"Je me prépare à chaque seconde"
Football jeudi, 3 févr. 2005. 16:43 vendredi, 13 déc. 2024. 08:46
JACKSONVILLE (PC) - Complexe de golf TPC, hôtel Marriott, 23h30, mercredi soir: Donovan McNabb sort d'une pièce et se retrouve face à Andy Reid qui sort d'une autre chambre.
"Qu'est-ce que tu fais-là à cette heure?", demande McNabb à son entraîneur.
"Et toi?", réplique Reid.
"J'étais en train de regarder des vidéos de l'adversaire", répond McNabb.
"Moi aussi", dit Reid.
L'anecdote, rapportée par McNabb jeudi matin lors du point de presse des Eagles, illustre bien la personnalité de l'équipe de Philadelphie par l'entremise de leurs représentants les plus importants.
"J'aurais pu écouter des films de divertissement ou jouer au Play Station, mais chaque seconde que j'ai à moi me sert à me préparer pour le Super Bowl", explique McNabb, dans un éclatant survêtement blanc.
"Andy fait la même chose. Je pense que les joueurs d'une équipe finissent par ressembler à leur entraîneur."
Toujours Owens
Les Eagles en sont à leur premier Super Bowl en 24 ans, mais il ne seront visiblement pas en manque de préparation. Même Terrell Owens, avait retrouvé un semblant de calme et d'à-propos.
"J'ai parlé un peu à Andy, a dit le receveur qui était habillé comme un type qui devait se rendre dans une soirée Hip Hop. Je crois qu'il a constamment parlé au thérapeute pour en savoir plus sur ma condition. Je me suis entraîné tous les jours et je ne cesse de progresser."
Owens en est certain, il jouera dimanche, moins de deux mois après avoir subi une grave blessure à la cheville.
"Je sais que vous vous attendez à ce que je ne joue pas, mais cela ne se produira pas. Rick Burkholder (le thérapeute), avec qui je fais souvent des blagues, fait référence à moi en parlant de Smarty Jones (ndlr: le cheval vainqueur du Derby du Kentucky l'an dernier). C'est vrai, on me compare souvent à un cheval, en regard de l'effort que je mets au travail."
" Qu'est-ce qu'il a dit?", a lancé McNabb, éclatant de rire, quand on lui a rapporté les propos d'Owens.
"S'il est Smarty Jones, nous sommes mieux de tous demeurer dans l'étable".
Plus sérieux, McNabb a assuré qu'un Owens pas complètement rétabli était mieux que pas de Owens du tout.
"Terrell Owens à 80 pour cent, c'est bien mieux que bien des joueurs à 100 pour cent, a affirmé le quart des Eagles. En tout cas, il a belle allure sur le terrain d'entraînement."
Owens, de son côté, a confirmé qu'il jouerait sans aucune forme de support.
"Je me suis entraîné sans même me bander la cheville. Il n'y aura pas de ruban, de prothèse, ni rien d'autre."
Owens n'a toutefois pas écarté la possibilité d'une injection quelconque.
"Je sais qu'il y a beaucoup de gars qui se "gèlent" d'une façon ou d'une autre. Je vais peut-être le faire. Ma tolérance à la douleur est grande, mais si je sens que j'en ai besoin, je vais le faire. Sinon, je ne prendrai rien. C'est une décision qui sera prise tout juste avant le match.
"Si j'ai mal? C'est un peu raide, comme prévu. J'ai quand même été opéré il y a six semaines et demie."
McNabb et Owens savent bien que les Patriots les attendent de pied ferme, avec ou sans Owens. Et les deux sont visiblement prêts à tout.
"C'est le Super Bowl, dit McNabb. Les Patriots peuvent faire de la pression à un homme et en faire reculer 10 en défensive de zone, ou ils peuvent faire un blitz à 11 joueurs. Tout est possible."
