Il serait facile de croire que les Buccaneers de Tampa Bay ont mis toute la gomme pour attirer le légendaire Tom Brady dans leur giron. Et pourtant, l’état-major des Bucs n’a pas eu à faire dans la démesure. En fait, tout indique que c’est Brady lui-même qui a vendu le projet à la formation floridienne.

Au micro de l’émission Get Up du réseau ESPN, le directeur général Jason Licht a raconté lundi que durant leur premier entretien téléphonique suivant l’ouverture du marché de l’autonomie, le 18 mars, c’est plutôt Brady qui a sorti les principaux arguments de vente. Avant cette date, les DG de la NFL pouvaient seulement discuter avec les agents des joueurs pour dresser un portrait général de leurs intentions.

« Nous avons eu une excellente conversation, lui, Bruce (Arians) et moi. Nous avons parlé avec Tom pendant une heure et demie. Il s’est assuré de souligner à quel point il était très, très intéressé à se joindre à notre équipe, a affirmé Licht. C’était quasiment un exercice de recrutement de sa part! »

« Lors de l’entretien suivant, on confirmait la signature du contrat. Mais c’est vraiment ce premier appel qui nous a persuadés que nous l’avions avec nous. »

Licht s’est toutefois empressé d’ajouter que la campagne de séduction n’était pas nécessaire de la part de Brady. Déjà, Arians et lui avaient identifié le quart six fois champion du Super Bowl comme la meilleure option parmi les joueurs autonomes, s’il devait devenir disponible. Au début, ce scénario semblait peu probable aux yeux des dirigeants des Bucs.

Au camp d’évaluation de la NFL en février, Arians avait lancé en riant « Tom Brady » lorsqu’on lui a demandé s’il y avait un quart-arrière pour lequel son téléphone serait toujours ouvert.

En dépit du fait que Tampa a raté les éliminatoires chaque année depuis 2007, Brady a senti que c’était une destination de choix pour lui pour plusieurs raisons : la possibilité de collaborer avec Arians, celle d’avoir à sa disposition les receveurs Mike Evans et Chris Godwin, et celle de demeurer sur la côte Est, où il compte beaucoup de famille, particulièrement dans l’État de New York.