Un gros objectif à la portée des Texans
Football jeudi, 8 déc. 2011. 17:24 samedi, 14 déc. 2024. 06:51
CINCINNATI - Andy Dalton est conscient de la valeur de ce match pour l'équipe de sa ville natale.
Le quart recrue des Bengals de Cincinnati originaire de la banlieue de Houston avait 14 ans lorsque la ville a obtenu une équipe d'expansion pour remplacer les défunts Oilers. Dalton a assisté à de nombreux matchs au Reliant Stadium - qui se trouvait à environ 15 minutes de chez lui - et a encouragé son équipe lorsqu'elle connaissait du succès, mais surtout des déboires.
Il y a eu cette victoire éclatante de 19-10 contre les Cowboys de Dallas lors du premier match de saison régulière de l'histoire de la concession en 2002, celle dont la majorité des partisans de l'équipe se souviennent encore aujourd'hui. Il y a eu cette saison atroce une fiche épouvantable de 2-14 en 2005 et les nombreux effrondrements qui se sont traduits en défaites crève-coeur les empêchant de participer aux éliminatoires.
Cependant, les Texans sont sur le point de s'assurer d'un premier titre de section.
Les Texans (9-3) peuvent être sacrés champions de la section sud de l'Association américaine et obtenir leur premier laissez-passer pour les éliminatoires en disposant de Dalton et des Bengals (7-5), à condition que les Titans du Tennessee s'inclinent à domicile contre les Saints de La Nouvelle-Orléans dimanche. Dalton sait ce que cette possibilité représente pour les gens de Houston.
«Je crois qu'on a vu ce que les Texans peuvent faire, a confié l'ex-quart de l'Université Texas Christian. Ils sont passés près, et ils jouent vraiment bien cette saison.»
Ils se dirigent maintenant vers Cincinnati pour y affronter une jeune équipe qui commence à manquer de temps.
Dalton a décoché son lot de passes en direction du premier choix de repêchage A.J. Green, et les Bengals ont bénéficié d'un début de calendrier relativement facile pour se retrouver, à la surprise générale, au coeur de la course aux éliminatoires. Ils étaient impliqués dans une course dans la section nord de l'Association américaine jusqu'à ce qu'ils entament une série de matchs contre des rivaux des autres sections.
Ils se sont inclinés trois fois en quatre affrontements une fois contre les Ravens de Baltimore et deux fois contre les Steelers de Pittsburgh et se sont retrouvés au sein d'un groupe d'équipes espérant obtenir le dernier laissez-passer de l'Américaine, alors qu'il reste un mois à faire au calendrier régulier.
Ils sont aussi sur le point de manquer de temps pour convaincre leurs partisans de revenir au stade. Il y aura des milliers de sièges vides au Paul Brown Stadium dimanche, pour la sixième fois au cours des sept derniers duels. La seule salle comble qu'ils ont eue fut lors de la visite des Steelers, et les gradins étaient remplis de spectateurs faisant virevolter la fameuse 'Terrible Towel'. Et les Steelers ont gagné.
«On a des partisans loyaux, et on en a d'autres qui ont carrément cessé d'y croire, a expliqué le joueur de ligne défensive Domata Peko. On doit les reconquérir en remportant des matchs. C'est la seule façon d'y parvenir.»
C'est totalement l'inverse à Houston, où les gens sont captivés par une équipe qui a démontré sa persévérance dans l'adversité. Les Texans ont remporté six matchs consécutifs, en dépit du fait qu'ils en soient rendus à leur troisième quart en autant de rencontres.
Matt Schaub s'est blessé à un pied dans une victoire, le substitut Matt Leinart s'est blessé à une épaule dans le match suivant et la recrue T.J. Yates un choix de cinquième ronde a mené les Texans à un gain de 17-10 la semaine dernière, leur assurant du même coup la deuxième fiche gagnante de l'histoire de 10 saisons de la concession.
«Il y a eu des nuits blanches, je peux vous l'assurer, a reconnu l'entraîneur-chef Gary Kubiak. La photo d'équipe avec nos quarts de cette saison est déjà dépassée. Je n'ai jamais dû composer avec autant de quarts au sein d'une seule équipe. C'est tout un défi.
«Mais ça, c'est l'adversité qui règne dans cette ligue et lorsqu'on est capable de la combattre, alors on connaît quelques bonnes saisons. Et lorsqu'on ne peut s'en sortir, et bien ça te force à offrir le meilleur de toi-même.»
