Aperçu de la division Est de l'AFC : les Patriots encore seuls?
NFL lundi, 26 août 2019. 09:30 mercredi, 11 déc. 2024. 05:39D'ici au botté inaugural de la saison 2019 de la NFL, le RDS.ca vous propose un survol de chacune des huit divisions du circuit Goodell. Aujourd'hui, un aperçu de la division Est de l'AFC.
Patriots de la Nouvelle-Angleterre
Fiche en 2018 : 11 victoires et 5 défaites (1er rang de la division)
Ajouts notables : Demaryius Thomas (receveur éloigné), Benjamin Watson (ailier rapproché), Michael Bennett (ailier défensif), Jamie Collins (secondeur), Damien Harris (demi-offensif), N'Keal Harry (receveur éloigné), Chase Winovich (ailier défensif), Joejuan Williams (demi de coin)
Départs notables : Chris Hogan (receveur éloigné), Cordarrelle Patterson (receveur éloigné), Dwayne Allen (ailier rapproché), Rob Gronkowski (ailier rapproché), Trent Brown (bloqueur), Adrian Clayborn (ailier défensif), Trey Flowers (ailier défensif), Malcom Brown (plaqueur), Eric Rowe (demi défensif)
Depuis 16 ans, il n’y a eu qu’une seule équipe qui ne s’appelait pas les Patriots à avoir remporté la division Est de l’Américaine. Et cette statistique devrait demeurer inchangée en 2019. Non seulement Tom Brady et les Pats ont crié qu’ils étaient toujours là en 2018 et visiblement ils le seront encore cette saison. Le duo Belichik-Brady vient de se mériter une sixième bague du Super Bowl et outre le départ du très talentueux, mais fragile Rob Gronkowski, la Nouvelle-Angleterre n’est pas très affectée par des départs cette saison.
On croyait à une possible régression des Pats l’an dernier après avoir perdu de gros éléments au marché des joueurs autonomes, mais l’équipe a répliqué avec la conquête du Super Bowl. Tant et aussi longtemps que Bill Belichick et Tom Brady seront en poste, la Nouvelle-Angleterre sera favorite pour remporter sa division et demeurera une des formations aspirant aux grands honneurs.
Les Pats ont choisi un receveur en N’Keal Harry avec leur premier choix au repêchage, une première dans l’ère Belichick. Il sera intéressant de voir si Harry pourra avoir un impact direct au sein de la formation qui ne compte pas sur un grand nombre de receveurs de qualité. Julian Edelman est le receveur le plus expérimenté de la formation et tout indique qu’il sera la cible par excellence de Brady à nouveau encore cette saison. Il y a toujours l’excellent Josh Gordon qui a été à nouveau admis à joueur dans la NFL, mais rien n’indique dans son cas qu’il sera en mesure d’être sur le terrain pour toute la saison.
Outre quelques nouveaux visages et des vertes recrues qui pourraient se tailler un poste cette saison, les Pats n’ont pas vécu une saison morte très spectaculaire.
Élément d'intrigue pour la saison 2019 Josh Gordon peut-il disputer 16 matchs? Le controversé receveur n’a pas été en mesure d’accomplir cet exploit depuis sa saison recrue en 2012. Il vit possiblement sa neuvième et dernière vie cette saison et il devra en profiter une fois pour toutes.
Prédiction du RDS.ca : 12 victoires et 4 défaites (1er de la division)
Fiche en 2018 : 7 victoires et 9 défaites (2e rang de la division)
Ajouts notables : Brian Flores (entraîneur-chef), Josh Rosen (quart-arrière), Ryan Fitzpatrick (quart-arrière), Dwayne Allen (ailier rapproché), Akeem Spence (plaqueur), Eric Rowe (demi défensif), Michael Deiter (ligne à l’attaque), Christian Wilkins (plaqueur)
Départs notables : Ryan Tannehill (quart-arrière), Frank Gore (demi-offensif), Danny Amendola (receveur éloigné), Ja'Wuan James (plaqueur), Josh Sitton (garde), Cameron Wake (ailier défensif)
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Josh Rosen a connu une saison misérable en Arizona l’an dernier. Maintenant à Miami, le jeune quart tente de prouver que sa saison recrue difficile n’est due à rien d’autre que le fait d’avoir été lancé dans la fosse aux lions sans aide. Malheureusement pour lui, la ligne à l’attaque des Dolphins n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler solide. Si bien que le réputé site Pro Football Focus la classe bonne dernière dans la NFL à l’aube de la saison.
