Ladouceur et les Cowboys sont affamés
Football vendredi, 8 janv. 2010. 00:33 vendredi, 13 déc. 2024. 16:04
Des six clubs qui aspirent à représenter l'Association nationale au prochain match du Super Bowl, les Cowboys de Dallas sont possiblement ceux qu'il faut le plus prendre au sérieux.
L'équipe qui compte le plus de participations à la mythique rencontre de championnat de la Ligue nationale de football a littéralement le vent dans les voiles. Elle a remporté ses trois dernières parties, mettant d'abord fin aux espoirs des Saints de La Nouvelle-Orléans de réussir la troisième saison parfaite de l'histoire, puis signant coup sur coup des blanchissages contre deux de ses plus grands rivaux : les Redskins de Washington et les Eagles de Philadelphie. C'est d'ailleurs ces derniers qui rendront visite aux Cowboys samedi, alors que se mettra en branle le premier tour éliminatoire.
Nul ne sera surpris d'apprendre que les preneurs aux livres favorisent les Cowboys, puisqu'ils ont balayé les honneurs de la série de deux parties qui a opposé les deux clubs cette saison. Mais attention, les protégés de Wade Phillips savent pertinemment que rien, mais absolument rien, n'est gagné d'avance.
« Il y a une très grande rivalité qui existe depuis très longtemps entre les deux équipes », explique le spécialiste des longues remises québécois Louis-Philippe Ladouceur. « Ce n'est pas le fruit du hasard si les joueurs et les entraîneurs se sont mis énormément de pression sur les épaules. Nous voulons vraiment gagner ce match! »
Et il n'y a pas que les attentes des membres de l'organisation des Cowboys qui sont élevées, celles des partisans le sont aussi. Peut-être même encore plus. C'est que le deuxième club le plus titré de l'histoire - à égalité avec les 49ers de San Francisco - n'a pas remporté une seule rencontre éliminatoire depuis 1996, une éternité.
« La pression des partisans est une bonne chose, mais nous devons nous concentrer sur ce que nous avons à faire », poursuit l'athlète originaire de Montréal. « Il faut toujours avoir à l'esprit qu'il y a 53 joueurs sur le terrain et que ça demeure... du football. »
Mais comment ne pas partager l'enthousiasme des partisans des Cowboys? Alors que plusieurs observateurs les croyaient morts et enterrés après deux revers consécutifs face aux Giants de New York et aux Chargers de San Diego, ils ont repris vie au début du mois de décembre en freinant la puissante machine des Saints avant de mettre la main sur le titre de la division Nord. C'est que dans la tête de Ladouceur et de ses coéquipiers, le doute n'a jamais existé.
« Nous sommes heureux d'avoir été les premiers à vaincre les Saints, mais nous présentions quand même un dossier de 8-3 à l'Action de grâce », rappelle celui qui a déjà porté les couleurs des Cactus du Collège Notre-Dame. « Nous étions cinq parties au-dessus de la barre de ,500 avant d'affronter deux grosses équipes. »
Reste que la logique veut que le gain enregistré aux dépens des Saints représente un point tournant dans la saison des Cowboys. Et bien non! Il appert qu'il est hasardeux de se fier aux apparences.
« La victoire contre les Saints nous a permis de devancer les Giants, qui n'ont pas été en mesure de terminer la saison sur une bonne note, chose que nous avons réussie à faire », ajoute Ladouceur. « Mais tout cela demeure à l'image de notre campagne et je ne crois pas qu'il s'agit-là d'un événement marquant. »
Néanmoins, cette victoire face à la bande à Drew Brees a été suivie par des prestations parfaites de l'unité défensive, qui a notamment limité le porteur de ballon des Eagles Brian Westbrook à de maigres gains au sol de 34 verges.
Les Cowboys savent toutefois pertinemment que l'homme à abattre reste Donovan McNabb. Le vétéran quart-arrière est le coeur et l'âme de l'unité offensive de leurs prochains adversaires.
« McNabb est sans aucun doute le joueur à surveiller », avoue celui qui a joué son football universitaire avec les Golden Bears de l'Université de la Californie. « Il joue dans la NFL depuis 10 ans, mais plus important encore, il a disputé plusieurs matchs éliminatoires et été capable de s'imposer devant des foules hostiles. »
Les ouailles du coloré propriétaire Jerry Jones sont également conscients que McNabb est entouré de jeunes joueurs prometteurs qui n'ont absolument rien à perdre. Parmi eux, les receveurs de passes DeSean Jackson et Jeremy Maclin ainsi que l'ailier rapproché Brent Celek.
« Ils ont des joueurs qui peuvent exploser à tout moment », reconnaît Ladouceur. « Mais, au final, tout repose sur les épaules de McNabb. »
Et pour le Québécois, il ne fait aucun que ses coéquipiers de l'unité défensive possèdent tous les atouts pour mener son équipe au deuxième tour éliminatoire.
« Tout le monde joue très bien et tout le monde comprend et accepte son rôle », précise Ladouceur. « Nous comptons notamment sur les meilleurs secondeurs de la ligue et la rotation de six joueurs sur la ligne défensive. »
Le vétéran de cinq saisons dans le circuit Goodell n'est cependant pas dupe et sait exactement où la rencontre pourrait se jouer.
