Aperçu de la division Nord de la NFC
NFL dimanche, 1 sept. 2019. 07:30 samedi, 14 déc. 2024. 14:30D'ici au botté inaugural de la saison 2019 de la NFL, le RDS.ca vous propose un survol de chacune des huit divisions du circuit Goodell. Aujourd'hui, un aperçu de la division Nord de la NFC.
Fiche en 2019 : 12 victoires et 4 défaites (1er rang de la division)
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Ajouts notables : Chuck Pagano (coordonnateur défensif), Ha-Ha Clinton Dix (demi de coin), Buster Skrine (demi de coin), Mike Davis (demi-offensif), Cordarelle Patterson (receveur/retourneur), T.J. Clemmings (bloqueur), Kevin Pierre-Louis (secondeur), Eddy Pinerio (botteur), David Montgomery (demi-offensif)
Départs notables : Vic Fangio (coordonnateur défensif), Jordan Howard (demi-offensif), Adrian Amos (maraudeur), Bryce Callahan (demi de coin), Cody Parkey (botteur), Sam Acho (secondeur), Dion Sims (ailier rapproché)
Les Bears de Chicago ont pris toute la NFL par surprise en dominant l’une des divisions les plus relevées du circuit, en route vers 12 victoires en 2018. Il y a un an, qui aurait cru que le nouvel entraîneur-chef de l’équipe Matt Nagy allait réussir à amener l’équipe vers de tel sommet?
Avec l’arrivée de Khalil Mack, l’unité défensive des Bears est devenue la plus dominante de la NFL. Chicago a terminé au premier rang du circuit pour les verges au sol accordés par match (80,0) et pour les points encaissés par rencontre (17,7). Ils ont également dominé la ligue pour les interceptions (27) et les touchés défensifs (5), une saison historique à bien des niveaux. Même si l’équipe a essuyé un dur revers dès son début en éliminatoires contre les Eagles, toutes les raisons sont bonnes pour croire que cette soudaine montée en puissance n’était pas le fruit du hasard.
Malheureusement, le maître d’œuvre de cette défense a quitté sous de nouveaux cieux, alors que le coordonnateur défensif Vic Fangio a accepté le poste d’entraîneur-chef chez les Broncos. Avec lui, Fangio a amené presque tous les entraîneurs défensifs de l’équipe à Denver. C’est l’ancien pilote des Colts Chuck Pagano qui aura la mission de le remplacer sur les lignes de côté.
Si la défense pouvait connaître une petite baisse de régime, on compte beaucoup sur l’essor du jeune quart-arrière Mitchell Trubisky pour aider l’équipe dans ses ambitions de remporter un Super Bowl. Le quart de troisième année n’a toujours pas démontré l’éclat d’un Patrick Mahomes ou d’un Deshaun Watson, tous les deux sélectionnés après le quart des Bears lors du repêchage de 2017.
On ne peut pas dire que Trubisky sera nécessairement mieux entouré que l’an dernier. Les Bears ont envoyé le demi-offensif Jordan Howard aux Eagles. Le champ-arrière sera composé du nouveau venu Mike Davis, de la recrue David Montgomery et de Tarik Cohen. Cordarelle Pattersson s’amène pour donner un coup de pouce aux receveurs Allen Robinson, Anthony Miller et Taylor Gabriel, mais il sera surtout utile sur les unités spéciales comme retourneur de bottés. Miller devrait d'ailleurs prendre plus de place dans l’attaque après une bonne première saison dans la NFL.
Même si la défense a perdu son cerveau en Fangio, le noyau de joueurs reste similaire. L’ailier défensif Khalil Mack, le maraudeur Eddie Jackson et le demi de coin Kyle Fuller V, tous nommés sur la première équipe d’étoiles de la dernière saison mène la meilleure défense de la NFL.
Attendez-vous à ce que la division Nord de la NFC soit beaucoup plus compétitive que l’année passée, mais si on se fie au cliché que les défenses gagnent des championnats, les Bears doivent être considérés parmi les favoris à l’aube de la nouvelle saison. Une constance accrue et de meilleures performances de Trubisky seront cependant essentielles pour venir en aide à une défense qui a vraiment connu une saison d’exception. Il ne faut pas oublier que Trubisky n’a disputé que 14 départs dans la NCAA et 26 matchs dans la NFL, il y avait beaucoup d’apprentissages à faire. À 25 ans, le quart-arrière devra cependant prouver dès cette saison qu’il appartient à l’élite du circuit à son poste. Son entraîneur-chef Matt Nagy vantait d'ailleurs les progressions de son protégé lors de la saison morte.
