Mathieu Betts veut miser sur son expérience pour faire sa place
Pour la deuxième fois de sa carrière, Matthieu Betts essaye de se tailler un poste avec une équipe de la NFL, cette fois avec les Lions de Detroit.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça semble bien parti pour le chasseur de quarts québécois. Plus tôt au mois de juin, l'entraîneur-chef des Lions Dan Campbell avait lancé des fleurs au Québécois.
« Je vous dirais qu'il a plus de polyvalence que je ne l'avais imaginé », avait déclaré Campbell aux journalistes affectés à la couverture des Lions.
« Nous lui demandons de faire certaines choses au poste de secondeur intérieur où, oui, il doit mettre de la pression, mais il est aussi en couverture. Je vais vous dire, il a de bonnes hanches pour un gros bonhomme. Il peut courir, et il est intelligent. Il y a donc de la polyvalence. »
Bien au fait des éloges de Campbell, Betts désire garder la pédale au plancher.
« C'est positif, mais le football est une business quotidienne. Tant mieux si j'ai fait de bonnes choses, mais ce qui va compter, ce sont les choses que je ferai bien dans le futur. Que ce soit au camp d'entraînement ou dans les matchs préparatoires. C'est toujours à répéter », a confié Betts à notre collègue Jean-Christophe Bertrand dans le cadre du tournoi de golf du demi de coin des Commanders de Washington, Benjamin St-Juste.
Le Montréalais n'en est pas à sa première tentative de se tailler une place dans une équipe de la NFL. En 2019, il n'avait pas réussi à convaincre les Bears de le garder avec eux. Par contre, depuis, il s'est passé bien des choses.
« Je ne peux pas dire qu'il y a une chose apprise qui change tout pour moi. Mais le bagage au fil des années en jouant avec de meilleurs joueurs et contre de meilleurs joueurs, en côtoyant différents entraîneurs, est une accumulation qui me permet de devenir meilleur comme joueur. Dans ma situation de joueur qui arrive de la LCF, je crois que ma polyvalence peut jouer en ma faveur. C'est du football... la seule chose qu'on peut faire, c'est d'être bon au football. »
Avec les Lions, Betts aura la chance de côtoyer Aidan Hutchinson dont la réputation de chasseur de quarts n'est plus à faire.
« Je peux regarder ce qu'il fait de bien, sans nécessairement l'imiter. Je peux ajuster des trucs dans mon jeu. Je ne veux pas faire comme Hutchinson ou un autre bon joueur dans l'équipe. Je veux me concentrer sur ce que je fais de bien », a confié Betts.
Et lors du premier match préparatoire des Lions, contre les Jets de New York, Betts aimerait bien plaquer son ancien quart-arrière avec les Lions de la Colombie-Britannique Nathan Rourke.
« C'est sûr que ça serait sur ma liste de choses à réaliser », rigole Betts.