Aperçu de la division Ouest de l'AFC
NFL jeudi, 30 août 2018. 08:00 samedi, 14 déc. 2024. 13:30D'ici au botté inaugural de la saison 2018 de la NFL, le RDS.ca vous propose un survol de chacune des huit divisions du circuit Goodell. Aujourd'hui, un aperçu de la division Ouest de l'AFC.
Fiche en 2017 : 10 victoires et 6 défaites (1er rang de la division)
Ajouts notables : Sammy Watkins (receveur), Anthony Hitchens (secondeur), David Amerson (demi de coin), Kendall Fuller (demi de coin), Breeland Speaks (ailier défensif), Derrick Nnadi (plaqueur défensif), Dorian O’Daniel (secondeur), Armani Watts (maraudeur)
Départs notables : Alex Smith (quart-arrière), Zach Fulton (garde), Albert Wilson (receveur), Bennie Logan (plaqueur défensif), Tamba Hali (secondeur extérieur/ailier défensif), Marcus Peters (demi de coin), Darrelle Revis (demi de coin)
La troupe à LDT était l’équipe à battre en début de saison l’an dernier. Les Chiefs ont tout défait sur leur passage avec une fiche de 5-0 après les cinq premières semaines. Alex Smith avait des airs de quart-arrière élite et Kareem Hunt rappelait les beaux jours des Larry Johnson, Priest Holmes et Jamaal Charles. Mais voilà, Kansas City a échappé six des sept rencontres suivantes avant de retrouver le succès lors des quatre derniers duels de la saison et de voler le titre de division Ouest de l’AFC.
Kansas City a pris, sans surprise, la décision d’échanger le quart-arrière Alex Smith pour laisser la place au jeune quart Patrick Mahomes. Heureusement pour les Chiefs, les Redskins de Washington ont offert un retour très intéressant pour l’ancien premier choix au total de l’encan 2005, le demi de coin Kendall Fuller. Ce dernier viendra combler le départ du demi de coin étoile Marcus Peters que les Chiefs ont envoyé aux Rams de Los Angeles.
Kareem Hunt est devenu le visage de l’équipe en 2017 avec une saison recrue absolument phénoménale. Les Chiefs ont surfé sur les succès de Hunt tout au long de la saison. Quand il avait du succès, les Chiefs gagnaient, la recette était simple. L’histoire devrait se répéter en 2018, mais il ne faut pas oublier les armes très intéressantes dont le jeune Mahomes disposera par la voie des airs.
Travis Kelce est dans la discussion pour le meilleur ailier rapproché de la ligue et Tyreek Hill est sans doute le joueur le plus explosif de la NFL. Sammy Watkins s’est ajouté au noyau de receveurs après une saison en dents de scie avec les Rams. Watkins est encore très jeune, lui qui a rejoint la ligue en 2014 à l’âge de 21 ans. Depuis, le receveur a combattu les blessures. Il demeure cependant une arme très intéressante pour étirer le terrain, ce qui devrait largement plaire au bras canon de Mahomes, surtout avec Hill de l’autre côté. Seul bémol, le coordonnateur offensif Matt Nagy est devenu entraîneur-chef des Bears de Chicago.
Le retour du général Eric Berry fera un grand bien à la défense des Chiefs. Berry s’est blessé dans le tout premier match de la saison l’an dernier, et son absence sur le terrain a fait mal aux Chiefs particulièrement en milieu de saison, terminant même la campagne à un très décevant 28e rang pour le nombre de verges allouées. Dépourvus d’un choix de première ronde en raison de la transaction qui a amené Mahomes en 2017, les Chiefs n’ont repêché que des joueurs défensifs afin de répondre rapidement à ce besoin. Pas surprenant quand on considère la puissante attaque devant eux.
