Les Colts ont une perception à changer
Football vendredi, 15 janv. 2010. 20:02 mercredi, 11 déc. 2024. 15:32
INDIANAPOLIS - Les Colts d'Indianapolis tentent de réprimer les souvenirs d'anciens matches éliminatoires. En 2005, ils étaient invaincus pour amorcer le mois de décembre, ont obtenu une semaine de congé au début janvier, puis ont affronté à domicile l'équipe classée sixième dans l'Américaine, les Steelers de Pittsburgh, qui avaient perdu en finale d'association, l'année précédente.
Résultat: les Colts ont perdu. Samedi soir, ils seront confrontés à une autre équipe de la section Nord, les Ravens de Baltimore.
"Ça, c'était en 2005, et l'équipe était complètement différente, a dit l'ailier défensif Dwight Freeney. C'était une défense complètement différente. Il n'y a pas grand-chose à dire à part, 'C'est un match éliminatoire. Si vous perdez, c'est fini'."
Voilà une philosophie bien simple, que les Colts (14-2) comprennent aussi bien que n'importe quel club encore dans la course.
Bien qu'ils aient signé au moins 12 gains à chaque saison depuis sept ans, et qu'ils détiennent le record pour le plus de victoires d'affilée en saison régulière, les Colts n'ont gagné le Super Bowl qu'une seule fois, au terme de la saison 2006.
Certains disent que leur niveau de succès a justement été à l'origine de sorties hâtives des éliminatoires, que la semaine de congé au premier tour éliminatoire permet à la rouille de s'installer.
Cette fois-ci, l'équipe est en santé, à tout le moins. Aucun joueur ne s'est absenté des entraînements, cette semaine, ce qui est une première cette saison.
La leçon est tout de même claire: le succès en saison régulière et le classement ne veulent rien dire, lors des matches éliminatoires. Ce qui importe, c'est l'efficacité.
"N'arrivez pas sur le terrain comme si cela faisait six mois que vous n'aviez pas joué, a dit l'ailier espacé Reggie Wayne, quand on lui a demandé ce que les Colts avaient appris de leurs éliminations rapides. A partir du moment où vous jouez avec constance pendant quatre quarts, vous avez la chance de remporter le match."
Une victoire des Colts aiderait clairement à changer les perceptions envers cette équipe défaite lors des deux dernières éliminatoires - par San Diego à chaque fois. Les Colts n'ont pas gagné de match éliminatoire depuis leur triomphe au Super Bowl contre Chicago, en février 2007.
Les Ravens (10-7), eux, savent ce qu'il faut pour gagner à l'étranger en éliminatoires: une défense étouffante, et une attaque au sol productive. C'est du moins la recette qui les a menés vers la victoire au Super Bowl, en 2001.
Dimanche dernier, ils ont battu les Patriots au premier tour, infligeant à ces derniers un premier revers en éliminatoires à domicile depuis 1978 - même si Joe Flacco n'a complété que 10 passes, pour 34 verges. La défense a intercepté Tom Brady trois fois et l'attaque au sol a fourni 234 verges, incluant la course payante de 83 verges de Ray Rice, en tout début de match.
C'était pour les Ravens un sixième gain éliminatoire lors des années 2000, ce qui égale le total des Cowboys dans les années 1970. L'équipe pourrait donc établir une nouvelle marque, samedi à Indianapolis.
"Jouer à l'étranger, c'est un peu un avantage, car nous considérons toujours que la pression n'est pas sur nous, a dit Ray Lewis. Ca se résume à ça: peu importe le stade, peu importe l'adversaire, il n'y a pas de pression. Nous allons jouer au football, tout simplement."
Résultat: les Colts ont perdu. Samedi soir, ils seront confrontés à une autre équipe de la section Nord, les Ravens de Baltimore.
"Ça, c'était en 2005, et l'équipe était complètement différente, a dit l'ailier défensif Dwight Freeney. C'était une défense complètement différente. Il n'y a pas grand-chose à dire à part, 'C'est un match éliminatoire. Si vous perdez, c'est fini'."
Voilà une philosophie bien simple, que les Colts (14-2) comprennent aussi bien que n'importe quel club encore dans la course.
Bien qu'ils aient signé au moins 12 gains à chaque saison depuis sept ans, et qu'ils détiennent le record pour le plus de victoires d'affilée en saison régulière, les Colts n'ont gagné le Super Bowl qu'une seule fois, au terme de la saison 2006.
Certains disent que leur niveau de succès a justement été à l'origine de sorties hâtives des éliminatoires, que la semaine de congé au premier tour éliminatoire permet à la rouille de s'installer.
Cette fois-ci, l'équipe est en santé, à tout le moins. Aucun joueur ne s'est absenté des entraînements, cette semaine, ce qui est une première cette saison.
La leçon est tout de même claire: le succès en saison régulière et le classement ne veulent rien dire, lors des matches éliminatoires. Ce qui importe, c'est l'efficacité.
"N'arrivez pas sur le terrain comme si cela faisait six mois que vous n'aviez pas joué, a dit l'ailier espacé Reggie Wayne, quand on lui a demandé ce que les Colts avaient appris de leurs éliminations rapides. A partir du moment où vous jouez avec constance pendant quatre quarts, vous avez la chance de remporter le match."
Une victoire des Colts aiderait clairement à changer les perceptions envers cette équipe défaite lors des deux dernières éliminatoires - par San Diego à chaque fois. Les Colts n'ont pas gagné de match éliminatoire depuis leur triomphe au Super Bowl contre Chicago, en février 2007.
Les Ravens (10-7), eux, savent ce qu'il faut pour gagner à l'étranger en éliminatoires: une défense étouffante, et une attaque au sol productive. C'est du moins la recette qui les a menés vers la victoire au Super Bowl, en 2001.
Dimanche dernier, ils ont battu les Patriots au premier tour, infligeant à ces derniers un premier revers en éliminatoires à domicile depuis 1978 - même si Joe Flacco n'a complété que 10 passes, pour 34 verges. La défense a intercepté Tom Brady trois fois et l'attaque au sol a fourni 234 verges, incluant la course payante de 83 verges de Ray Rice, en tout début de match.
C'était pour les Ravens un sixième gain éliminatoire lors des années 2000, ce qui égale le total des Cowboys dans les années 1970. L'équipe pourrait donc établir une nouvelle marque, samedi à Indianapolis.
"Jouer à l'étranger, c'est un peu un avantage, car nous considérons toujours que la pression n'est pas sur nous, a dit Ray Lewis. Ca se résume à ça: peu importe le stade, peu importe l'adversaire, il n'y a pas de pression. Nous allons jouer au football, tout simplement."