En principe, les Dolphins ne devraient donc pas déborder d’options pour aider le jeune Rosen à progresser à sa deuxième saison dans la NFL. L’incertitude règne dans le champ-arrière alors qu’on ne sait pas qui de Kalen Ballage ou Kenyan Drake serait le demi-offensif partant pour les Fins.
Il ne faut pas se le cacher Miami est en mode reconstruction. Si Josh Rosen peut se révéler à la hauteur de son potentiel, les Dolphins pourraient avoir sauvé un an dans le processus. Dans le cas contraire, Tua Tagovailoa, Justin Herbert ou Jake Fromm pourrait entendre leur nom appeler par la formation floridienne en avril prochain.
Brian Flores est le plus récent exemple de l’entraîneur qui a appris sous Bill Belichick à obtenir sa chance en tant qu’entraîneur-chef de la NFL. À l’exception de Bill O’Brien avec les Texans, on ne peut pas vraiment dire que les protégés de Belichick ont connu du succès dans la NFL sans la présence de l’homme au coton ouaté.
La défense des Dolphins en a arraché l’an dernier autant par la course que par la passe. L’équipe s’est classée en fond de cave dans la majorité des statistiques importantes en défense et rien ne semble indiquer qu’il y aura du changement en 2019.
La seule catégorie ou les Dolphins sont favoris cette saison, c’est pour obtenir le premier choix au total du prochain encan de la NFL.
Élément d'intrigue pour la saison 2019 : La NFL est parfois surnommée « Not For Long », quand un joueur ne parvient à s’y tailler une place malgré tout son talent. Est-ce que Josh Rosen pourra profiter de sa deuxième chance dans la NFL après un passage raté chez les Cardinals? Miami a choisi d’amener de la compétition avec le vétéran Ryan Fitzpatrick. Si Rosen ne parvient pas à s’établir, il pourrait bien encore voir son équipe réclamer un quart en première ronde du repêchage...
Prédiction du RDS.ca : 5 victoires et 11 défaites (4e de la division)
Fiche en 2018 : 6 victoires et 10 défaites (3e rang de la division)
Ajouts notables : Frank Gore (demi-offensif), T.J. Yeldon (demi-offensif), Cole Beasley (receveur éloigné), John Brown (receveur éloigné), Tyler Kroft (ailier rapproché), Ty Nsekhe (bloqueur), Spencer Long (ligne offensive), Mitch Morse (centre), Kevin Johnson (demi de coin), Devin Singletary (demi-offensif), Cody Ford (bloqueur), Ed Oliver (plaqueur)
Départs notables : Charles Clay (ailier rapproché), John Miller (garde), Kyle Williams (plaqueur)
La régression était à prévoir à Buffalo après avoir participé aux éliminatoires pour la première fois en près de 20 ans. Avec un quart recru derrière la ligne à l’attaque, les Bills ont progressé au courant de la saison terminant avec une fiche acceptable de 6-10.
Josh Allen a offert des prestations donnant espoir aux Bills, mais il a tout de même décoché plus de passes interceptées que de passes de touché. Il a cependant démontré être une réelle menace au sol en marquant huit touchés par la course et en récoltant 631 verges avec ses jambes.
La déception de l’année chez les Bills l’an dernier a sans doute été la prestation médiocre du demi-offensif LeSean McCoy et Buffalo s’est assuré de remédier à la situation cette saison en embauchant Frank Gore, T.J. Yeldon et en repêchant Devin Singletary pour amener de la compétition dans le champ-arrière.
Du côté des receveurs, Allen pourra s’amuser avec ses nouveaux joueurs. Cole Beasley lui assurera une valve de sécurité intéressante et John Brown pourra combiner sa grande vitesse au bras canon du jeune fermier. Sur la ligne à l’attaque le directeur général Brandon Beane a ajouté les noms de Mitch Morse au centre et Cody Ford pour aider à protéger le 7e choix au total l’an dernier.
L’identité de l’équipe demeure d’abord et avant tout sa défense. Les Bills se sont classés au deuxième rang de la NFL pour les verges accordées à l’adversaire l’an dernier avec des meneurs comme Micah Hyde, Tre’Davious White, Tremaine Edmunds et cie. En plus, Buffalo a pu se permettre d’ajouter l’excellent plaqueur Ed Olivier à cette unité avec le neuvième choix du dernier repêchage.