En principe, KC devrait être dans le coup jusqu’à la fin de la saison pour le titre de la division Ouest de l’AFC. Par contre, il faudra limiter les erreurs, puisque les Broncos de Denver, les Chargers de Los Angeles et les Raiders d'Oakland pourraient ravir le titre de champions de l’une des divisions les plus chaudement disputées année après année.
Élément d'intrigue pour la saison 2018 : Patrick Mahomes est maintenant le shérif en poste à Kansas City. Il n’a cependant qu’un seul match derrière la cravate au cours duquel il a été victime d’une interception. Heureusement pour lui, Mahomes compte sur plusieurs éléments pour l’aider à connaître du succès. Kelce, Hill, Watkins et Hunt seront des cibles fiables auxquelles il pourra se référer à répétitions. Il n’aura aucune raison de forcer le jeu, mais s’il doit le faire, aura-t-il ce qu’il faut?
Prédiction du RDS.ca : 10 victoires et 6 défaites (2e rang de la division)
Fiche en 2017 : 9 victoires et 7 défaites (2e rang de la division)
Ajouts notables : Mike Pouncey (Centre), Virgil Green (ailier rapproché), Caleb Sturgis (botteur de précision), Derwin James (maraudeur), Uchenna Nwosu (secondeur), Justin Jones (plaqueur défensif), Kyzir White (maraudeur)
Départs notables : Antonio Gates (ailier rapproché), Hunter Henry (ailier rapproché / blessure), Matt Slauson (garde), Jeremiah Attaochu (secondeur extérieur / ailier défensif), Jason Verrett (demi de coin / blessure)
Sur papier, les Chargers forment la formation la plus talentueuse dans l’Ouest de l’AFC. Encore faut-il qu’il reste des joueurs à l’issue du camp d’entraînement! L’ailier rapproché prometteur Hunter Henry a subi une déchirure ligamentaire d’un genou et a vu sa saison se terminer avant même qu’elle ne débute. Le demi de coin Jason Verrett est également tombé au combat pour la saison par la suite. Et voilà que le premier choix des Chargers, le maraudeur Derwin James, de même que l’ailier défensif Joey Bosa ont quitté des entraînements en raison de blessure au début du camp. Moins sérieuses dans leur cas, mais toujours inquiétantes.
Il semble y avoir trois certitudes dans la vie, la mort, les impôts et Philip Rivers lancera pour 4000 verges. Depuis 2008, le vétéran quart a lancé pour plus de 4000 verges dans neuf des dix saisons. Chaque année, Rivers a décoché au moins 25 passes de touché. Si vous êtes fan de fantasy, voilà un joueur que vous pourrez obtenir tard et dont la production est quasi assurée. Rivers peut compter sur un excellent support au sol avec le demi offensif Melvin Gordon qui vient de briser la barre des 1000 verges par la course pour la première fois de sa jeune carrière. Gordon a un flair pour la zone de buts, lui qui a inscrit 18 touchés lors des 29 derniers matchs. Le bon vieux Rivers pourra aussi compter sur le très talentueux Keenan Allen qui vient finalement de réussir à jouer une saison complète en santé. Parlant de santé, le jeune receveur Mike Williams (7e choix au total en 2017) pourrait bien obtenir le poste à l’opposé d’Allen. Flanqué d’une charpente de 6 pieds 3 pouces et 220 livres, Williams offre une belle présence à Rivers dans la zone payante. Williams était une des cibles préférées de DeShaun Watson pour l’Université de Clemson en 2016, comme en font foi ses 11 touchés.
En défense, le maraudeur Derwin James représente possiblement le vol du repêchage. Pour une raison qui échappe à l’auteur de ces lignes, le talentueux maraudeur a glissé jusqu’au 17e rang alors que plusieurs voyaient le produit de l’Université Florida State partir dans le top-10, certain même voyant un talent top-5 en lui. Les Chargers étaient déjà établis contre la passe en défense en 2017 et James devrait aider à solidifier cette unité. Il pourrait devenir la prochaine tête d’affiche de cette défense avec le très dangereux duo de Joey Bosa et Melvin Ingram. Les deux colosses ont terrifié les quarts au cours des deux dernières saisons avec 41,5 sacs du quart. C'est par la course que les questions de l'unité défensive des Chargers demeurent. L'an dernier l'équipe possédait la pire moyenne de verges accordées par course.
