Aperçu de la division Nord de l'AFC
NFL mardi, 5 sept. 2017. 08:47 dimanche, 8 déc. 2024. 23:23D'ici au botté inaugural de la saison 2017 de la NFL, le RDS.ca vous propose un survol de chacune des huit divisions du circuit Goodell.
Aujourd'hui, un aperçu de la division Nord de l'AFC.
Fiche en 2016 : 8 victoires, 8 défaites – 2e rang de la division
Ajoutes notables : Dany Woodhead (demi offensif), Jeremy Maclin (receveur), Tony Jefferson (demi de sûreté), Marlon Humphrey (demi de coin), Brandon Carr (demi de coin), Brandon Boykin (demi de coin)
Départs notables : Steve Smith (receveur), Ricky Wagner (bloqueur), Elvis Dumervil (plaqueur défensif), Kamar Aiken (receveur)
En dépit d’une amélioration de trois victoires par rapport à leur rendement de l’année précédente, la saison 2016 a été une déception pour les Ravens. Le directeur général Ozzie Newsome, parmi les meilleurs hauts décideurs de la NFL, a voulu rectifier le tir en optant pour une stratégie agressive sur le marché de l’autonomie. Il y a donc plusieurs nouveaux visages en défense à Baltimore, à commencer par l’ancien demi de sûreté des Cardinals de l’Arizona Tony Jefferson, qui à 25 ans seulement entame déjà sa cinquième saison chez les professionnels.
En plus des ajouts de Brandon Carr (Dallas) et Brandon Boykin (Pittsburgh), Newsome a continué de fournir des munitions à sa tertiaire en jetant son dévolu sur Marlon Humphrey, du Crimson Tide de l’Alabama, avec le 16e choix au total en avril. On peut facilement comprendre le raisonnement derrière des décisions lorsqu’on considère que l’équipe la plus dangereuse de la division, les Steelers, comptent sur un duo de receveurs agiles et extrêmement difficiles à couvrir en Antonio Brown et Martavis Bryant.
Offensivement, les Ravens ont choisi de pallier la perte du petit guerrier Steve Smith en offrant à Jeremy Maclin une chance de se reprendre après une saison médiocre et ponctuée par les blessures à Kansas City. Son apport au jeu aérien sera important, tout comme celui d’un autre vétéran chevronné, le dynamique Dany Woodhead, qui complètera un tandem avec Terrance West dans le champ-arrière. Les blessures n’ont pas été tendres envers l’ancien des Chargers de San Diego et des Patriots de la Nouvelle-Angleterre, qui a été limité à deux rencontres en 2016, et à trois en 2014.
Élément d’intrigue pour 2017 : Durant une bonne partie de l’entre-saison, l’état de santé du quart Joe Flacco a été une source d’inquiétude à Baltimore. Celui qui entame sa 10e saison dans le circuit Goodell n’appartient pas à l’élite des joueurs à sa position, mais il possède la confiance inébranlable de l’entraîneur John Harbaugh. L’instructeur a assuré qu’il serait à son poste le 10 septembre face aux Bengals de Cincinnati. Le propriétaire Steve Biscotti s’est assuré de rappeler l’importance de Flacco en affirmant : « Il doit nous en donner plus. Je crois que lui-même serait d’accord avec moi. »
Prédiction du RDS.ca : 8 victoires, 8 défaites – 3e rang de la division
Fiche en 2016 : 6-9-1
Ajouts notables : Andre Smith (bloqueur), Kevin Minter (secondeur)
Départs notables : Rex Burkhead (demi offensif), Karlos Dansby (secondeur), Domata Petko (bloqueur), Andrew Whitworth (bloqueur), Kevin Zeitler (garde)
Le facteur « chance » n’a pas été clément envers les Bengals la saison dernière, particulièrement à l’attaque. Après une longue absence de leur ailier rapproché Tyler Eifert, une des meilleures cibles de la NFL dans la zone payante, l’équipe a perdu son receveur étoile A.J. Green et le dynamique demi offensif Giovani Bernard dans le même match à la mi-saison. C’en était trop pour une unité qui avait laissé filer durant la saison morte deux autres cibles sur lesquelles Andy Dalton pouvait se fier, Mohamed Sanu et Marvin Jones fils.