« Ça va prendre une bonne prestation de notre équipe, dans les trois phases du jeu », souligne celui qui sous contrat avec les Cowboys jusqu'en 2013. « Il faut par contre éviter les revirements. Tous ceux qui touchent au ballon doivent le protéger. »
« C'est la clé du match. »
L'équipe qui compte le plus de participations à la mythique rencontre de championnat de la Ligue nationale de football a littéralement le vent dans les voiles. Elle a remporté ses trois dernières parties, mettant d'abord fin aux espoirs des Saints de La Nouvelle-Orléans de réussir la troisième saison parfaite de l'histoire, puis signant coup sur coup des blanchissages contre deux de ses plus grands rivaux : les Redskins de Washington et les Eagles de Philadelphie. C'est d'ailleurs ces derniers qui rendront visite aux Cowboys samedi, alors que se mettra en branle le premier tour éliminatoire.
Nul ne sera surpris d'apprendre que les preneurs aux livres favorisent les Cowboys, puisqu'ils ont balayé les honneurs de la série de deux parties qui a opposé les deux clubs cette saison. Mais attention, les protégés de Wade Phillips savent pertinemment que rien, mais absolument rien, n'est gagné d'avance.
« Il y a une très grande rivalité qui existe depuis très longtemps entre les deux équipes », explique le spécialiste des longues remises québécois Louis-Philippe Ladouceur. « Ce n'est pas le fruit du hasard si les joueurs et les entraîneurs se sont mis énormément de pression sur les épaules. Nous voulons vraiment gagner ce match! »
Et il n'y a pas que les attentes des membres de l'organisation des Cowboys qui sont élevées, celles des partisans le sont aussi. Peut-être même encore plus. C'est que le deuxième club le plus titré de l'histoire - à égalité avec les 49ers de San Francisco - n'a pas remporté une seule rencontre éliminatoire depuis 1996, une éternité.
« La pression des partisans est une bonne chose, mais nous devons nous concentrer sur ce que nous avons à faire », poursuit l'athlète originaire de Montréal. « Il faut toujours avoir à l'esprit qu'il y a 53 joueurs sur le terrain et que ça demeure... du football. »
Mais comment ne pas partager l'enthousiasme des partisans des Cowboys? Alors que plusieurs observateurs les croyaient morts et enterrés après deux revers consécutifs face aux Giants de New York et aux Chargers de San Diego, ils ont repris vie au début du mois de décembre en freinant la puissante machine des Saints avant de mettre la main sur le titre de la division Nord. C'est que dans la tête de Ladouceur et de ses coéquipiers, le doute n'a jamais existé.
« Nous sommes heureux d'avoir été les premiers à vaincre les Saints, mais nous présentions quand même un dossier de 8-3 à l'Action de grâce », rappelle celui qui a déjà porté les couleurs des Cactus du Collège Notre-Dame. « Nous étions cinq parties au-dessus de la barre de ,500 avant d'affronter deux grosses équipes. »
Reste que la logique veut que le gain enregistré aux dépens des Saints représente un point tournant dans la saison des Cowboys. Et bien non! Il appert qu'il est hasardeux de se fier aux apparences.
« La victoire contre les Saints nous a permis de devancer les Giants, qui n'ont pas été en mesure de terminer la saison sur une bonne note, chose que nous avons réussie à faire », ajoute Ladouceur. « Mais tout cela demeure à l'image de notre campagne et je ne crois pas qu'il s'agit-là d'un événement marquant. »
Néanmoins, cette victoire face à la bande à Drew Brees a été suivie par des prestations parfaites de l'unité défensive, qui a notamment limité le porteur de ballon des Eagles Brian Westbrook à de maigres gains au sol de 34 verges.
Les Cowboys savent toutefois pertinemment que l'homme à abattre reste Donovan McNabb. Le vétéran quart-arrière est le coeur et l'âme de l'unité offensive de leurs prochains adversaires.
« McNabb est sans aucun doute le joueur à surveiller », avoue celui qui a joué son football universitaire avec les Golden Bears de l'Université de la Californie. « Il joue dans la NFL depuis 10 ans, mais plus important encore, il a disputé plusieurs matchs éliminatoires et été capable de s'imposer devant des foules hostiles. »
Les ouailles du coloré propriétaire Jerry Jones sont également conscients que McNabb est entouré de jeunes joueurs prometteurs qui n'ont absolument rien à perdre. Parmi eux, les receveurs de passes DeSean Jackson et Jeremy Maclin ainsi que l'ailier rapproché Brent Celek.
« Ils ont des joueurs qui peuvent exploser à tout moment », reconnaît Ladouceur. « Mais, au final, tout repose sur les épaules de McNabb. »
Et pour le Québécois, il ne fait aucun que ses coéquipiers de l'unité défensive possèdent tous les atouts pour mener son équipe au deuxième tour éliminatoire.
« Tout le monde joue très bien et tout le monde comprend et accepte son rôle », précise Ladouceur. « Nous comptons notamment sur les meilleurs secondeurs de la ligue et la rotation de six joueurs sur la ligne défensive. »
Le vétéran de cinq saisons dans le circuit Goodell n'est cependant pas dupe et sait exactement où la rencontre pourrait se jouer.
« Ça va prendre une bonne prestation de notre équipe, dans les trois phases du jeu », souligne celui qui sous contrat avec les Cowboys jusqu'en 2013. « Il faut par contre éviter les revirements. Tous ceux qui touchent au ballon doivent le protéger. »
« C'est la clé du match. »