Par contre, les Chargers ont la très fâcheuse habitude de connaître de lent début de saison (0-4 l’an dernier) et s’ils peuvent remédier à ce problème cette année, la division Ouest de l’AFC devrait logiquement leur appartenir. Il s’agit d’un club largement sous-estimé et qui a tous les éléments pour surprendre et se rendre loin, en commençant bien sûr par un titre de division.
Élément d'intrigue pour la saison 2018 : Est-ce que cette saison représente la dernière chance pour Philip Rivers de s’inviter dans les discussions pour un veston doré? Statistiquement, Rivers (50 348 verges, 342 touchés et 166 interceptions) a connu une aussi belle carrière que ses deux comparses du repêchage de 2004, Ben Roethlisberger (51 065 verges, 329 touchés et 174 interceptions) et Eli Manning (51 682 verges, 339 touchés et 228 interceptions). Mais voilà, Big Ben et le benjamin des Manning ont deux Super Bowl à leur actif. Rivers a eu les armes pour compléter cet exploit en début de carrière avec LaDainian Tomlinson et Antonio Gates. Malheureusement, les Chargers n’ont jamais pu répondre aux attentes. Toutefois l’édition 2018 déborde de talent et la porte est toujours ouverte pour Rivers. C’est le moment où jamais.
Prédiction du RDS.ca : 12 victoires et 4 défaites (1er rang de la division)
Fiche en 2017 : 6 victoires et 10 défaites (3e rang de la division)
Ajouts notables : Jon Gruden (entraîneur-chef), Doug Martin (demi offensif), Jordy Nelson (receveur), Martavis Bryant (receveur), Tahir Whitehead (secondeur), Derrick Johnson (secondeur), Rashaan Melvin (demi de coin), Daryl Worley (demi de coin), Marcus Gilchrist (maraudeur), Kolton Miller (bloqueur), P.J. Hall (plaqueur défensif), Brandon Parker (plaqueur), Arden Key (ailier défensif), Maurice Hurst (plaqueur défensif), Mike Nugent (botteur de précision)
Départs notables : Michael Crabtree (receveur), Denico Autry (ailier défensif), T.J. Carrie (demi de coin), David Amerson (demi de coin), Sebastian Janikowski (botteur de précision), Marquette King (botteur de dégagement), Giorgio Tavecchio (botteur de précision)
Voilà une attaque excitante... en 2014! Bon d’accord, Amari Cooper évoluait dans la NCAA et Derek Carr en était à sa saison recrue, mais je suis certain que les partisans des Raiders aimeraient voir Marshawn Lynch et Jordy Nelson dans leur forme de 2014! Est-ce que Jon Gruden saura rajeunir ses deux vedettes agées? Quoi qu’il en soit, que ce soit les Nelson et Lynch de 2014 ou non, Gruden a dix ans pour trouver une solution lui qui a signé un contrat de 10 ans et 100 millions. Dix ans!
Les deux vétérans ont bien des choses à prouver en 2018. Nelson a connu la pire saison de sa carrière depuis qu’il est partant à temps plein. Pour la première fois de sa carrière, le grand ami d’Aaron Rodgers devait se passer du talentueux numéro 12 et disons que son absence s'est fait ressentir dans les performances du 87. De son côté, Lynch revenait d’une année d’inaction et ses vieilles jambes en ont souffert en première moitié de saison. Le vieux routier a toutefois retrouvé sa touche en deuxième moitié de campagne. On ne sait pas si c’est la semaine de congé ou la fontaine de jouvence de Skittles, mais Lynch a dominé la ligue pour le nombre de verges au sol en deuxième moitié de saison avec 625 verges.
