Les Dolphins, de parfaits médiocres?
Football dimanche, 25 nov. 2007. 17:50 mercredi, 11 déc. 2024. 14:37
PITTSBURGH - Trente-cinq années après être devenus les premiers champions du Super Bowl à rester invaincus tout au long de la saison, les Dolphins de Miami s'approchent dangereusement d'un autre genre de fiche parfaite.
Une fiche parfaitement médiocre il va sans dire, avec le zéro se trouvant dans la colonne des victoires plutôt que dans celle des défaites. On ne sabrera pas le champagne, et on ne cherchera pas à se comparer à l'équipe fort louangée de Don Shula en 1972, qui avait amorcé la campagne sans défaite et n'en avait toujours pas subi 17 rencontres plus tard.
Le palmarès des Dolphins en 2007 se lit comme suit: 10 matchs, plusieurs affrontements serrés, mais un zéro dans la colonne des gains au moment d'amorcer le match de lundi soir à Pittsburgh, où les Steelers (7-3) présentent une fiche de 5-0 cette année tout en dominant leurs adversaires 150-54 au chapitre des points.
Seuls les Buccaneers de Tampa Bay de 1976 (0-14) sont restés sans victoire pendant une saison de 14 matchs ou plus dans la NFL. L'équipe d'expansion des Cowboys de Dallas (0-11-1), en 1960, est la seule autre formation de l'ère moderne à voir été incapable de signer le moindre gain.
On le rappelera constamment aux joueurs des Dolphins s'ils continuent de perdre, alors que chaque nouvelle défaite ajoutera à la pression de gagner, jusqu'à ce qu'ils fassent l'histoire pour la pire raison qui soit - l'équivalent sur une saison complète de la fameuse course dans le mauvais sens effectuée par l'ancien joueur de ligne des Vikings Jim Marshall. Le début de saison de Miami est le pire dans la NFL depuis que les Lions de Detroit s'étaient inclinés à leurs 12 premiers matchs en 2001.
Et si ce n'était pas déjà assez lourd à porter, les Dolphins devront composer, lundi soir, avec le possible retour au jeu de Ricky Williams, absent de la NFL depuis 2005, et du retour à Pittsburgh du volubile secondeur Joey Porter.
"Les gens vont dire ce qu'ils veulent à notre sujet, a souligné l'ailier défensif Jason Taylor. Ils peuvent dire ce qu'ils veulent. Nous ne jouons pas très bien. Nous ne remportons pas de matchs en ce moment, mais je sais quel effort nous donnons, et ça finira bien par rapporter un jour."
S'ils ne réussissent pas à s'imposer lundi soir - ils sont les négligés par une marge de 16 points - les Dolphins obtiendront sans doute leur meilleure occasion de l'emporter dimanche prochain contre les Jets de New York. Par la suite, ils devront affronter les Bills de Buffalo, les Ravens de Baltimore, les Patriots de la Nouvelle-Angleterre et les Bengals de Cincinnati, une séquence qui fournira quelques bonnes opportunités de gagner, mais aucune garantie.
Une fiche parfaitement médiocre il va sans dire, avec le zéro se trouvant dans la colonne des victoires plutôt que dans celle des défaites. On ne sabrera pas le champagne, et on ne cherchera pas à se comparer à l'équipe fort louangée de Don Shula en 1972, qui avait amorcé la campagne sans défaite et n'en avait toujours pas subi 17 rencontres plus tard.
Le palmarès des Dolphins en 2007 se lit comme suit: 10 matchs, plusieurs affrontements serrés, mais un zéro dans la colonne des gains au moment d'amorcer le match de lundi soir à Pittsburgh, où les Steelers (7-3) présentent une fiche de 5-0 cette année tout en dominant leurs adversaires 150-54 au chapitre des points.
Seuls les Buccaneers de Tampa Bay de 1976 (0-14) sont restés sans victoire pendant une saison de 14 matchs ou plus dans la NFL. L'équipe d'expansion des Cowboys de Dallas (0-11-1), en 1960, est la seule autre formation de l'ère moderne à voir été incapable de signer le moindre gain.
On le rappelera constamment aux joueurs des Dolphins s'ils continuent de perdre, alors que chaque nouvelle défaite ajoutera à la pression de gagner, jusqu'à ce qu'ils fassent l'histoire pour la pire raison qui soit - l'équivalent sur une saison complète de la fameuse course dans le mauvais sens effectuée par l'ancien joueur de ligne des Vikings Jim Marshall. Le début de saison de Miami est le pire dans la NFL depuis que les Lions de Detroit s'étaient inclinés à leurs 12 premiers matchs en 2001.
Et si ce n'était pas déjà assez lourd à porter, les Dolphins devront composer, lundi soir, avec le possible retour au jeu de Ricky Williams, absent de la NFL depuis 2005, et du retour à Pittsburgh du volubile secondeur Joey Porter.
"Les gens vont dire ce qu'ils veulent à notre sujet, a souligné l'ailier défensif Jason Taylor. Ils peuvent dire ce qu'ils veulent. Nous ne jouons pas très bien. Nous ne remportons pas de matchs en ce moment, mais je sais quel effort nous donnons, et ça finira bien par rapporter un jour."
S'ils ne réussissent pas à s'imposer lundi soir - ils sont les négligés par une marge de 16 points - les Dolphins obtiendront sans doute leur meilleure occasion de l'emporter dimanche prochain contre les Jets de New York. Par la suite, ils devront affronter les Bills de Buffalo, les Ravens de Baltimore, les Patriots de la Nouvelle-Angleterre et les Bengals de Cincinnati, une séquence qui fournira quelques bonnes opportunités de gagner, mais aucune garantie.