FLOWERY BRANCH, Ga. - Les Falcons d'Atlanta seront de retour chez eux ce week-end, contre les Bears de Chicago, mais ça ne va pas durer longtemps.

Après le match de dimanche au Georgia Dome, les Falcons (2-3) n'y joueront pas avant le 23 novembre, face aux Browns.

L'intervalle devrait déterminer si on les verra en éliminatoires ou pas.

Dans ce contexte, ils peuvent difficilement se permettre un revers face aux Bears (2-3), dans un choc entre deux clubs ayant perdu leurs deux derniers matchs.

« C'est une grande fierté pour nous de défendre le Dome, a dit l'ailier rapproché Levine Toilolo. Et cette fois-ci on peut dire que l'enjeu est un peu plus grand, alors il faut être à la hauteur. »

Les Falcons vont vivre la plus longue période sans match à la maison de leur histoire, soit 42 jours.

Ce serait toute une commande pour n'importe quelle équipe, mais c'est encore plus vrai pour Atlanta, qui a perdu 10 de ses 11 derniers matches dans les stades adverses.

Les quatre prochains matchs auront lieu à ciel ouvert et dans ce contexte précis, les Falcons ont été vaincus à leurs neuf dernières sorties. Leur dernier gain du genre est survenu il y a près de deux ans, à Tampa.

La séquence à venir inclut un match « à domicile » au Wembley Stadium de Londres le 26 octobre, face aux Lions.

Les Falcons ont montré des visages bien différents à l'intérieur ou en dehors du Georgia Dome, cette saison. Dans leurs deux gains en autant d'occasions à la maison, ils ont récolté en moyenne 46,5 points et 528 verges, contre les Saints et les Bucs.

Mais ailleurs, ils n'ont pu faire mieux que des moyennes de 19,3 points et 372 verges, s'inclinant à Cincinnati, au Minnesota et au Meadowlands (Giants).

Le quart Matt Ryan a les chiffres comparatifs qu'on soupçonne. Il a complété 77,6 pour cent de ses passes au Georgia Dome pour 734 verges, avec six passes de touché et aucune interception.

En terre hostile, par contre, il n'a réussi que 60 pour cent de ses passes pour 845 verges, avec cinq passes de touché et six interceptions.

« J'aimerais bien qu'on puisse identifier ce qui fait défaut à l'étranger, a dit Ryan. C'est sûr que c'est un peu plus facile de communiquer dans notre stade. La foule est plus calme quand nous avons le ballon, et ça nous aide jusqu'à un certain point. Mais peu importe où nous jouons, nous devons être plus constants. »