gros nuage au-dessus de sa tête en battant les Colts en finale d'Association. Harrison doit faire la même chose en prouvant qu'il peut faire les gros jeux en éliminatoires. Rien de rassurant pour les Bears. Harrison pourrait être le joueur du match s'il se met en marche rapidement.
Le facteur Rex Grossman. Il faut reculer au Super Bowl XXXV pour trouver un quart-arrière aussi critiqué que Grossman. Quand les Ravens ont battu les Giants, on disait qu'ils l'avaient fait malgré la présence de Trent Dilfer. Grossman en est à sa première saison complète dans la NFL et déjà, il s'est fait ramasser plus souvent qu'à son tour. Les partisans voulaient le remplacer par Brian Griese. Il a été bon par moment, mais plus souvent il a été mauvais. Dans le championnat de l'Association nationale contre les Saints, il a tout simplement été pourri. La défensive a gardé les Bears dans le match jusqu'à ce qu'il trouve son rythme en deuxième demie. La clé pour lui ne sera pas de gagner le match, mais tout simplement de ne pas le perdre. Le Super Bowl est toujours un match rempli d'émotion et tout se déroule extrêmement vite. Les revirements surviennent habituellement en première demie. Grossman ne peut se permettre d'en commettre trop.
5. Que faire avec Dallas Clark? Depuis qu'ils ont perdu Brandon Stokley, les Colts ont privilégié une attaque à deux receveurs de passe et un ou deux ailiers rapprochés. La clé est ce que fera l'ailier rapproché Dallas Clark à partir de sa position d'ailier inséré. En trois matchs éliminatoires, Clark est le meilleur receveur des Colts avec 17 passes captées pour des gains de 281 verges. Ron Rivera a une décision difficile à prendre. Face à Clark, opposera-t-il le demi de coin Ricky Manning Jr. ou le secondeur Lance Briggs? Je parie que les Colts préféreraient qu'il choisisse la première option.
Avec un demi de coin de plus sur le terrain, ils seraient en meilleure position pour courir avec le ballon, puisqu'un secondeur, probablement Hunter Hillenmeyer, serait sur les lignes de côté. Les Bears considèrent que Briggs est de la trempe de Derrick Brooks, des Buccaneers de Tampa Bay, mais c'est beaucoup lui demander que de couvrir Clark pendant tout un match.
4. Arrêter la course. Thomas Jones représente un formidable défi pour la défensive des Colts, qui a concédé en moyenne 173 verges au sol par match en saison régulière. Celui qui voudra défendre le point que Jones est le meilleur demi offensif que les Colts auront affronté en éliminatoires aura des bons arguments. Oui, les Colts ont vu Larry Johnson, Jamal Lewis et Corey Dillon, mais Jones peut tourner sur un trente sous et prend rapidement ses décisions. Les joueurs composant le front défensif des Colts pèsent en moyenne 253 livres. Oui, ils sont rapides, mais cet atout peut aussi se retourner contre eux. Si les joueurs des Colts sortent de leur corridor en arrivant trop vite, Jones peut bifurquer et partir pour la gloire. Et pour compliquer les choses encore plus pour les Colts, Chicago peut changer le rythme du match en remplaçant Jones par Cedric Benson.
3. Tout repose sur Urlacher Pas de doute que le secondeur intérieur est le joueur clé du match pour les Bears. C'est lui qui appelle les jeux sur le terrain et c'est lui qui les complète la plupart du temps. Quand Manning arrivera à la ligne de mêlée et tentera de lire la défensive en face de lui, il se fiera principalement sur ce qu'il verra d'Urlacher. Les Bears n'ont pas l'habitude de blitzer à outrance, mais ils l'ont fait plus souvent depuis la perte de Harris. Ils savent qu'ils devront appliquer de la pression sur Manning, qui lui tentera d'exploiter le milieu du terrain s'il voit Urlacher quitter son poste. Vous avez aimé voir Manning étudier Teddy Bruschi et Ray Lewis? Préparez-vous à un autre classique du genre.
2. L'importance de Joseph Addai. Tony Dungy a fait du bon travail avec son demi recrue cette saison. Il n'a jamais brusqué les choses et a attendu les éliminatoires avant de le nommer partant. Addai a été tout ce qu'Edgerrin James n'a pas été au cours des deux dernières saisons et je ne critique nullement James ici. Il était bon à Indianapolis et il l'est toujours en Arizona, mais les coups qu'il a mangés et ses problèmes de genoux lui avaient fait perdre un peu de sa vitesse. L'an dernier, James n'était plus la menace qu'il avait déjà été sur les feintes de course qui faisaient le succès des Colts, et ceux-ci ont dû s'ajuster. Avec Addai, Manning a pu revenir à ses vieilles habitudes, comme dans le bon vieux temps.
1. Le temps de possession. Manning est une machine. Aucun quart-arrière dans l'histoire de la NFL pouvait gérer un match comme lui. Habituellement, grâce à l'attaque sans caucus, il permet aux Colts de toucher au ballon dix fois par match. C'est suffisant pour que Manning aille chercher trois touchés et deux placements. Contre les bonnes défensives, il se contente généralement de deux touchés et trois placements. Tout ça pour dire que quand il prend possession du ballon, Manning va chercher des points. Son pourcentage de réussite de 56,1% sur les troisièmes essais est tout simplement incroyable. S'il peut faire ça contre les Bears, ça sent la victoire des Colts. Disons 27-17.