"Je n'ai aucune crainte à un contre un, explique Owens. Mais Bill Belichick est un entraîneur intelligent. Je ne pense pas qu'il veuille me voir à un contre un, à moins qu'il veuille tester la résistance de ma cheville. Si c'est ça, il est le bienvenu."
"Qu'est-ce que tu fais-là à cette heure?", demande McNabb à son entraîneur.
"Et toi?", réplique Reid.
"J'étais en train de regarder des vidéos de l'adversaire", répond McNabb.
"Moi aussi", dit Reid.
L'anecdote, rapportée par McNabb jeudi matin lors du point de presse des Eagles, illustre bien la personnalité de l'équipe de Philadelphie par l'entremise de leurs représentants les plus importants.
"J'aurais pu écouter des films de divertissement ou jouer au Play Station, mais chaque seconde que j'ai à moi me sert à me préparer pour le Super Bowl", explique McNabb, dans un éclatant survêtement blanc.
"Andy fait la même chose. Je pense que les joueurs d'une équipe finissent par ressembler à leur entraîneur."
Toujours Owens
Les Eagles en sont à leur premier Super Bowl en 24 ans, mais il ne seront visiblement pas en manque de préparation. Même Terrell Owens, avait retrouvé un semblant de calme et d'à-propos.
"J'ai parlé un peu à Andy, a dit le receveur qui était habillé comme un type qui devait se rendre dans une soirée Hip Hop. Je crois qu'il a constamment parlé au thérapeute pour en savoir plus sur ma condition. Je me suis entraîné tous les jours et je ne cesse de progresser."
Owens en est certain, il jouera dimanche, moins de deux mois après avoir subi une grave blessure à la cheville.
"Je sais que vous vous attendez à ce que je ne joue pas, mais cela ne se produira pas. Rick Burkholder (le thérapeute), avec qui je fais souvent des blagues, fait référence à moi en parlant de Smarty Jones (ndlr: le cheval vainqueur du Derby du Kentucky l'an dernier). C'est vrai, on me compare souvent à un cheval, en regard de l'effort que je mets au travail."
" Qu'est-ce qu'il a dit?", a lancé McNabb, éclatant de rire, quand on lui a rapporté les propos d'Owens.
"S'il est Smarty Jones, nous sommes mieux de tous demeurer dans l'étable".
Plus sérieux, McNabb a assuré qu'un Owens pas complètement rétabli était mieux que pas de Owens du tout.
"Terrell Owens à 80 pour cent, c'est bien mieux que bien des joueurs à 100 pour cent, a affirmé le quart des Eagles. En tout cas, il a belle allure sur le terrain d'entraînement."
Owens, de son côté, a confirmé qu'il jouerait sans aucune forme de support.
"Je me suis entraîné sans même me bander la cheville. Il n'y aura pas de ruban, de prothèse, ni rien d'autre."
Owens n'a toutefois pas écarté la possibilité d'une injection quelconque.
"Je sais qu'il y a beaucoup de gars qui se "gèlent" d'une façon ou d'une autre. Je vais peut-être le faire. Ma tolérance à la douleur est grande, mais si je sens que j'en ai besoin, je vais le faire. Sinon, je ne prendrai rien. C'est une décision qui sera prise tout juste avant le match.
"Si j'ai mal? C'est un peu raide, comme prévu. J'ai quand même été opéré il y a six semaines et demie."
McNabb et Owens savent bien que les Patriots les attendent de pied ferme, avec ou sans Owens. Et les deux sont visiblement prêts à tout.
"C'est le Super Bowl, dit McNabb. Les Patriots peuvent faire de la pression à un homme et en faire reculer 10 en défensive de zone, ou ils peuvent faire un blitz à 11 joueurs. Tout est possible."
"Je n'ai aucune crainte à un contre un, explique Owens. Mais Bill Belichick est un entraîneur intelligent. Je ne pense pas qu'il veuille me voir à un contre un, à moins qu'il veuille tester la résistance de ma cheville. Si c'est ça, il est le bienvenu."