La troupe de Marvin Lewis a tenté de s’ajuster en se fiant davantage sur son attaque au sol, mais les résultats ont été peu inspirants, surtout pour Jeremy Hill, qui ne s’est pas avéré aussi efficace lors des deux dernières campagnes après une saison recrue prometteuse en 2014. Il en a résulté que la formation de l’Ohio a vu sa récolte de victoires fondre de moitié par rapport aux 12 gains obtenus en 2015.
Même s’ils compteront sur les précieux services de Green, Eifert et Bernard, les Bengals ont néanmoins senti la nécessité de diversifier leur attaque via le repêchage. C’est ainsi qu’ils ont fait du receveur John Ross – une véritable fusée sur crampons – et du porteur de ballon Joe Mixon leurs premières sélections en avril, et les deux devraient jouer un rôle immédiat au sein des partants. C’est à souhaiter qu’avec autant de gadgets offensifs, Green sera moins fréquemment assailli de doubles couvertures.
Les statistiques avancées suggèrent que les éléments sont en place pour permettre aux Bengals de redevenir aussi compétitifs que lors de leurs cinq participations consécutives aux éliminatoires entre 2011 et 2015. À commencer par la qualité globale des rivaux figurant à leur agenda : du 5e au 28e calendrier le plus difficile du circuit.
Une des clés pour voir les Bengals rebondir réside dans la qualité des blocs offerts par la ligne offensive. Sans Andrew Whitworth et Kevin Zeitler, qu’on a laissé filer sur le marché de l’autonomie, Dalton pourrait être appelé à quitter sa pochette protectrice plus souvent. Un pari dangereux.
Élément d’intrigue pour 2017 : La confiance témoignée à Marvin Lewis par l’état-major depuis 2003 (14 saisons!) est louable. Mais malgré la qualité de son travail, les résultats en matchs d’après-saison n’ont jamais été à la hauteur. Sans contrat à l’issue de l’année qui s’amorce, la sécurité d’emploi du vétéran instructeur est-elle précaire? Chose certaine, la patience des dirigeants est en train de s’effriter.
Prédiction du RDS.ca : 9 victoires, 7 défaites – 2e rang la division
Fiche en 2016 : 1 victoire, 15 défaites – 4e rang
Ajouts notables : Myles Garrett (ailier défensif), DeShone Kizer (quart), Kevin Britt (receveur), Sammie Coates (receveur), David Njoku (ailier rapproché), J.C. Tretter (centre), Kevin Zeitler (garde), Calvin Pryor (demi de sûreté), Zane Gonzalez (botteur)
Départs notables : Terrelle Pryor (receveur), Robert Griffin III (quart), Josh McCown (quart), Andrew Hawkins (receveur), Gary Barnidge (ailier rapproché), Joe Haden (demi de coin), Jordan Poyer (demi de sûreté), John Greco (bloqueur), Cody Parkey (botteur)
Les Browns ne se sont pas encore donné comme objectif de tenir tête aux autres équipes de l’AFC Nord, ce qui est une bonne chose car l’équipe, malgré des progrès intéressants, manque toujours le talent nécessaire pour s’élever au prochain niveau. De toute façon, peut-on dire que les partisans des Browns ont la patience aiguisée avec une seule présence en éliminatoires en 20 ans... C’était en 2002 et l’équipe avait subi la défaite dès le premier tour.
Dans une NFL où sans cesse les clubs tentent de bâtir une équipe gagnante dans l’immédiat à coups de millions, c’est néanmoins rafraîchissant de voir les dirigeants opter pour l’approche pragmatique et de tenter de bâtir quelque chose solide sur le long terme, un peu à la manière des 76ers de Philadelphie dans la NBA.
Les plus importants points d’interrogation concernaient la position de quart cet été. On a indiqué la sortie à Robert Griffin III et Josh McCown, et lancé une lutte entre le choix de deuxième tour DeShone Kizer, Brock Osweiler et Cody Kessler. C’est finalement le jeune Kizer qui a eu la faveur de l’entraîneur-chef Hue Jackson avec de belles performances en matchs présaison. Il a notamment démontré une chimie avec un autre haut choix de l’équipe, le receveur Corey Coleman. À 21 ans, Kizer sera le premier quart recrue de moins de 28 ans à obtenir un départ lors de la semaine no 1 pour les Browns depuis leur retour dans la ligue, en 1999. Seuls Drew Bledsoe et Matthew Stafford ont amorcé un match dans la NFL à un plus jeune âge.