Élément d’intrigue pour la saison 2019 : Souvenez-vous que les Bears ont été éliminés des dernières éliminatoires après que Cody Parkey eut raté un placement pour la victoire. Le ballon avait frappé les deux poteaux… des images qui hantent toujours les partisans à Chicago. Depuis, les Bears ont libéré Parkey, mais on cherche toujours son remplaçant, et les choix ne sont pas très glorieux. Elliott Fry et Eddy Pineiro se sont livrés une compétition pour l’obtention du poste de botteur. Aucun d’eux n’a jamais effectué un botté dans la NFL. C'est finalement Pineiro qui a gagné le poste. Espérons qu'il est prêt, car la marge de manoeuvre sera mince.
Prédiction du RDS.ca : 11 victoires et 5 défaites (1er rang de la division)
Fiche en 2019 : 8 victoires, 7 défaites et un match nul (2e rang de la division)
Ajouts notables : Josh Kline (garde), Brett Jones (bloqueur), Anthony Harris (maraudeur), Garrett Bradbury (centre), Sean Mannion (quart-arrière), Duke Thomas (demi de coin), Dakota Dozier (garde), Greeg Martini (secondeur), Karter Schult (ailier défensif), Derron Smith (maraudeur), Irv Smith Jr (ailier rapproché)
Départs notables : Sheldon Richardson (plaqueur), Latavius Murray (demi-offensif), Andrew Sendejo (maraudeur), Mike Remmers (garde), Aldrick Robinson (receveur), Brian Robison (ailier défensif), Marcus Sherels (demi de coin), George Iloka (maraudeur), Tom Compton (bloqueur)
Les Vikings du Minnesota avaient leur destin bien en mains pour le dernier match de la saison. Une victoire à la maison contre des Bears qui jouaient un match sans enjeu leur auraient permis de se qualifier pour les éliminatoires. L’équipe a offert une performance lamentable dans les circonstances pour s’incliner 24-10 et voir leur saison se terminer.
Après avoir signé un contrat garanti de 84 M$ sur trois saisons, c’est évidemment le quart-arrière Kirk Cousins qui a pris le blâme pour la décevante saison des Vikings qui ont affiché un dossier de 0-6 contre des équipes du top-10 de la NFL l'an dernier.
Cependant, Cousins n’est pas l’unique responsable de la régression du Minnesota après une superbe saison 2017. Le demi-offensif Dalvin Cook a été considérablement ralenti par les blessures alors que la ligne à l’attaque en a arraché tant dans la protection terrestre qu’aérienne. De l’autre côté, la défense a continué de jouer à un haut niveau, mais elle n’a certainement pas été aussi dominante que la saison précédente.
Avec le salaire qu’il commande, Cousins continuera de recevoir tous les reproches si les Vikings devaient connaître une autre saison décevante, mais il pourra certainement compter sur une attaque améliorée à l’aube de la prochaine saison. Le quart continuera de lancer le ballon à outrance vers Stefon Diggs et Adam Thielem qui ont capté plus de 100 passes et récolté plus de 1000 verges l’an dernier. La ligne à l’attaque a accueilli des renforts nécessaires cet été avec la signature du garde Josh Kline et l’arrivée du centre Garrett Bradbury, repêché au premier tour du dernier repêchage. Une bonne nouvelle pour l’attaque de l’entraîneur-chef Mike Zimmer qui est un adepte du jeu au sol. Si Cook est capable de rester en santé après de graves blessures à ses deux premières saisons, il pourrait accumuler des statistiques impressionnantes.
En défense, le groupe reste pratiquement inchangé depuis plusieurs années. Menés par les Everson Griffen, Erik Kendricks, Harrison Smith et Xavier Rhodes, les Vikings ont des joueurs d’impact à toutes les positions. La défense devrait encore une fois être le point fort de la formation, malgré le départ du plaqueur défensif Sheldon Richardson pour Cleveland.
Il faut garder en mémoire que les Vikings ont affiché un dossier de 13-3 (avec Case Keenum comme partant!) il y a deux saisons. 2018 pourrait n’être qu’un petit accroc dans le parcours d’une équipe qui doit gagner bientôt. Elle regorge de talent, mais on parle d’un groupe plutôt vieillissant.
Dans une division où personne ne se fera de cadeaux, les Vikings devront certainement faire mieux que l’an dernier pour espérer participer aux éliminatoires. Si Kirk Cousins peut jouer à un niveau justifiant son salaire exorbitant, cette équipe n’a aucune limite, mais la route vers le succès ne sera pas aisée et la chute pourrait être brutale.
