Le "Spygate" ne dérange personne
Football samedi, 15 déc. 2007. 14:16 jeudi, 12 déc. 2024. 21:33
FOXBOROUGH, Massachusetts - Le voyage des Jets de New York vers Gillette Stadium pourrait être plutôt mouvementé. Si la neige ne les arrête pas, ce pourrait être les partisans des Patriots de la Nouvelle-Angleterre qui le feront.
Les supporters des Pats n'attendent pas toujours le début du match pour commencer à haranguer leurs adversaires, et le retour du délateur qui a provoqué le scandale "Spygate", Eric Mangini, risque de les motiver encore davantage.
"Ils vous attendent sur la Route 1 environ quatre milles avant d'arriver au stade, a souligné l'entraîneur des Patriots Bill Belichick. C'est comme dans un défilé. Ils savent de quoi ont l'air les autobus de l'équipe visiteuse. Ils viennent rapidement à votre rencontre et ils vous accompagnent jusqu'au stade."
Ils viendront équipés de parkas, de gants et peut-être de caméras vidéo pour se moquer des Jets, parce que ceux-ci ont dénoncé les Patriots à la NFL après les avoir surpris à filmer le banc de la formation new-yorkaise à l'occasion du match d'ouverture de la saison disputé à Meadowlands.
Ce qui a coûté 500 000 $ US à Belichick et 250 000 $ à l'équipe, en plus d'un choix de premier tour au prochain repêchage. Mais au cours d'une saison où bien peu de choses ont mal tourné - les Pats ont une fiche de 13-0 et ont d'excellentes chances de se retrouver avec une fiche parfaite de 16-0 - même cela n'a pas fait aussi mal qu'on pourrait s'y attendre, d'autant plus qu'ils ont encore le premier choix des 49ers de San Francisco, qui devrait leur procurer un rang de choix.
Belichick a tenu son bout devant les questions ayant trait au scandale, tout comme sa défensive a été très difficile à percer cette année.
On lui a posé question après question au sujet de l'impact qu'aura la plainte des Jets sur le match revanche de dimanche, qui risque d'être disputé par temps venteux et enneigé. Encore et encore, il a répété qu'il s'agissait simplement d'un match comme les autres - même si une victoire permettrait à son équipe de s'assurer l'avantage du terrain pour la durée des séries dans l'Association américaine.
"Nous nous concentrons sur les Jets de New York, a-t-il dit à une occasion. Et c'est tout. Je suis content de parler de cet affrontement, et c'est à peu près tout ce que je peux dire là-dessus."
D'autres estiment toutefois qu'il y aura des dettes personnelles à rembourser.
Un preneur aux livres a invité les gens à parier sur la possibilité que Belichick et Mangini, son ancien coordonnateur défensif qui dirige maintenant les Jets, se serrent la main ou non après la rencontre.
"Peu importe les poignées de main, les 'high-five' et tout ça, pour l'instant mon attention est tournée du côté des Jets de New York", a déclaré Belichick.
Mangini, lui, ne songe qu'aux Patriots. Etant donné que son équipe a une fiche de 3-10, mettre fin à la séquence parfaite des Patriots lui apporterait une grande satisfaction.
Mais, comme son mentor Belichick, il n'a pas voulu donner une importance démesurée au match.
"Nous cherchons à gagner chaque semaine et il n'y a rien de différent cette semaine, outre le fait qu'il s'agit d'un rival de section qui a remporté le titre de division pendant plusieurs années de suite, a affirmé Mangini. Toutes les autres distractions extérieures, il ne faut pas s'y attarder parce qu'il y a déjà assez de travail à faire, du travail qui aura une influence beaucoup plus directe sur le résultat du match."
Les Patriots sont favoris par 24 points. Compte tenu qu'ils ont remporté cinq matchs par cette marge ou plus cette saison, ce n'est pas si étonnant.
Lors du premier affrontement entre les deux équipes, la Nouvelle-Angleterre l'avait d'ailleurs emporté 38-14.
Qu'ils veuillent l'admettre ou non, les Patriots ont bien des raisons de vouloir botter le derrière de l'équipe qui les a pris sur le fait et s'en est plainte. Même si Tom Brady ne l'admettra jamais.
