Impossible de remettre en question la nomination d’Aaron Rodgers au titre de meilleur joueur du Super Bowl de dimanche. Il a été magistral, pour ne pas dire impérial. Rodgers est maintenant libéré d’un boulet que certains observateurs tordus plaçaient encore allègrement sur ses épaules. Sur les ondes de ESPN, Steve Young et lui se sont échangé des propos émouvants peu après la rencontre. Young a lui-même souffert de ce genre de comparaisons lorsqu’il a pris la relève de Joe Montana avec les 49ers. Il a fait taire tous ses dénigreurs lorsqu’il a lui-même gagné son premier Super Bowl en janvier 1989.

Cela dit, mon « autre » héros dans ce match fut Greg Jennings qui, à mon avis, n’obtient pas la reconnaissance qu’il mérite de façon générale. Malgré une couverture extrêmement étanche contre lui, Jennings a capté au moins trois passes cruciales au cours de la rencontre. Ses deux passes de touché furent évidemment de la plus haute importance mais son gain de 31 verges dans une situation de 3 et 10 fut capital pour les Packers. Tandis que ses jeunes coéquipiers échappaient à tour de rôle quelques passes précises de Rodgers et que le vétéran Donald Driver arpentait les lignes de touche, le pied recouvert d’un protecteur, Jennings a offert une performance digne d’une grande étoile.

Il ne faudrait surtout pas oublier son nom quand on écrira l’histoire de ce grand Super Bowl.