Le cadeau des Browns, les séries?
Football samedi, 22 déc. 2007. 16:04 samedi, 14 déc. 2024. 06:15
CINCINNATI - Enfin remis des engelures subies lors d'une victoire acquise dans la neige qui leur a permis de se retrouver à un doigt d'une place en séries, les Browns de Cleveland ont pris le temps de se rappeler du gain qui les a lancés dans le conte de Noël qu'ils vivent présentement.
Cette victoire, elle remonte à il y a un bon moment déjà.
"Le soleil brillait encore", a souligné le quart Derek Anderson à la blague.
Bien avant que le premier flocon de neige tombe sur les rives du Lac Erié, les Browns (9-5) tentaient de se pelleter hors de leur trou. Ils ont échangé le quart Charlie Frye aux Seahawks de Seattle deux jours seulement après avoir été dominés par les Steelers de Pittsburgh à leur match d'ouverture. Les partisans exigeaient que la recrue Brady Quinn obtienne sa chance et que l'entraîneur Romeo Crennel soit remercié.
Pire encore, les Bengals (5-9) s'amenaient en ville après avoir amorcé la campagne avec une victoire contre les Ravens de Baltimore, ce qui leur avait donné une bonne dose de confiance... et d'arrogance. Leur receveur Chad Johnson avait promis qu'il allait plonger dans le "Dawg Pound" après avoir foulé la zone des buts.
Tous les ingrédients étaient réunis pour un après-midi cauchemardesque.
"Nous avions perdu la première, et pas de façon élégante, a noté Crennel. Si nous avions subi un deuxième revers, nous aurions eu un retard de deux matchs dans notre section et il y aurait eu une pluie de commentaires négatifs. C'est ce qui vient avec les défaites. Ca n'aurait pas été bon pour nous."
Sauf que les oiseaux de malheur ont migré vers le sud: Browns 51, Bengals 45.
Cette victoire obtenue de manière tout à fait inattendue, le 16 septembre, a été le point tournant de la saison pour les deux équipes impliquées. Les Browns en ont fait une base pour leur surprenante poussée vers une place en séries, poussée qu'ils pourraient compléter avec succès, dimanche, en s'imposant contre la même équipe qu'ils avaient affrontée en cet après-midi de début d'automne.
"Je pense que bien des gens avaient déjà fait une croix sur nous, a avancé le centre Hank Fraley. Nous savions à quel point c'était important de revenir avec une bonne performance, de bien jouer en équipe. C'était une belle sensation. C'a donné l'étincelle qu'il fallait à l'équipe, la confiance de dire que nous pouvions rivaliser avec n'importe qui. C'a été un tonique pour la saison au complet."
Les Bengals, eux, ont vécu le contraire.
Une victoire, dimanche, permettrait aux Browns d'empocher leur premier laissez-passer dans les séries depuis la saison 2002. Ils s'étaient alors inclinés 36-33 contre les Steelers au premier tour.
Cette victoire, elle remonte à il y a un bon moment déjà.
"Le soleil brillait encore", a souligné le quart Derek Anderson à la blague.
Bien avant que le premier flocon de neige tombe sur les rives du Lac Erié, les Browns (9-5) tentaient de se pelleter hors de leur trou. Ils ont échangé le quart Charlie Frye aux Seahawks de Seattle deux jours seulement après avoir été dominés par les Steelers de Pittsburgh à leur match d'ouverture. Les partisans exigeaient que la recrue Brady Quinn obtienne sa chance et que l'entraîneur Romeo Crennel soit remercié.
Pire encore, les Bengals (5-9) s'amenaient en ville après avoir amorcé la campagne avec une victoire contre les Ravens de Baltimore, ce qui leur avait donné une bonne dose de confiance... et d'arrogance. Leur receveur Chad Johnson avait promis qu'il allait plonger dans le "Dawg Pound" après avoir foulé la zone des buts.
Tous les ingrédients étaient réunis pour un après-midi cauchemardesque.
"Nous avions perdu la première, et pas de façon élégante, a noté Crennel. Si nous avions subi un deuxième revers, nous aurions eu un retard de deux matchs dans notre section et il y aurait eu une pluie de commentaires négatifs. C'est ce qui vient avec les défaites. Ca n'aurait pas été bon pour nous."
Sauf que les oiseaux de malheur ont migré vers le sud: Browns 51, Bengals 45.
Cette victoire obtenue de manière tout à fait inattendue, le 16 septembre, a été le point tournant de la saison pour les deux équipes impliquées. Les Browns en ont fait une base pour leur surprenante poussée vers une place en séries, poussée qu'ils pourraient compléter avec succès, dimanche, en s'imposant contre la même équipe qu'ils avaient affrontée en cet après-midi de début d'automne.
"Je pense que bien des gens avaient déjà fait une croix sur nous, a avancé le centre Hank Fraley. Nous savions à quel point c'était important de revenir avec une bonne performance, de bien jouer en équipe. C'était une belle sensation. C'a donné l'étincelle qu'il fallait à l'équipe, la confiance de dire que nous pouvions rivaliser avec n'importe qui. C'a été un tonique pour la saison au complet."
Les Bengals, eux, ont vécu le contraire.
Une victoire, dimanche, permettrait aux Browns d'empocher leur premier laissez-passer dans les séries depuis la saison 2002. Ils s'étaient alors inclinés 36-33 contre les Steelers au premier tour.