Harbaugh redonne confiance aux 49ers
Football samedi, 8 oct. 2011. 17:32 samedi, 14 déc. 2024. 08:39
SAN FRANCISCO - Jim Harbaugh préfèrerait que les gens fassent fi des améliorations qu'il a apportées aux 49ers de San Francisco.
C'est le genre d'entraîneur qui n'aime pas attirer l'attention sur lui du moins c'est ce qu'il prétend lorsqu'il doit faire face à la musique.
Le problème, c'est que les 49ers (3-1) sont seuls en première place de la section ouest de l'Association nationale. Ils sont invaincus à l'extérieur après être venus de l'arrière pour assommer les Eagles 24-23 la fin de semaine dernière à Philadelphie. Ils devront maintenant se méfier des Buccaneers de Tampa Bay, et en l'emportant les Niners pourraient envoyer un message aux autres équipes de la NFL ils se sont grandement améliorés depuis que Harbaugh a pris les commandes, il y a quelques mois seulement.
Il a aussi commencé à dévoiler certaines facettes de sa personnalité durant le processus de transformation des 49ers, dont le fait qu'il est un entraîneur entêté qui est obsédé par le football.
«Nous sommes simplement plus confiants de connaître du succès quand tout ce qui s'écrit l'est contre nous. C'est quand on nous lance des fleurs qu'on commence à dévoiler nos secrets à nos ennemis», a confié Harbaugh, dont les siens sont établis favoris par deux points et demi dimanche. «Je commence à croire qu'il y a trop de louanges à notre égard. Mon entraîneur à l'université disait 'dès que quelqu'un commence à parler en bien de toi, frappe-lui les tibias'.»
Arrêtons. Nous devons retourner au boulot et commencer à nous concentrer sur notre match de football», a-t-il lancé. «Nous devons nous centrer sur nous-mêmes. Réviser la liste des éléments négatifs. Participer au jeu questionnaire négatif.»
Quoi?
Harbaugh veut simplement que ses joueurs ne s'enflent pas la tête trop rapidement. Il prévoyait en faire un ordre du jour cette semaine en préparation de leur match contre les Buccaneers (3-1). Ces derniers ont rapidement renoué avec le succès et son présentement dans un long périple à travers les États-Unis, après avoir battu les Colts 24-17 à Indianapolis lundi soir.
Les Bucs connaissent une brillante séquence de trois victoires, après une défaite de 27-20 aux mains des Lions de Detroit toujours invaincus cette saison lors du match d'ouverture. Il s'agira de leur plus long voyage cette saison, et de leur premier sur la côte ouest depuis un jeu blanc au Candlestick Park en 2010.
Fidèle à son habitude, l'entraîneur-chef des Bucs Raheem Morris avait prévu d'amener ses troupiers dans la région de San Francisco dès vendredi, soit une journée plus tôt puisqu'il souhaitait que ses joueurs s'acclimatent plus rapidement au décalage horaire et qu'ils soient en mesure de récupérer des longues heures passées dans l'avion de l'équipe.
Les Bucs, qui sont à égalité en tête de la section sud de la Nationale, ont adopté une philosophie semblable à celle de Harbaugh, même après un gain contre les Colts.
«Si on regarde le portait général, on comprend qu'à ce moment-là ce match était le plus important de notre calendrier, a noté le quart Josh Freeman. Il faut l'oublier, c'est juste un 'V' de plus au classement. Ce n'est qu'une autre victoire. Je ne peux accorder plus d'importance à une victoire qu'à une autre, parce que ça mettrait la table pour un effondrement. Le succès engendre la complaisance. Beaucoup d'équipes tombent dans ce piège. Elles s'amènent sur le terrain, offrent un bon match, et s'enflent la tête jusqu'à ce qu'elles trébuchent la semaine suivante, et donc, en conséquence, on essaie de demeurer terre à terre le plus possible.»
Alex Smith a permis aux Niners d'effacer un déficit de 17 points à la mi-temps, et de 20 points au troisième quart, pour renverser Michael Vick et les Eagles lors de la quatrième semaine d'activités dans la NFL. Il a complété 13 de ses 17 tentatives de passe pour des gains de 201 verges et des passes de touché à Joshua Morgan et Vernon Davis en deuxième demie. Le taux d'efficacité de 154,3 pour cent de Smith au cours des deux derniers quarts s'est avéré le deuxième plus haut chez les quarts en deuxième demie cette saison.
Les Niners devront maintenant s'assurer de ne pas connaître une autre déconfiture en fin de partie à domicile. Ils avaient laissé filer une avance lors de leur défaite de 27-24 en prolongation contre les Cowboys de Dallas le 18 septembre.
Il y a aussi l'embarras engendré par la défaite de l'an dernier contre les Bucs: 21-0. Troy Smith avait entrepris le match au poste de quart, à la place d'Alex Smith.
Il s'agissait alors de la première victoire des Bucs à San Francisco depuis 1980, et de leur deuxième seulement en 13 opportunités, mettant ainsi un terme à une série de huit revers contre eux.
