CLEVELAND - Derek Carr s'est placé au coeur du caucus pour livrer un message. Avec Oakland en déficit par trois points et peu de temps restant au cadran, le week-end dernier face aux Ravens, le quart de deuxième année a dit à sa troupe qu'il fallait y croire.

Carr est ensuite passé de la parole aux actes, guidant les Raiders sur 80 verges pour une montée gagnante.

Selon plusieurs, il a montré le cran qui fait dire qu'un tel quart vient de mériter sa place dans la NFL.

Mais tout cela a été réussi à domicile, et il reste maintenant à faire aussi bien en terre hostile.

Après deux matches sur la côte Ouest, les Raiders (1-1) sortent leurs valises et se dirigent vers Cleveland, où ils tenteront de stopper une série de 11 revers de suite à l'étranger.

Carr était encore avec Fresno State quand les Raiders ont prévalu hors de chez eux, car la série d'insuccès ailleurs qu'à Oakland remonte à novembre 2013.

Après huit défaites en autant de sorties dans les stades adverses, Carr a grandement soif d'une victoire devant des partisans ligués contre lui. Sa philosophie est que les Raiders repartent à zéro, tout simplement.

« Nous savons ce qu'il faut faire pour gagner, a dit Carr. Nous essayons juste de répéter la recette de semaine en semaine. Notre niveau de concentration va être la clé. »

L'entraîneur des Raiders Jack Del Rio, un ancien secondeur, fait écho à ce genre de propos. Selon lui, le succès à l'étranger n'a rien à voir avec les fuseaux horaires ou des changements aux périodes de sommeil.

« Tout se joue au niveau mental, dit-il. Nous travaillons sur ce qu'il faut pour être un bon club, et ça inclut de jouer avec conviction à l'étranger. La foule va être bruyante et plusieurs choses vont jouer contre vous, mais nous voulons atteindre un point où peu importe tout ça, c'est nous qui imposons le rythme. »

Ce qui aiderait à ce niveau, ce serait de rabattre le quart adverse au sol, un aspect qui manque aux Raiders à ce point-ci. Pour la première fois depuis que les sacs sont reconnus comme une statistique (depuis 1982), ils ont été blanchis à ce niveau dans leurs deux premiers matches d'une saison.

Du côté des Browns (1-1), la première victoire de Johnny Manziel, incluant deux longues passes de touché à Travis Benjamin, n'a pas suffi à faire de lui un partant. Le club se tourne à nouveau vers le quart Josh McCown, qui a subi une commotion cérébrale lors du premier match de la saison.