"Je déteste ça quand les gens disent, 'Eh bien, ce match-ci est vraiment important'. Comme si les 13 autres rencontres ne voulaient rien dire...", a lancé le quart des Patriots.
Les supporters des Pats n'attendent pas toujours le début du match pour commencer à haranguer leurs adversaires, et le retour du délateur qui a provoqué le scandale "Spygate", Eric Mangini, risque de les motiver encore davantage.
"Ils vous attendent sur la Route 1 environ quatre milles avant d'arriver au stade, a souligné l'entraîneur des Patriots Bill Belichick. C'est comme dans un défilé. Ils savent de quoi ont l'air les autobus de l'équipe visiteuse. Ils viennent rapidement à votre rencontre et ils vous accompagnent jusqu'au stade."
Ils viendront équipés de parkas, de gants et peut-être de caméras vidéo pour se moquer des Jets, parce que ceux-ci ont dénoncé les Patriots à la NFL après les avoir surpris à filmer le banc de la formation new-yorkaise à l'occasion du match d'ouverture de la saison disputé à Meadowlands.
Ce qui a coûté 500 000 $ US à Belichick et 250 000 $ à l'équipe, en plus d'un choix de premier tour au prochain repêchage. Mais au cours d'une saison où bien peu de choses ont mal tourné - les Pats ont une fiche de 13-0 et ont d'excellentes chances de se retrouver avec une fiche parfaite de 16-0 - même cela n'a pas fait aussi mal qu'on pourrait s'y attendre, d'autant plus qu'ils ont encore le premier choix des 49ers de San Francisco, qui devrait leur procurer un rang de choix.
Belichick a tenu son bout devant les questions ayant trait au scandale, tout comme sa défensive a été très difficile à percer cette année.
On lui a posé question après question au sujet de l'impact qu'aura la plainte des Jets sur le match revanche de dimanche, qui risque d'être disputé par temps venteux et enneigé. Encore et encore, il a répété qu'il s'agissait simplement d'un match comme les autres - même si une victoire permettrait à son équipe de s'assurer l'avantage du terrain pour la durée des séries dans l'Association américaine.
"Nous nous concentrons sur les Jets de New York, a-t-il dit à une occasion. Et c'est tout. Je suis content de parler de cet affrontement, et c'est à peu près tout ce que je peux dire là-dessus."
D'autres estiment toutefois qu'il y aura des dettes personnelles à rembourser.
Un preneur aux livres a invité les gens à parier sur la possibilité que Belichick et Mangini, son ancien coordonnateur défensif qui dirige maintenant les Jets, se serrent la main ou non après la rencontre.
"Peu importe les poignées de main, les 'high-five' et tout ça, pour l'instant mon attention est tournée du côté des Jets de New York", a déclaré Belichick.
Mangini, lui, ne songe qu'aux Patriots. Etant donné que son équipe a une fiche de 3-10, mettre fin à la séquence parfaite des Patriots lui apporterait une grande satisfaction.
Mais, comme son mentor Belichick, il n'a pas voulu donner une importance démesurée au match.
"Nous cherchons à gagner chaque semaine et il n'y a rien de différent cette semaine, outre le fait qu'il s'agit d'un rival de section qui a remporté le titre de division pendant plusieurs années de suite, a affirmé Mangini. Toutes les autres distractions extérieures, il ne faut pas s'y attarder parce qu'il y a déjà assez de travail à faire, du travail qui aura une influence beaucoup plus directe sur le résultat du match."
Les Patriots sont favoris par 24 points. Compte tenu qu'ils ont remporté cinq matchs par cette marge ou plus cette saison, ce n'est pas si étonnant.
Lors du premier affrontement entre les deux équipes, la Nouvelle-Angleterre l'avait d'ailleurs emporté 38-14.
Qu'ils veuillent l'admettre ou non, les Patriots ont bien des raisons de vouloir botter le derrière de l'équipe qui les a pris sur le fait et s'en est plainte. Même si Tom Brady ne l'admettra jamais.
"Je déteste ça quand les gens disent, 'Eh bien, ce match-ci est vraiment important'. Comme si les 13 autres rencontres ne voulaient rien dire...", a lancé le quart des Patriots.