Qui est le meilleur: Brady ou McNabb?
Football vendredi, 4 févr. 2005. 18:58 samedi, 14 déc. 2024. 17:53
JACKSONVILLE (PC) - Personne n'a mieux personnifié les Patriots de la Nouvelle-Angleterre et les Eagles de Philadelphie cette semaine que leurs quarts respectifs, Tom Brady et Donovan McNabb.
Dimanche soir, vers 23 heures, Brady aura sa troisième bague du Super Bowl ou bien McNabb aura sa première. Le premier est-il si supérieur au second, ou bien les titres sont-ils pour les quarts - plus que tout autre joueur - l'unique instrument de mesure de leur carrière?
La question mérite d'être posée, deux fois plutôt qu'une.
Dans le coin bleu: Tom Brady, 27 ans, cinq saisons d'expérience.
Dans le coin vert: Donovan McNabb, 28 ans, six ans de métier.
Si les Patriots gagnent, Brady empochera le laissez-passer pour le Temple de la Renommée remis le plus tôt dans une carrière: trois bagues du Super Bowl jumelées à deux titres de joueur par excellence de la classique - qui sait, peut-être un troisième? - devraient s'avérer suffisantes. McNabb aimerait bien gagner une première bague, mais advenant une défaite des Eagles il devra repasser.
Brady présente une moyenne en carrière de passes complétées de 61,6 pour cent, avec 97 passes de touché et 52 interceptions en quatre années - il n'a lancé que trois passes à sa première saison. Son coéficient d'efficacité est de 87,5.
McNabb a complété 58,5 pour cent de ses passes et il a un meilleur ratio touchés-interceptions avec 118 passes de touché pour 57 interceptions. Son coéfficient est de 83,9.
Rayon statistiques, aucun ne se démarque de l'autre de façon nette.
Brady a des nerfs d'acier, McNabb est l'un des quarts les plus complets de la ligue. Pourtant, McNabb laissera une marque bien moins indélébile au terme de sa carrière s'il ne la couronne pas d'un titre. Et il le sait.
"Je trouve injuste que l'on définisse l'héritage d'un athlète seulement par son nombre de bagues", a-t-il répété plusieurs fois cette semaine, comme pour valider sa carrière.
"Il y a plein de grands joueurs qui n'ont jamais disputé la rencontre."
Il est vrai que les occasions sont rares, mais il ne faut pas rater sa chance. Dan Marino, qui recevra la confirmation de son intronisation au Temple la Renommée, samedi, à Jacksonville, demeure le plus bel exemple.
En dépit de huit mille millions de passes complétées et de verges amassées, des records offensifs qui ne seront probablement jamais battus, le nom de Marino est peu évoqué dans les conversations quand vient le temps de parler des grands de l'histoire.
C'est cette semaine, avec 4000 journalistes spécialisés en football réunis à Jacksonville, que l'on peut le mesurer. La seule mention du nom de Marino a été celle insérée dans le livre d'information de la NFL pour annoncer la conférence de samedi.
Steve Young, qui pourrait bien être intronisé lui aussi, est un nom qui vient plus facilement en tête quand vient le temps d'évaluer un quart complet, tenace, mobile, au bras puissant et qui n'a peur de rien. Un Donovan McNabb, quoi...
Vendredi matin, The Times-Union, un quotidien de la Floride, soulignait l'apport des héros immortels du Super Bowl. Cinq noms étaient évoqués. Celui de Marino, qui y a pourtant participé, n'y était pas. L'analyse, intéressante, ne mesurait pas que le nombre de bagues, sinon, Joe Montana et Terry Bradshaw, classés deuxième et troisième, auraient été en tête de peloton avec quatre conquêtes chacun.
Non, c'est Joe Namath - qui n'a participé qu'à un Super Bowl - qui a été classé au sommet, dans la mesure ou son impact a modifié le jeu et le circuit. Marino aussi, a eu une chance. Tiens, derrière Namath, Montana et Bradshaw, se trouvaient John Elway, le contemporain de Marino, et... Tom Brady.