Les Raiders ont joué largement en deçà des attentes en 2017 et Jack Del Rio en a payé le prix. L’ancien entraîneur devenu analyste redevenu entraîneur, Jon Gruden, s’amène donc avec le mandat de redresser le navire. Le directeur général Reggie McKenzie a fait le plein de joueurs qui ont des choses à prouver en ajoutant Nelson, le receveur Martavis Bryant et le demi offensif Doug Martin notamment. Si Gruden parvient à ramener ces joueurs sur la bonne voie, les Raiders pourraient être très surprenants. Derek Carr a démontré qu’il peut être un très bon quart dans cette ligue, Amari Cooper demeure une excellente première cible et Nelson impressionne beaucoup Carr au camp.
Les Raiders ont occupé le 26e rang l’an dernier en défense et force est d’admettre que l’équipe s’est plutôt bien débrouillée pour corriger quelques lacunes par l’ajout de joueurs autonomes comme les secondeurs Tahir Whitehead et Derrick Johnson, de même que le demi de coin Rashaan Melvin. Au repêchage, le support est venu du côté de la ligne défensive avec l’ajout de l’ailier défensif Arden Key et le plaqueur défensif que plusieurs voyaient en première ronde, mais qu’une malformation cardiaque a fait chuter au repêchage, Maurice Hurst.
Un point plus qu'important en défense demeure la décision de Khalil Mack de ne pas se rapporter à l'équipe sans nouveau contrat en poche (NDLR : Cet article a été rédigé avant l'échange envoyage Khalil Mack aux Bears de Chicago). La situation n'est toujours pas réglée à quelques jours du début de la saison et Mack pourrait rater le début de la saison. Sa perte serait immense pour les Raiders.
Malgré les ajouts en défense, il est difficile de croire que dans une division au calibre relevée comme celle-ci, les Raiders pourront se tailler une place en éliminatoires. D’autant plus qu’aucun ajout à l’attaque n’améliore assurément l’équipe. La bande à Gruden a roulé les dés cette saison en espérant avoir un double. La stratégie risque fort davantage d’échouer.
Élément d'intrigue pour la saison 2018 : Jon Gruden peut-il sortir un lapin de son chapeau? Gruden arrive quelque peu comme un sauveur à Oakland. Le charismatique entraîneur revient dans la NFL après neuf ans comme analyste avec un mirobolant contrat de 100 millions de dollars sur 10 ans. Le propriétaire Mark Davis a tenté durant six ans de ramener son ancien pilote à la barre. Maintenant il faudra voir si les années passées loin du terrain auront affecté celui qui a remporté le Super Bowl 37... contre les Raiders!
Prédiction du RDS.ca : 6 victoires et 10 défaites (4e rang de la division)
Fiche en 2017 : 5 victoires et 11 défaites (4e rang de la division)
Ajouts notables : Case Keenum (quart-arrière), Clinton McDonald (plaqueur défensif), Tramaine Brock (demi de coin), Su’A Cravens (maraudeur /secondeur), Jared Veldheer (ligne offensive), Marquette King (botteur de dégagement), Bradley Chubb (secondeur extérieur / ailier défensif), Courtland Sutton (receveur), Royce Freeman (demi offensif), Isaac Yiadom (demi de coin), Josey Jewell (secondeur), DaeSean Hamilton (receveur)
Départs notables : C.J. Anderson (demi offensif), Donald Stephenson (bloqueur), Aqib Talib (demi de coin)
Trevor Siemian, Paxton Lynch. Paxton Lynch, Trevor Siemian. Trevor Lynch, Paxton Siemian... on a tout essayé du côté des Broncos en 2017 au poste de quart et rien n’a fonctionné. La mission de John Elway était donc fort simple, obtenir un quart de qualité avant le début de la saison 2018.
