Chiefs : Johnson a adhéré au système
Football jeudi, 11 nov. 2010. 12:19 samedi, 14 déc. 2024. 05:43
KANSAS CITY, Mo. - Le caractère calme et humble de Derrick Johnson l'a aidé à devenir un homme riche.
Au lieu de rager quand l'entraîneur-chef Todd Haley l'a cloué au banc la saison dernière, Johnson a roulé ses manches et a travaillé plus fort qu'il ne l'avait jamais fait auparavant.
D'aussi loin qu'il se souvienne, l'ex-secondeur étoile de l'Université du Texas à Austin ne peut pas se rappeler un moment où il n'était pas un partant et, à toute fin pratique, l'un des meilleurs joueurs de son équipe. Là, les Chiefs ne l'utilisaient que lors de certaines situations et semblaient dire que le personnel d'entraîneurs ne le voyaient pas comme pierre angulaire du club.
Alors que plusieurs athlètes habitués aux feux de la rampe se rebellent quand ils sont confinés à un rôle de moindre importance, Johnson, meilleur joueur défensif au pays quand les Chiefs l'ont repêché au premier tour en 2005, n'a pas eu cette réaction.
Appliquant ce qu'il avait appris à la maison, Johnson n'a pas rechigné. Il a tenté de conserver une attitude positive. Il ne s'est jamais plaint, n'a jamais laissé entrevoir son mécontentement.
Maintenant, il mène les Chiefs avec 79 plaqués et l'encre de son nouveau contrat de cinq ans, 34 millions $ US, n'est pas encore toute à fait sèche. Une fois de plus, il est le joueur étoile d'un club gagnant.
Pour Haley et ce qu'il qualifie de son football "de transition", Johnson apporte tout un boni, bien plus que des jeux spectaculaires, comme d'égaler un record de la NFL en ramenant deux interceptions pour des touchés face à Denver l'an dernier.
Il est aussi une preuve vivante de ce qui peut arriver quand un joueur adhère au système que veulent mettre en place les Chiefs : travaillez fort, ne lâchez jamais, acceptez la discipline et les possibilités au sein de cette équipe seront sans limite. Haley insiste beaucoup sur ces principes.
"Alors que nous implantons ce système, il y a des gars qui se révèleront être les types parfaits, a indiqué Haley. En même temps, certains joueurs se diront: 'C'est là que je veux être; c'est de cette façon dont je veux faire les choses et je veux faire partie de ce projet'."
Haley n'a jamais indiqué pourquoi Johnson n'amorçait pas les matchs.
"Tout ce que j'ai vu, c'est un joueur qui mettait l'épaule à la roue et qui a clairement fait savoir qu'il voulait faire partie de ce projet et qu'on ne pourrait pas l'en empêcher. Plus vous avez de joueurs qui sont prêts à tout donner de la sorte, meilleures sont vos chances. Nous en avons de plus en plus, ce qui est une très bonne chose pour les Chiefs de Kansas City."
Johnson admet cependant qu'il a dû surmonter un certain désespoir pendant cette longue saison 2009.
"Je n'avais pas de plan précis pour m'en sortir, a-t-il dit. Je m'en suis remis à Dieu. Mais en même temps, je savais qu'il était dans mon intérêt de continuer à travailler fort, de demeurer humble. De faire les bonnes choses finit par payer, tôt ou tard."
Au lieu de rager quand l'entraîneur-chef Todd Haley l'a cloué au banc la saison dernière, Johnson a roulé ses manches et a travaillé plus fort qu'il ne l'avait jamais fait auparavant.
D'aussi loin qu'il se souvienne, l'ex-secondeur étoile de l'Université du Texas à Austin ne peut pas se rappeler un moment où il n'était pas un partant et, à toute fin pratique, l'un des meilleurs joueurs de son équipe. Là, les Chiefs ne l'utilisaient que lors de certaines situations et semblaient dire que le personnel d'entraîneurs ne le voyaient pas comme pierre angulaire du club.
Alors que plusieurs athlètes habitués aux feux de la rampe se rebellent quand ils sont confinés à un rôle de moindre importance, Johnson, meilleur joueur défensif au pays quand les Chiefs l'ont repêché au premier tour en 2005, n'a pas eu cette réaction.
Appliquant ce qu'il avait appris à la maison, Johnson n'a pas rechigné. Il a tenté de conserver une attitude positive. Il ne s'est jamais plaint, n'a jamais laissé entrevoir son mécontentement.
Maintenant, il mène les Chiefs avec 79 plaqués et l'encre de son nouveau contrat de cinq ans, 34 millions $ US, n'est pas encore toute à fait sèche. Une fois de plus, il est le joueur étoile d'un club gagnant.
Pour Haley et ce qu'il qualifie de son football "de transition", Johnson apporte tout un boni, bien plus que des jeux spectaculaires, comme d'égaler un record de la NFL en ramenant deux interceptions pour des touchés face à Denver l'an dernier.
Il est aussi une preuve vivante de ce qui peut arriver quand un joueur adhère au système que veulent mettre en place les Chiefs : travaillez fort, ne lâchez jamais, acceptez la discipline et les possibilités au sein de cette équipe seront sans limite. Haley insiste beaucoup sur ces principes.
"Alors que nous implantons ce système, il y a des gars qui se révèleront être les types parfaits, a indiqué Haley. En même temps, certains joueurs se diront: 'C'est là que je veux être; c'est de cette façon dont je veux faire les choses et je veux faire partie de ce projet'."
Haley n'a jamais indiqué pourquoi Johnson n'amorçait pas les matchs.
"Tout ce que j'ai vu, c'est un joueur qui mettait l'épaule à la roue et qui a clairement fait savoir qu'il voulait faire partie de ce projet et qu'on ne pourrait pas l'en empêcher. Plus vous avez de joueurs qui sont prêts à tout donner de la sorte, meilleures sont vos chances. Nous en avons de plus en plus, ce qui est une très bonne chose pour les Chiefs de Kansas City."
Johnson admet cependant qu'il a dû surmonter un certain désespoir pendant cette longue saison 2009.
"Je n'avais pas de plan précis pour m'en sortir, a-t-il dit. Je m'en suis remis à Dieu. Mais en même temps, je savais qu'il était dans mon intérêt de continuer à travailler fort, de demeurer humble. De faire les bonnes choses finit par payer, tôt ou tard."