Élément d’intrigue pour la saison 2019 : L’ancienne gloire de l’Université Floride State Dalvin Cook est à 100% avant le début de la saison, mais pour combien de temps? Après une grave blessure à un genou à sa saison recrue et une blessure à l’aine l’an dernier, on compte sur Cook pour porter le jeu au sol des Vikings à un autre niveau et on lui donnera toutes les chances de briller.
Prédiction du RDS.ca : 9 victoires et 7 défaites (2e rang de la division)
Fiche en 2018 : 6 victoires, 9 défaites et un match nul (3e rang de la division)
Ajouts notables : Matt Lafleur (entraîneur-chef), Za’Darius Smith (secondeur extérieur), Preston Smith (secondeur extérieur), Adrian Amos (maraudeur), Billy Turner (garde), Derrick Jones (demi de coin), Ibraheim Campbell (maraudeur), Markus Jones (secondeur), Malik Taylor (receveur), Rashan Gary (secondeur), Darnell Savage (maraudeur), Jace Sternberger (ailier rapproché)
Départs notables : Clay Matthews (secondeur), Randall Cobb (receveur), Nick Perry (secondeur), Antonio Morrison (secondeur), Mike Daniels (plaqueur), Eric Cotton (ailier défensif), Kapri Bibbs (demi-offensif)
Ça fait maintenant huit ans qu’Aaron Rodgers a remporté son seul titre du Super Bowl. Même si ses exploits sur le terrain ont été nombreux depuis, on aura toujours l’impression que le quart-arrière des Packers n’aura pas exploité tout son potentiel s’il ne remporte pas à nouveau les grands honneurs.
Aaron Rodgers amorce un chapitre déterminant de sa carrière cette saison. À 35 ans, il sera dirigé pour la toute première fois par quelqu’un d’autre que Mike McCarthy avec qui il travaillait depuis ses débuts comme partant dans la NFL.
Sous les ordres du nouvel entraîneur-chef Matt LaFleur, un supposé génie de l’attaque et discipline de Sean McVay, Rodgers tentera de mettre derrière lui deux saisons gâchées par des blessures répétitives. L’orgueilleux quart-arrière sera plus motivé que jamais cette saison, principalement pour montrer que les insuccès récents des Packers reposent plus sur les épaules de McCarthy que sur les siennes.
Outre le changement d’entraîneur-chef au cours de la saison morte, des changements importants ont été apportés à la formation de Green Bay pour donner un coup de main à Rodgers. Deux options s’offrent à une équipe tentant d’aider son quart-arrière; soit en lui donnant des armes offensives ou en lui offrant la possibilité de ne pas avoir à porter l’équipe à lui seul.
L’état-major des Packers semble s’être tourné vers la deuxième option en revampant la défense de l’équipe. La ligne défensive pourra compter sur les nouveaux venus Za’Darius Smith et Preston Smith dans lesquels on a dépensé un total de 120 M$. Avec un tel investissement, on est en droit de penser qu’il y aura beaucoup plus de pression sur les quart-arrières adverses. De plus, Green Bay a mis sous contrat le maraudeur Adrian Amos qui jouait pour les rivaux de Chicago l’an dernier. À tout ça, il faut ajouter les deux derniers choix de première ronde de l’équipe Rashan Gary (secondeur) et Darnell Savage (maraudeur). La défense des Packers est certainement l’une des plus améliorées de la NFL dans les derniers mois, et ce, malgré le départ de l’ancien visage de la défense Clay Matthews vers les Rams de Los Angeles.
Offensivement, Rodgers ne reçoit pas le même genre d’appuis. Outre l’excellent receveur Davante Adams, les cibles de choix ne sont pas nombreuses pour le quart vedette. L’ailier rapproché Jimmy Graham n’est plus le joueur de sa jeunesse alors que les receveurs Marquez Valdes-Scantling, Geronomi Allison et Equanimeous St. Brown ont encore tout à prouver. Si Adams devait se blesser, il y a lieu de s’inquiéter pour le jeu aérien des Packers.
Dans le champ-arrière, il sera intéressant d’observer la progression du demi-offensif Aaron Jones qui affiche une excellente moyenne de 5,5 verges par course en 24 matchs dans la NFL. S’il peut continuer ses succès, il pourrait enlever beaucoup de poids sur les épaules de son quart-arrière.
On peut faire toutes les analyses qu’on veut, mais les Packers, c’est l’équipe d’Aaron Rodgers. Si le quart-arrière est en santé toute l’année, il peut se rétablir comme le meilleur de toute la ligue et porter son équipe jusqu’au bout. Si Rodgers tombe au combat, on devra se tourner vers DeShone Kizer… et qui sait ce qui arrivera.