McNabb n'a pas le choix. A tort ou à raison, l'histoire se souvient principalement des gagnants. Surtout pour le meneur de jeu d'une équipe. La bague, finalement, est bel et bien le seul instrument de mesure.
Dimanche soir, vers 23 heures, Brady aura sa troisième bague du Super Bowl ou bien McNabb aura sa première. Le premier est-il si supérieur au second, ou bien les titres sont-ils pour les quarts - plus que tout autre joueur - l'unique instrument de mesure de leur carrière?
La question mérite d'être posée, deux fois plutôt qu'une.
Dans le coin bleu: Tom Brady, 27 ans, cinq saisons d'expérience.
Dans le coin vert: Donovan McNabb, 28 ans, six ans de métier.
Si les Patriots gagnent, Brady empochera le laissez-passer pour le Temple de la Renommée remis le plus tôt dans une carrière: trois bagues du Super Bowl jumelées à deux titres de joueur par excellence de la classique - qui sait, peut-être un troisième? - devraient s'avérer suffisantes. McNabb aimerait bien gagner une première bague, mais advenant une défaite des Eagles il devra repasser.
Brady présente une moyenne en carrière de passes complétées de 61,6 pour cent, avec 97 passes de touché et 52 interceptions en quatre années - il n'a lancé que trois passes à sa première saison. Son coéficient d'efficacité est de 87,5.
McNabb a complété 58,5 pour cent de ses passes et il a un meilleur ratio touchés-interceptions avec 118 passes de touché pour 57 interceptions. Son coéfficient est de 83,9.
Rayon statistiques, aucun ne se démarque de l'autre de façon nette.
Brady a des nerfs d'acier, McNabb est l'un des quarts les plus complets de la ligue. Pourtant, McNabb laissera une marque bien moins indélébile au terme de sa carrière s'il ne la couronne pas d'un titre. Et il le sait.
"Je trouve injuste que l'on définisse l'héritage d'un athlète seulement par son nombre de bagues", a-t-il répété plusieurs fois cette semaine, comme pour valider sa carrière.
"Il y a plein de grands joueurs qui n'ont jamais disputé la rencontre."
Il est vrai que les occasions sont rares, mais il ne faut pas rater sa chance. Dan Marino, qui recevra la confirmation de son intronisation au Temple la Renommée, samedi, à Jacksonville, demeure le plus bel exemple.
En dépit de huit mille millions de passes complétées et de verges amassées, des records offensifs qui ne seront probablement jamais battus, le nom de Marino est peu évoqué dans les conversations quand vient le temps de parler des grands de l'histoire.
C'est cette semaine, avec 4000 journalistes spécialisés en football réunis à Jacksonville, que l'on peut le mesurer. La seule mention du nom de Marino a été celle insérée dans le livre d'information de la NFL pour annoncer la conférence de samedi.
Steve Young, qui pourrait bien être intronisé lui aussi, est un nom qui vient plus facilement en tête quand vient le temps d'évaluer un quart complet, tenace, mobile, au bras puissant et qui n'a peur de rien. Un Donovan McNabb, quoi...
Vendredi matin, The Times-Union, un quotidien de la Floride, soulignait l'apport des héros immortels du Super Bowl. Cinq noms étaient évoqués. Celui de Marino, qui y a pourtant participé, n'y était pas. L'analyse, intéressante, ne mesurait pas que le nombre de bagues, sinon, Joe Montana et Terry Bradshaw, classés deuxième et troisième, auraient été en tête de peloton avec quatre conquêtes chacun.
Non, c'est Joe Namath - qui n'a participé qu'à un Super Bowl - qui a été classé au sommet, dans la mesure ou son impact a modifié le jeu et le circuit. Marino aussi, a eu une chance. Tiens, derrière Namath, Montana et Bradshaw, se trouvaient John Elway, le contemporain de Marino, et... Tom Brady.
McNabb n'a pas le choix. A tort ou à raison, l'histoire se souvient principalement des gagnants. Surtout pour le meneur de jeu d'une équipe. La bague, finalement, est bel et bien le seul instrument de mesure.