Le quart recrue des Bengals de Cincinnati originaire de la banlieue de Houston avait 14 ans lorsque la ville a obtenu une équipe d'expansion pour remplacer les défunts Oilers. Dalton a assisté à de nombreux matchs au Reliant Stadium - qui se trouvait à environ 15 minutes de chez lui - et a encouragé son équipe lorsqu'elle connaissait du succès, mais surtout des déboires.
Il y a eu cette victoire éclatante de 19-10 contre les Cowboys de Dallas lors du premier match de saison régulière de l'histoire de la concession en 2002, celle dont la majorité des partisans de l'équipe se souviennent encore aujourd'hui. Il y a eu cette saison atroce une fiche épouvantable de 2-14 en 2005 et les nombreux effrondrements qui se sont traduits en défaites crève-coeur les empêchant de participer aux éliminatoires.
Cependant, les Texans sont sur le point de s'assurer d'un premier titre de section.
Les Texans (9-3) peuvent être sacrés champions de la section sud de l'Association américaine et obtenir leur premier laissez-passer pour les éliminatoires en disposant de Dalton et des Bengals (7-5), à condition que les Titans du Tennessee s'inclinent à domicile contre les Saints de La Nouvelle-Orléans dimanche. Dalton sait ce que cette possibilité représente pour les gens de Houston.
«Je crois qu'on a vu ce que les Texans peuvent faire, a confié l'ex-quart de l'Université Texas Christian. Ils sont passés près, et ils jouent vraiment bien cette saison.»
Ils se dirigent maintenant vers Cincinnati pour y affronter une jeune équipe qui commence à manquer de temps.
Dalton a décoché son lot de passes en direction du premier choix de repêchage A.J. Green, et les Bengals ont bénéficié d'un début de calendrier relativement facile pour se retrouver, à la surprise générale, au coeur de la course aux éliminatoires. Ils étaient impliqués dans une course dans la section nord de l'Association américaine jusqu'à ce qu'ils entament une série de matchs contre des rivaux des autres sections.
Ils se sont inclinés trois fois en quatre affrontements une fois contre les Ravens de Baltimore et deux fois contre les Steelers de Pittsburgh et se sont retrouvés au sein d'un groupe d'équipes espérant obtenir le dernier laissez-passer de l'Américaine, alors qu'il reste un mois à faire au calendrier régulier.
Ils sont aussi sur le point de manquer de temps pour convaincre leurs partisans de revenir au stade. Il y aura des milliers de sièges vides au Paul Brown Stadium dimanche, pour la sixième fois au cours des sept derniers duels. La seule salle comble qu'ils ont eue fut lors de la visite des Steelers, et les gradins étaient remplis de spectateurs faisant virevolter la fameuse 'Terrible Towel'. Et les Steelers ont gagné.
«On a des partisans loyaux, et on en a d'autres qui ont carrément cessé d'y croire, a expliqué le joueur de ligne défensive Domata Peko. On doit les reconquérir en remportant des matchs. C'est la seule façon d'y parvenir.»
C'est totalement l'inverse à Houston, où les gens sont captivés par une équipe qui a démontré sa persévérance dans l'adversité. Les Texans ont remporté six matchs consécutifs, en dépit du fait qu'ils en soient rendus à leur troisième quart en autant de rencontres.
Matt Schaub s'est blessé à un pied dans une victoire, le substitut Matt Leinart s'est blessé à une épaule dans le match suivant et la recrue T.J. Yates un choix de cinquième ronde a mené les Texans à un gain de 17-10 la semaine dernière, leur assurant du même coup la deuxième fiche gagnante de l'histoire de 10 saisons de la concession.
«Il y a eu des nuits blanches, je peux vous l'assurer, a reconnu l'entraîneur-chef Gary Kubiak. La photo d'équipe avec nos quarts de cette saison est déjà dépassée. Je n'ai jamais dû composer avec autant de quarts au sein d'une seule équipe. C'est tout un défi.
«Mais ça, c'est l'adversité qui règne dans cette ligue et lorsqu'on est capable de la combattre, alors on connaît quelques bonnes saisons. Et lorsqu'on ne peut s'en sortir, et bien ça te force à offrir le meilleur de toi-même.»