Si les Browns comptent bâtir avec Kizer à l’attaque, le côté défensif du ballon, lui, sera l’affaire de Myles Garrett au cours des prochaines saisons. Une chose semble évidente : le colosse de six pieds quatre et 272 lbs, tout premier choix au dernier encan amateur, sèmera la terreur chez les quarts adverses. Et personne ne serait étonné s’il créait un impact majeur dans l’unité défensive des Browns dès 2017.
Élément d’intrigue pour 2017 : Les dépenses des Browns sur le marché de l’autonomie ont servi à donner un nouveau souffle à une ligne offensive qui en arraché en 2016. Avec Kevin Zeitler (5 ans/60 M) et J.C. Tretter (3 ans/16,75 M), les brèches seront-elles plus fréquentes pour les demis offensifs Isaiah Crowell et Duke Johnson? Il s’agit ici d’une des clés pour que les Browns passent d’une victoire à quatre ou cinq.
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Prédiction du RDS.ca : 4 victoires, 12 défaites – 4e rang de la division
Fiche en 2016 : 11 victoires, 5 défaites
Ajouts notables : Joe Haden (demi de coin), Coty Sensabaugh (demi de coin), Justin Hunter (receveur), Knile Davis (demi offensif), Vance MacDonald (ailier rapproché), James Conner (demi offensif), T.J. Watt (secondeur)
Départs notables : Markus Wheaton (receveur), DeAngelo Williams (demi offensif), LaDarius Green (ailier rapproché), Sammie Coates (receveur)
Quatre équipes de la NFL ont réussi à cumuler 10 victoires ou plus lors de chacune de trois dernières saisons : les Patriots, les Packers, les Seahawks et… les Steelers. Durant cette période, les Pats ont triomphé deux fois au Super Bowl, les Seahawks ont pris part au match ultime une fois et les Packers ont participé à la finale d’association deux fois. Les Steelers, eux, semblent avancer à leur rythme car ils ont graduellement amélioré leur sort : de la ronde des équipes repêchées en 2014 au deuxième en 2015 à la finale de l’AFC l’an dernier, face aux éventuels champions.
Maintenant que Martavis Bryant a reçu le feu vert pour réintégrer le circuit après une deuxième suspension en autant de saisons, les fameux « Killer B's » (Big Ben, Brown, Bell et Bryant) sont réunis à Pittsburgh. Peu d'équipes peuvent prétendre avoir un quatuor offensif aussi dévastateur que celui des Steelers.
Difficile de savoir encore toute l'étendue des dommages qu'ils peuvent faire aux défenses adverses puisqu'ils ont très peu joué ensemble depuis 2014 entre les frasques de Bryant et des blessures de Bell. Il faut remonter à décembre 2014 pour recenser la dernière rencontre du « Big Four ». On parle ici de 39 matchs consécutifs.
Défensivement, il y a des raisons de douter de la tertiaire des Steelers, tandis que le front défensif, lui, s'annonce excellent. À l'exception du vétéran Mike Mitchell, Pittsburgh se tournera vraisemblablement vers le demi de sûreté de deuxième année Sean Davis, le demi de coin de deuxième année Artie Burns et le demi de coin de troisième année Ross Cockrell. On peut déduire que le directeur général Kevin Colbert, à qui on a récemment accordé une prolongation de contrat, croit que les prouesses offensives de son club camoufleront les problèmes qui pourraient surgir en couvertures de passes, surtout face aux puissantes du circuit.
Élément d'intrigue pour 2017 : La sélection par les Steelers du secondeur T.J. Watt au 30e rang du dernier repêchage était déjà intrigante avant que le frère cadet de J.J. n'en mette plein la vue durant le calendrier préparatoire. Le coordonnateur défensif Keith Butler peut déjà compter sur l'infatigable James Harrison à cette position, mais il ne pourra ignorer Watt bien longtemps s'il démontre le même niveau de jeu en saison régulière.
Prédiction du RDS.ca : 13 victoires, 3 défaites – 1er rang de la division
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