NEW YORK - Les Jets de New York envisagent la saison 2014 avec optimisme. Leur objectif: atteindre les éliminatoires pour la première fois depuis la campagne 2010, la disette de trois ans étant la plus longue depuis que Woody Johnson est devenu propriétaire de l'équipe en 2000.

La saison dernière, les Jets ont montré une fiche respectable de 8-8, malgré le rendement instable de Geno Smith et l'absence d'éléments fiables pour des gros jeux. Avec trois gains à leurs quatre derniers matches ils ont préservé l'emploi de Rex Ryan, Johnson n'étant pas encore prêt à appuyer sur le bouton « grand ménage ».

On s'attend tout de même à mieux cette fois-ci, d'autant plus que le d.g. John Idzik semble avoir pallié à ce qui a fait défaut.

Le groupe surnommé « Gang Green » compte maintenant sur le demi offensif Chris Johnson, l'ailier espacé Eric Decker, le quart Michael Vick et une douzaine de choix au dernier repêchage - certains d'entre eux, incluant le demi de sûreté Calvin Pryor, l'ailier rapproché Jace Amaro et un demi de coin, Dexter McDougle, pourraient d'ailleurs avoir beaucoup de temps de jeu.

Il reste que les Jets devront jouer au-delà de décembre, sinon la patience de Johnson pourrait bien avoir ses limites.

Ryan a été sous pression pendant une bonne part de sa cinquième saison avec les Jets, et ce n'est qu'après le dernier match qu'on a annoncé son retour comme entraîneur. Son contrat a été prolongé à long terme quelques semaines peu après, mais les résultats vont devoir refléter une telle marque de confiance.

Vick a été engagé comme réserviste d'expérience, qui pourrait saisir sa chance si Smith se blessait ou offrait du jeu décevant.

Le vétéran de 34 ans est familier avec le coordonnateur offensif Marty Mornhinweg, ayant travaillé avec lui à Philadelphie, et il croit avoir encore beaucoup à offrir. Smith a toutefois une certaine longueur d'avance pour mériter le poste de partant, s'il continue de progresser.

Pendant la saison morte, Johnson a été limité par sa récupération d'une opération au genou; en santé, il pourrait être la clé d'une attaque améliorée.

Il n'est peut-être plus le même qu'en 2009 (une récolte de 2006 verges au sol), mais il est rapide et peut signer des coups de théâtre après avoir capté des passes de moyenne distance. Lui, Chris Ivory et Bilal Powell pourraient être un très bon trio de porteurs de ballon.

Decker, qui vient de connaître deux grosses saisons avec Peyton Manning à Denver, devra quant à lui établir une complicité avec Smith au fil du camp, qui va s'amorcer ce jeudi à Cortland, dans l'ouest de l'état de new York.