Avec une défense qui se classe parmi les meilleurs de la NFL à plusieurs égards, les Bills pourraient surprendre et être dans le coup pour poursuivre leur saison en janvier. Si les partisans briseurs de table devront attendre une autre saison, ils peuvent se consoler en se disant que l’équipe est dans la bonne direction pour bâtir une formation gagnante. Une rareté à Buffalo.
Élément d'intrigue pour la saison 2019 : Josh Allen peut-il connaître une progression importante, lui qui a connu des hauts et des bas à sa saison recrue. Allen n’a complété que 52,8 % de ses passes l’an dernier et il faudra impérativement que cette statistique augmente à sa deuxième saison dans le circuit Goodell.
Prédiction du RDS.ca : 6 victoires et 10 défaites (2e de la division)
Fiche en 2018 : 4 victoires et 12 défaites (4e rang de la division)
Ajouts notables : Adam Gase (entraîneur-chef), Trevor Siemian (quart-arrière), Le'Veon Bell (demi-offensif), Jamison Crowder (receveur éloigné), Kelechi Osemele (garde), C.J. Mosley (secondeur), Quinnen Williams (plaqueur), Jachai Polite (secondeur), Gregg Williams (coordonnateur défensif)
Départs notables : Isaiah Crowell (demi-offensif), James Carpenter (garde), Spencer Long (garde), Buster Skrine (demi de coin), Jason Myers (botteur de précision)
Sam Darnold n’a pas été mauvais… mais il n’a pas été reluisant non plus. La courbe de progression était à prévoir avec le produit de l’Université South California. Le rouquin a d’ailleurs très bien paru quand il est revenu d’une blessure pour les quatre derniers matchs de la saison où il a lancé pour six passes de touché contre une seule interception en plus de maintenir une moyenne de gains aériens de plus de 232 verges par match et un pourcentage de passes complétées de 64%.
Le quart de deuxième année pourra compter sur un nouvel outil pour compléter le champ-arrière. Un certain Le’Veon Bell a décidé qu’il aimait jouer au football et qu’il avait envie de le faire dans la Grosse Pomme après une grève d’un an avec les Steelers de Pittsburgh. Lorsqu’il joue, Bell est un demi offensif dominant qui excelle dans toutes les facettes du jeu et il offrira un dépanneur exceptionnel pour un quart qui doit encore apprendre à ne pas trop forcer le jeu.
Il sera intéressant de voir si Bell peut reproduire ses exploits passés derrière une ligne à l’attaque clairement moins dominante que celle des Steelers. Heureusement pour le numéro 26, les Jets ont ajouté Kelechi Osemele et Ryan Kalil à une des pires lignes offensives de la NFL l’an dernier.
Avec Adam Gase, Sam Darnold et Le’Veon Bell aux commandes, les Jets devront miser sur la stabilité pour connaître une progression, mais il faut encore s’attendre à des difficultés dans une attaque qui ne compte pas nécessairement sur le meilleur alignement de receveurs non plus.
New York a sorti le chéquier pour ajouter C.J. Mosley à son escouade de secondeurs afin de solidifier le cœur de la défense contre la course. L’ajout le plus intéressant de l’équipe en défense est sans contredit Quinnen Williams, le troisième choix au total du dernier repêchage que plusieurs analystes voyaient comme le meilleur joueur de l’encan. Avec ces éléments et l’arrivée de Gregg Williams qui avait très bien fait en remplacement de Hue Jackson avec les Browns, New York pourrait compter sur une défense revampée qui pourrait surprendre par la course... mais qui risque d’ouvrir la porte contre la passe.
Il faut toutefois se l’admettre, les Jets sont encore en reconstruction et le succès n’est pas pour 2019. Quelques éléments ont été ajoutés, mais à moins d’une progression fabuleuse de Darnold, les Jets ne prendront pas leur envol cette saison.
Élément d'intrigue pour la saison 2019 : À l’instar des Bills, les espoirs des Jets reposent à travers les performances et la progression de leur jeune quart-arrière. Darnold a montré des signes intéressants à la fin de la saison dernière et il s’est comporté comme un vétéran au cours des quelques séquences qu’il a vu en match présaison. Avec un des meilleurs dépanneurs de sa génération en Le’Veon Bell, peut-il connaître l’explosion offensive que New York souhaite voir?
Prédiction du RDS.ca : 6 victoires et 10 défaites (3e de la division)
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