OWINGS MILLS, Maryland - Jim Caldwell a consacré 10 ans à aider les Colts à gagner. Comme coordonnateur offensif des Ravens, il doit maintenant aider ces derniers à battre Indianapolis au premier tour éliminatoire de la NFL, dimanche après-midi.

Celui qui l'a remplacé aux commandes des Colts, Chuck Pagano, coordonnait la défense de Baltimore l'an dernier.

« C'est ironique comme confrontation, mais nous avons très hâte de jouer, a confié Caldwell. Chuck vous dirait sûrement la même chose. »

Caldwell a été engagé par les Colts en 2002, pour s'occuper des quarts, puis il en est devenu l'entraîneur-chef en 2009. Il a été congédié l'an dernier, après une saison de 2-14.

Les Ravens l'ont embauché en février dernier, comme entraîneur des quarts, puis ils l'ont nommé coordonnateur offensif le 10 décembre, suite au congédiement de Cam Cameron. Caldwell aime bien ses fonctions actuelles, mais il veut encore redevenir un entraîneur-chef.

« Tous ceux qui font ce que je fais veulent atteindre le sommet de leur profession, a dit Caldwell, 57 ans. Ils veulent avoir la chance de diriger une équipe, et c'est pareil pour moi. »

L'ailier espacé Torrey Smith, des Ravens, estime que Caldwell mérite une deuxième chance comme entraîneur-chef dans la NFL.

« Il serait un bon meneur pour rallier les troupes. Il est respectueux et il connaît bien le football, en attaque et en défense, a mentionné Smith. Je pense qu'il serait un excellent entraîneur-chef. On le voit dans sa façon de communiquer avec les gars. »

Dans l'immédiat, sa tâche est d'aider les Ravens (10-6) à éliminer les Colts (11-5).

« Je ne suis pas le genre à penser bien au-delà du prochain match, a dit Caldwell. Ce n'est pas mon style de contempler l'horizon, si on peut dire. Je veux m'assurer de bien faire mon travail et de bien préparer nos joueurs. Nous n'aurons vraiment pas la tâche facile contre les Colts. »

Caldwell n'est jamais resté au même endroit aussi longtemps qu'avec les Colts, en 35 ans de carrière comme entraîneur, mais il n'éprouve pas de rancune envers l'équipe.

« Vous ne pouvez pas travailler quelque part pendant 10 ans et ne rien ressentir envers certains des joueurs, a dit Caldwell. Dix ans, c'est une éternité dans notre métier. Même trois ans c'est long pour un entraîneur alors dans ce sens-là oui, ça va être un peu différent, mais ça ne va pas affecter du tout notre préparation ou notre façon de gérer le match. »