La belle histoire de Danario Alexander
Football jeudi, 21 oct. 2010. 14:57 vendredi, 13 déc. 2024. 03:59
ST. LOUIS, États-Unis - Un saut renversé dans la salle du thérapeute a convaincu les Rams de St. Louis que Danario Alexander était prêt à jouer. Et quand il est entré dans le feu de l'action, ses débuts dans la NFL ont été de nature à faire la roue.
Avant la semaine dernière, quand Mark Clayton a été placé sur la liste des blessés, l'ancienne star de l'Université du Missouri était considéré un espoir à long terme, un joueur récupérant d'une quatrième opération au genou.
Sur une base quotidienne, lui et l'entraîneur Steve Spagnuolo discutaient des progrès et mesuraient la hanche gauche de l'ailier espacé, atrophiée, par rapport à sa hanche droite.
Le geste d'acrobate, venant d'un joueur de six pieds cinq et 215 livres, a clairement montré qu'il était fin prêt à contribuer.
«Je n'avais pas à le faire, a dit Alexander. Mais j'avais le sentiment que je devais montrer à tout le monde que je pouvais le faire. Tout le monde était émerveillé.»
Et cette sensation s'est répétée pendant le match gagné 20-17 contre San Diego, dimanche dernier, quand Alexander a réussi un catch spectaculaire pour compléter une passe de touché de 38 verges. Il a saisi quatre passes pour 72 verges dans un rôle limité, montrant pourquoi il a dominé la NCAA, en 2009, avec 1781 verges en 113 réceptions.
Alexander a levé les bras au ciel en signe de triomphe après son touché. C'était un de ces moments illustrant la phrase «je vous l'avais bien dit», pour un joueur qui n'a pas été repêché car il récupérait d'une autre blessure, une fracture au poignet.
«En gros ça voulait dire 'je suis là', après tout ce que j'ai vécu, a dit Alexander, 22 ans. De voir le jeu se dérouler comme ça s'est passé, ça m'a rendu un peu émotif dans cet instant-là.»
Alexander a dit qu'il a reçu plus de 70 messages texte de félicitations après son premier match, incluant de tous ses entraîneurs à l'université.
Malgré les sérieux obstacles, Alexander n'a jamais abandonné.
«C'est certain que la route a été pas mal difficile, a dit le natif du Texas. J'ai passé beaucoup de temps avec les thérapeutes des Tigers (U. du Missouri) et ceux ici, qui m'ont aidé à me remettre sur pieds.»
Les Rams l'ont embauché à la fin août, l'ont libéré avant le premier match de la saison puis l'ont engagé à nouveau dans l'escouade d'entraînement, où il a impressionné. Le club a certainement été enchanté de ses débuts avec le grand club, dimanche. C'était son premier match depuis le Texas Bowl, en décembre dernier.
Mercredi, il était d'humeur à blaguer en parlant du pari amical qu'il ferait avec le quart Sam Bradford, en lien au match important Oklahoma-Missouri, samedi à Columbia. Bradford a remporté le trophée Heisman avec l'Oklahoma en 2008. Les deux clubs ont des fiches de 6-0 cette saison.
«Je ne m'attends pas à porter des vêtements des Sooners, a dit Alexander. Mais je pense que le noir et doré pourrait très bien lui aller. Il faudra, en tout cas.»
Et Bradford de répliquer: «Je ne pense pas que ça va lui arriver. Je pense que le rouge va lui aller à ravir.»
Avant la semaine dernière, quand Mark Clayton a été placé sur la liste des blessés, l'ancienne star de l'Université du Missouri était considéré un espoir à long terme, un joueur récupérant d'une quatrième opération au genou.
Sur une base quotidienne, lui et l'entraîneur Steve Spagnuolo discutaient des progrès et mesuraient la hanche gauche de l'ailier espacé, atrophiée, par rapport à sa hanche droite.
Le geste d'acrobate, venant d'un joueur de six pieds cinq et 215 livres, a clairement montré qu'il était fin prêt à contribuer.
«Je n'avais pas à le faire, a dit Alexander. Mais j'avais le sentiment que je devais montrer à tout le monde que je pouvais le faire. Tout le monde était émerveillé.»
Et cette sensation s'est répétée pendant le match gagné 20-17 contre San Diego, dimanche dernier, quand Alexander a réussi un catch spectaculaire pour compléter une passe de touché de 38 verges. Il a saisi quatre passes pour 72 verges dans un rôle limité, montrant pourquoi il a dominé la NCAA, en 2009, avec 1781 verges en 113 réceptions.
Alexander a levé les bras au ciel en signe de triomphe après son touché. C'était un de ces moments illustrant la phrase «je vous l'avais bien dit», pour un joueur qui n'a pas été repêché car il récupérait d'une autre blessure, une fracture au poignet.
«En gros ça voulait dire 'je suis là', après tout ce que j'ai vécu, a dit Alexander, 22 ans. De voir le jeu se dérouler comme ça s'est passé, ça m'a rendu un peu émotif dans cet instant-là.»
Alexander a dit qu'il a reçu plus de 70 messages texte de félicitations après son premier match, incluant de tous ses entraîneurs à l'université.
Malgré les sérieux obstacles, Alexander n'a jamais abandonné.
«C'est certain que la route a été pas mal difficile, a dit le natif du Texas. J'ai passé beaucoup de temps avec les thérapeutes des Tigers (U. du Missouri) et ceux ici, qui m'ont aidé à me remettre sur pieds.»
Les Rams l'ont embauché à la fin août, l'ont libéré avant le premier match de la saison puis l'ont engagé à nouveau dans l'escouade d'entraînement, où il a impressionné. Le club a certainement été enchanté de ses débuts avec le grand club, dimanche. C'était son premier match depuis le Texas Bowl, en décembre dernier.
Mercredi, il était d'humeur à blaguer en parlant du pari amical qu'il ferait avec le quart Sam Bradford, en lien au match important Oklahoma-Missouri, samedi à Columbia. Bradford a remporté le trophée Heisman avec l'Oklahoma en 2008. Les deux clubs ont des fiches de 6-0 cette saison.
«Je ne m'attends pas à porter des vêtements des Sooners, a dit Alexander. Mais je pense que le noir et doré pourrait très bien lui aller. Il faudra, en tout cas.»
Et Bradford de répliquer: «Je ne pense pas que ça va lui arriver. Je pense que le rouge va lui aller à ravir.»