Élément d’intrigue pour la saison 2019 : Si la relation entre McCarthy et Rodgers captivait l’attention lors des dernières années, celle entre LaFleur et son quart sera scrutée à la loupe toute la saison. Le nouvel entraîneur-chef n’a que 39 ans et il en est à ses premières armes aux commandes d’une équipe. Si les Packers devaient connaître des difficultés, est-ce que Rodgers se montrera patient ou il n'en fera qu'à sa tête? À Green Bay, il n'y a qu'une loi : « Si Aaron va, tout va. »
Prédiction du RDS.ca : 8 victoires et 8 défaites (3e rang de la division)
Fiche en 2019 : 6 victoires et 10 défaites (4e rang de la division)
Ajout notables : Darrell Bevell (coordonnateur offensif), Trey Flowers (ailier défensif), Justin Coleman (demi de coin), Danny Amendola (receveur), Jesse James (ailier rapproché), C.J. Anderson (demi-offensif), Oday Aboushi (garde), Andrew Adams (maraudeur), Tom Savage (quart-arrière), Mike Daniels (plaqueur), T.J. Hockenson (ailier rapproché), Jahlani Tavai (secondeur)
Départs notables : Jim Cooter (coordonnateur offensif), Bruce Ellington (receveur), Glover Quin (maraudeur), T.J. Lang (garde), Trevor Bates (secondeur), Michael Roberts (ailier rapproché), Theo Riddick (demi-offensif)
La première saison de Matt Patricia à Detroit ne s’est pas déroulée comme l’anticipait le nouvel entraîneur-chef. La méthode qu’il amenait de la Nouvelle-Angleterre n’a pas immédiatement fonctionné et l’équipe n’a jamais été dans la course au sein de la division. Patricia aime faire les choses « à l’ancienne » avec des méthodes d’entraînement et des stratégies qui ne plaisent pas à tous. Il a donc fait le ménage en continuant de changer le visage de son équipe au cours de l'été.
L’émule de Bill Belichick est allé chercher des joueurs en terrain connu pour continuer la transformation à la façon Pats. Trey Flowers, Justin Coleman et Danny Amendola, trois anciens Patriots, s’amènent à Detroit comme principales acquisitions au cours de l’été. Flowers est probablement la plus grosse prise. Pour 90 M$, on compte sur lui pour s’établir comme la pièce maîtresse du front défensif.
Matthew Stafford amorce une 11e saison avec les Lions. Incroyable mais vrai, le quart-arrière de 31 ans a amorcé les 128 derniers matchs des siens, une séquence qui s’étire sur huit saisons. Le vétéran tentera de rebondir avec une saison 2018 décevante où il a été incapable de franchir le plateau des 4000 verges de gain aérien pour la première fois depuis 2011.
Même si Calvin Johnson est un lointain souvenir pour Stafford, il pourra s’appuyer sur un groupe de receveurs amélioré par rapport à l’an dernier. Kenny Golladay pourrait véritablement s’établir comme la cible numéro un de Stafford après avoir franchi les 1000 verges l’an dernier. L’équipe a également réglé un problème critique au poste d’ailier rapproché en repêchant T.J. Hockenson au premier tour du repêchage et en signant Jesse James, anciennement des Steelers.
Darrell Bevell occupera le poste de coordonnateur offensif et promet d’utiliser le jeu au sol à profusion. De retour d’une blessure, Kerryon Johnson pourra reprendre où il a laissé pendant les 10 premiers matchs de sa carrière. Après avoir affiché une moyenne de 5,4 verges par course l’an, Johnson sera l’homme de confiance dans le champ-arrière et obtiendra le support du vétéran C.J. Anderson.
La défense devra essuyer la perte du secondeur intérieur Jarrad Davis, blessé au cours des matchs préparatoires. On comptera sur la recrue Jahlani Tavai pour combler cette position importante dans le schéma défensif.
L’arrivée de Flowers aidera certainement une défense où aucun joueur n’a réussi plus de 7,5 sacs l’an dernier. Detroit n’a provoqué que 14 revirements et manque peut-être d’athlètes qui font la différence.
Même en adoptant une vision optimiste des choses, il est difficile de voir comment les Lions pourraient se faufiler en éliminatoires. Les changements ont encore une fois été nombreux durant l’entre-saison. Cette fois, Matt Patricia devra rapidement trouver la recette miracle pour que les Lions puissent surprendre.
Élément d’intrigue pour la saison 2019 : La propriétaire des Lions Martha Ford a congédié l’entraîneur-chef Jim Cadwell après deux saisons consécutives de 9-7 dans cette division très relevée. Il sera intéressant de voir à quel point elle sera patiente avec Patricia si les Lions devaient de nouveau terminer au dernier rang dans la division Nord de la NFC.
Prédiction du RDS.ca : 6 victoires et 10 défaites (4e rang de la division)
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