Et ce quart, ce sera Case Keenum. Ce dernier a été étincelant avec les Vikings l’an dernier, amenant la formation du Minnesota jusqu’à une victoire de participer au Super Bowl après avoir vu Sam Bradford tomber au combat. Keenum a connu une carrière exceptionnelle au niveau universitaire et a réécrit le livre des records de la NCAA à lui seul, mais il a longtemps eu de la difficulté à adapter son jeu à la NFL. Considéré comme un quart réserviste toute sa carrière, Keenum entamait cette saison un camp d’entraînement comme partant pour la première fois. Les Broncos ont dû laisser partir le demi offensif C.J. Anderson, qui venait de connaître la meilleure saison de sa carrière, pour faire de la place aux 18 millions que commandera Keenum pour les deux prochaines saisons.
Si la décision d’opter pour Keenum n’a pas fait l’unanimité chez les partisans du « Orange Crush », l’excellent repêchage de l’équipe a ravivé l’espoir. Les Broncos ont été très surpris de voir celui que plusieurs considéraient comme le meilleur joueur défensif du repêchage, Bradley Chubb, être encore disponible au cinquième échelon. Von Miller sautait d’ailleurs de joie après sa sélection. Parions que les doubles et triples couvertures auxquelles il a fait face seront moins présentes avec Chubb à l’opposé.
Denver a également ajouté à son effectif Courtland Sutton et DaeSean Hamilton, deux receveurs qui font des flammèches jusqu’à présent au camp d’entraînement. Elway a également mis la main sur celui qui devrait occuper le poste de demi offensif partant Royce Freeman des Ducks de l’Université d’Oregon au troisième tour. Le talon d’Achille de la formation demeure cependant presque inchangé. Seul Jared Veldheer, qui n’est plus au sommet de sa forme, viendra donner un coup de main à la triste ligne offensive. Si espoir il y a dans le cas des Broncos, c’est que Case Keenum était le meneur l’an dernier pour le ratio d’efficacité sous pression.
En défense, les Broncos ont échangé le vétéran Aqib Talib aux Rams signifiant du même coup la fin de l’époque de la réputée « No Fly Zone ». L’arrivée de Chubb a de quoi réjouir l’organisation puisque ce sera la première fois, depuis la conquête du Super Bowl 50, que Von Miller pourra compter sur un autre chasseur de quart de talent. Shaquil Barrett, Shane Ray et compagnie ont bien fait avec les Broncos au cours des saisons, mais aucun ne possède le talent naturel et le potentiel que Chubb apporte à l’équipe. L’équipe ne se débrouillait pas trop mal pour le nombre de verges accordées l’an dernier (3e dans la NFL), mais pour ce qui est des points accordés, l’équipe s’est pointée au 22e rang de la ligue. Il faut reconnaître que l’équipe possédait l’avant-dernier ratio de la NFL pour le nombre de revirements. Seuls les tristes Browns et leur fiche de 0-16 ont fait pire que les Broncos.
Case Keenum aura donc comme mission de faire bouger les chaîneurs de façon positive et de limiter les revirements. Vance Joseph de son côté, tentera d’éviter aux Broncos de signer deux saisons perdantes de suite pour la première fois depuis 1971 et 1972. À titre comparatif, Tom Brady n’est né qu’en 1977.
Élément d'intrigue pour la saison 2018 : Les Broncos iront là où Keenum les mènera. La grande question demeure est-ce que Keenum est un vrai quart partant dans la NFL où a-t-il profité d’une équipe remplie de talent pour bien paraître? La défense est toujours une des belles unités de la ligue, mais la ligne à l’attaque est tout à fait pitoyable. Les porteurs de ballon n’ont rien prouvé et le duo de receveurs formé de Sanders et Thomas est vieillissant. Si Keenum ne répond pas rapidement présent au défi, les Broncos pourraient bien vivre une autre saison de misère.
Prédiction du RDS.ca : 7 victoires et 9 défaites (3e rang de la division)
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