DETROIT - La situation a un air de déjà-vu pour Matthew Stafford et les Lions de Detroit. L'équipe est en bonne position pour se qualifier pour les éliminatoires, mais après quelques contre-performances, elle est loin d'en être assurée.

Les Lions avaient raté une pareille occasion en 2013, et l'équipe de 2014 est suffisamment instable pour que ses partisans frustrés doutent de sa capacité à se qualifier.

« Personne n'est plus heureux que nous d'avoir un match jeudi. Nous sommes prêts à y aller et jouer », a déclaré Stafford.

« De toute évidence, une défaite est toujours décevante. Perdre deux matchs de suite l'est encore davantage. »

Detroit a perdu son premier rang après des défaites en Arizona et en Nouvelle-Angleterre. L'équipe ressent donc de la pression pour sa série de trois matchs à domicile qui commencera jeudi contre les Bears de Chicago.

Les Lions sont favoris pour ce match de l'Action de grâce américaine. Ils se mesureront par la suite à Tampa Bay et au Minnesota. Mais s'ils perdent même un seul de ces matchs, les Lions (7-4) pourraient se retrouver dans l'eau chaude.

Lors de leur dernier match contre les Bears, les Lions l'avaient emporté 21-19 pour compléter un balayage en 2013. Detroit présentait alors une fiche de 6-3, mais des défaites lors de six de ses sept derniers matchs ont exclu l'équipe des éliminatoires.

La fiche de 7-2 que l'équipe a présenté en début d'année ne garantissait donc rien.

Chicago (5-6) semblait exclue de la course aux séries après avoir accordé plus de 50 points aux Patriots et aux Packers lors de deux matchs consécutifs. Depuis, les Bears ont cependant battu le Minnesota et Tampa Bay. Après l'affrontement contre les Lions cette semaine, Chicago jouera trois de ses quatre derniers matchs à domicile.

Les éliminatoires sont encore loin d'être à leur portée, mais le pire pourrait être passé pour les Bears.

« Je crois qu'il faut donner le crédit à nos entraîneurs et nos joueurs, pour avoir réussi à tout mettre derrière nous et à retourner au travail », a dit l'entraîneur des Bears, Marc Trestman.

« La chose qui est demeurée constante pour notre équipe de football jusqu'à maintenant est le fait que peu importe si nous perdions ou gagnions, nos gars sont revenus et ont travaillé. On ne pouvait pas deviner pendant la semaine si nous avions gagné ou perdu le dernier match. »