Et c'est aussi la raison pour laquelle Harbaugh est si prudent à la veille de cet affrontement.
C'est le genre d'entraîneur qui n'aime pas attirer l'attention sur lui du moins c'est ce qu'il prétend lorsqu'il doit faire face à la musique.
Le problème, c'est que les 49ers (3-1) sont seuls en première place de la section ouest de l'Association nationale. Ils sont invaincus à l'extérieur après être venus de l'arrière pour assommer les Eagles 24-23 la fin de semaine dernière à Philadelphie. Ils devront maintenant se méfier des Buccaneers de Tampa Bay, et en l'emportant les Niners pourraient envoyer un message aux autres équipes de la NFL ils se sont grandement améliorés depuis que Harbaugh a pris les commandes, il y a quelques mois seulement.
Il a aussi commencé à dévoiler certaines facettes de sa personnalité durant le processus de transformation des 49ers, dont le fait qu'il est un entraîneur entêté qui est obsédé par le football.
«Nous sommes simplement plus confiants de connaître du succès quand tout ce qui s'écrit l'est contre nous. C'est quand on nous lance des fleurs qu'on commence à dévoiler nos secrets à nos ennemis», a confié Harbaugh, dont les siens sont établis favoris par deux points et demi dimanche. «Je commence à croire qu'il y a trop de louanges à notre égard. Mon entraîneur à l'université disait 'dès que quelqu'un commence à parler en bien de toi, frappe-lui les tibias'.»
Arrêtons. Nous devons retourner au boulot et commencer à nous concentrer sur notre match de football», a-t-il lancé. «Nous devons nous centrer sur nous-mêmes. Réviser la liste des éléments négatifs. Participer au jeu questionnaire négatif.»
Quoi?
Harbaugh veut simplement que ses joueurs ne s'enflent pas la tête trop rapidement. Il prévoyait en faire un ordre du jour cette semaine en préparation de leur match contre les Buccaneers (3-1). Ces derniers ont rapidement renoué avec le succès et son présentement dans un long périple à travers les États-Unis, après avoir battu les Colts 24-17 à Indianapolis lundi soir.
Les Bucs connaissent une brillante séquence de trois victoires, après une défaite de 27-20 aux mains des Lions de Detroit toujours invaincus cette saison lors du match d'ouverture. Il s'agira de leur plus long voyage cette saison, et de leur premier sur la côte ouest depuis un jeu blanc au Candlestick Park en 2010.
Fidèle à son habitude, l'entraîneur-chef des Bucs Raheem Morris avait prévu d'amener ses troupiers dans la région de San Francisco dès vendredi, soit une journée plus tôt puisqu'il souhaitait que ses joueurs s'acclimatent plus rapidement au décalage horaire et qu'ils soient en mesure de récupérer des longues heures passées dans l'avion de l'équipe.
Les Bucs, qui sont à égalité en tête de la section sud de la Nationale, ont adopté une philosophie semblable à celle de Harbaugh, même après un gain contre les Colts.
«Si on regarde le portait général, on comprend qu'à ce moment-là ce match était le plus important de notre calendrier, a noté le quart Josh Freeman. Il faut l'oublier, c'est juste un 'V' de plus au classement. Ce n'est qu'une autre victoire. Je ne peux accorder plus d'importance à une victoire qu'à une autre, parce que ça mettrait la table pour un effondrement. Le succès engendre la complaisance. Beaucoup d'équipes tombent dans ce piège. Elles s'amènent sur le terrain, offrent un bon match, et s'enflent la tête jusqu'à ce qu'elles trébuchent la semaine suivante, et donc, en conséquence, on essaie de demeurer terre à terre le plus possible.»
Alex Smith a permis aux Niners d'effacer un déficit de 17 points à la mi-temps, et de 20 points au troisième quart, pour renverser Michael Vick et les Eagles lors de la quatrième semaine d'activités dans la NFL. Il a complété 13 de ses 17 tentatives de passe pour des gains de 201 verges et des passes de touché à Joshua Morgan et Vernon Davis en deuxième demie. Le taux d'efficacité de 154,3 pour cent de Smith au cours des deux derniers quarts s'est avéré le deuxième plus haut chez les quarts en deuxième demie cette saison.
Les Niners devront maintenant s'assurer de ne pas connaître une autre déconfiture en fin de partie à domicile. Ils avaient laissé filer une avance lors de leur défaite de 27-24 en prolongation contre les Cowboys de Dallas le 18 septembre.
Il y a aussi l'embarras engendré par la défaite de l'an dernier contre les Bucs: 21-0. Troy Smith avait entrepris le match au poste de quart, à la place d'Alex Smith.
Il s'agissait alors de la première victoire des Bucs à San Francisco depuis 1980, et de leur deuxième seulement en 13 opportunités, mettant ainsi un terme à une série de huit revers contre eux.
Et c'est aussi la raison pour laquelle Harbaugh est si prudent à la veille de cet affrontement.