Donald Driver ne se fait pas d'illusions
Football lundi, 16 janv. 2012. 20:26 vendredi, 13 déc. 2024. 05:36
GREEN BAY, États-Unis - Tandis que ses coéquipiers toujours assommés des Packers de Green Bay vidaient leur casier, le vétéran receveur de passes Donald Driver savait qu'il vidait le sien peut-être pour la dernière fois.
Driver a toujours une année à son contrat et a été un élément-clé de l'attaque des Packers au cours des 13 dernières saisons. Il est d'ailleurs le meneur de tous les temps de l'équipe pour les passes captées et les verges par la passe. Si ça ne dépendait que de lui, il resterait.
Mais Driver aura 37 ans le mois prochain. Et comme les Packers privilégient la jeunesse, Driver sait qu'il n'est pas garanti que l'équipe le garde au sein de la formation.
«Je ne prends pas de décision, a dit Driver. Ce sont les affaires et s'ils décident d'y aller avec de jeunes joueurs, je dois faire ce que je veux faire.»
Driver n'a pas l'intention de se retirer.
«Présentement, je ne suis pas prêt à accrocher mes crampons, alors j'irai sûrement jouer ailleurs.»
Il y a plusieurs bonnes raisons de croire que les Packers aspireront au Super Bowl pour encore quelques saisons malgré la défaite de dimanche aux mains des Giants de New York. Mais le possible départ de Driver n'est qu'un des dossiers à régler pendant la saison morte.
Le demi offensif Ryan Grant et le quart substitut Matt Flynn pourraient aussi quitter le club. Le centre Scott Wells, considéré comme le meilleur joueur de ligne offensive de l'équipe, deviendra joueur autonome.
Le contrat de l'ailier rapproché Jermichael Finley est aussi échu, mais les Packers pourraient lui accoler l'étiquette de joueur de concession.
Le demi de sûreté Nick Collins se remet toujours de la blessure au cou subie lors de la deuxième semaine du calendrier et son avenir au football ne sera pas fixé avant encore quelques mois.
Certains membres du personnel d'entraîneurs pourraient aussi quitter. Le coordonnateur à l'attaque Joe Philbin a récemment été rencontré par les Dolphins de Miami pour le poste d'entraîneur-chef, juste avant la mort dans des circonstances nébuleuses de son fils la semaine dernière.
Plusieurs entraîneurs des Packers pourraient également être sollicités par les Raiders: Reggie McKenzie, dirigeant de longue date des Packers, occupe maintenant le poste de d.g. à Oakland.
C'est ce à quoi Aaron Rodgers a pensé en premier en repensant à cette défaite: que le groupe de joueurs et d'entraîneurs ne sera plus jamais le même.
«C'est décevant parce que chaque saison est unique en soi, avec des gars différents, des opportunités différentes, a dit le quart vedette. C'est probablement ce qui est le plus décevant, de savoir que c'est probablement la dernière que vous côtoyez ce groupe.»
Driver pensait la même chose.
«C'est très triste. Vous développez des amitiés avec plusieurs des gars dans le vestiaire et maintenant, ces gars-là vont aller jouer ailleurs. Mais nous nous en remettrons.»
Oui, Driver parle encore des Packers au «nous». Mais il ne semblait pas très optimiste quant à son retour quand il a rencontré les reporters, lundi.
Les Packers ont bien aimé de la façon dont s'est développé le receveur recrue Randall Cobb et aimeraient trouver une place au prometteur Tori Gurley, qui a fait partie de la formation d'entraînement cette saison.
«Je crois que vous devez vous préparer pour ce genre de situation, a dit Driver. Vous ne croyez jamais que ça arrivera, par contre.
«Je pense que pour un gars qui a longtemps joué ici, il ne s'y attendait pas, mais c'est arrivé», a-t-il dit en parlant de Brett Favre, sans toutefois le nommer. «Il en est très amer. Mais moi, je m'y suis préparé et je ne serai pas amer du tout. Ce sont les affaires, et je dois faire ce que j'ai à faire.»
Driver a toujours une année à son contrat et a été un élément-clé de l'attaque des Packers au cours des 13 dernières saisons. Il est d'ailleurs le meneur de tous les temps de l'équipe pour les passes captées et les verges par la passe. Si ça ne dépendait que de lui, il resterait.
Mais Driver aura 37 ans le mois prochain. Et comme les Packers privilégient la jeunesse, Driver sait qu'il n'est pas garanti que l'équipe le garde au sein de la formation.
«Je ne prends pas de décision, a dit Driver. Ce sont les affaires et s'ils décident d'y aller avec de jeunes joueurs, je dois faire ce que je veux faire.»
Driver n'a pas l'intention de se retirer.
«Présentement, je ne suis pas prêt à accrocher mes crampons, alors j'irai sûrement jouer ailleurs.»
Il y a plusieurs bonnes raisons de croire que les Packers aspireront au Super Bowl pour encore quelques saisons malgré la défaite de dimanche aux mains des Giants de New York. Mais le possible départ de Driver n'est qu'un des dossiers à régler pendant la saison morte.
Le demi offensif Ryan Grant et le quart substitut Matt Flynn pourraient aussi quitter le club. Le centre Scott Wells, considéré comme le meilleur joueur de ligne offensive de l'équipe, deviendra joueur autonome.
Le contrat de l'ailier rapproché Jermichael Finley est aussi échu, mais les Packers pourraient lui accoler l'étiquette de joueur de concession.
Le demi de sûreté Nick Collins se remet toujours de la blessure au cou subie lors de la deuxième semaine du calendrier et son avenir au football ne sera pas fixé avant encore quelques mois.
Certains membres du personnel d'entraîneurs pourraient aussi quitter. Le coordonnateur à l'attaque Joe Philbin a récemment été rencontré par les Dolphins de Miami pour le poste d'entraîneur-chef, juste avant la mort dans des circonstances nébuleuses de son fils la semaine dernière.
Plusieurs entraîneurs des Packers pourraient également être sollicités par les Raiders: Reggie McKenzie, dirigeant de longue date des Packers, occupe maintenant le poste de d.g. à Oakland.
C'est ce à quoi Aaron Rodgers a pensé en premier en repensant à cette défaite: que le groupe de joueurs et d'entraîneurs ne sera plus jamais le même.
«C'est décevant parce que chaque saison est unique en soi, avec des gars différents, des opportunités différentes, a dit le quart vedette. C'est probablement ce qui est le plus décevant, de savoir que c'est probablement la dernière que vous côtoyez ce groupe.»
Driver pensait la même chose.
«C'est très triste. Vous développez des amitiés avec plusieurs des gars dans le vestiaire et maintenant, ces gars-là vont aller jouer ailleurs. Mais nous nous en remettrons.»
Oui, Driver parle encore des Packers au «nous». Mais il ne semblait pas très optimiste quant à son retour quand il a rencontré les reporters, lundi.
Les Packers ont bien aimé de la façon dont s'est développé le receveur recrue Randall Cobb et aimeraient trouver une place au prometteur Tori Gurley, qui a fait partie de la formation d'entraînement cette saison.
«Je crois que vous devez vous préparer pour ce genre de situation, a dit Driver. Vous ne croyez jamais que ça arrivera, par contre.
«Je pense que pour un gars qui a longtemps joué ici, il ne s'y attendait pas, mais c'est arrivé», a-t-il dit en parlant de Brett Favre, sans toutefois le nommer. «Il en est très amer. Mais moi, je m'y suis préparé et je ne serai pas amer du tout. Ce sont les affaires, et je dois faire ce que j'ai à faire.»