Une glissade annoncée pour les Vikings?
Football mardi, 3 août 2010. 20:23 mercredi, 11 déc. 2024. 18:50
Si Brett Favre va de l'avant avec son message texte et décide d'officialiser sa retraite, les Vikings du Minnesota pourraient rapidement dégringoler au classement de la division Nord de la conférence Nationale.
Une glissade liée au fait que la balance du pouvoir passerait alors entre les mains des Cowboys de Dallas, des Saints de la Nouvelle-Orléans et des Falcons d'Atlanta.
La décision de Favre aura un impact direct sur le déroulement des hostilités dans la conférence Nationale. C'est probablement pourquoi la direction des Vikings a dû se regrouper mardi afin de convaincre le no 4 de retarder le moment où il se retirera. Avec Favre, les Vikings forment une équipe capable de gagner douze victoires et peuvent du même coup entretenir un espoir légitime de se rendre au Super Bowl. Sans leur quart-arrière vedette, les Vikings devront vraisemblablement se bousculer pour obtenir l'une des dernières places disponibles donnant accès aux séries éliminatoires.
À l'instar des autres quarts-arrières dominants dans la NFL, Favre permet à son attaque d'ajouter cinq à six points de plus par match. En 2008, avec Gus Frerotte et Tarvaris Jackson agissant à titre de généraux de leur offensive, les Vikings ont réussi à gagner le titre de leur division en compilant un dossier de 10-6. À l'époque, on disait principalement des Vikings qu'ils formaient une équipe axée sur le jeu au sol, Adrian Peterson transportant l'attaque sur ses épaules. Minnesota marquait alors une moyenne de 23,7 points par rencontre.
L'an dernier, les 29,4 points par match inscrits sous la gouverne de Favre ont aidé les Vikings à atteindre le match de la finale de l'association Nationale. Il va sans dire que cet exploit sera difficile à répéter si Jackson ou Sage Rosenfels dirige l'attaque cette année. Les Vikings éprouveront de la difficulté à gagner ne serait-ce que neuf victoires. La ligne à l'attaque n'est pas aussi dominante qu'elle l'était il y a deux ans. L'âge et les blessures ont rattrapé le demi de coin Antoine Winfield et le plaqueur défensif Pat Williams. Les demis de sûreté ont connu leur part de difficultés l'an dernier contre de bons passeurs et tout semble indiquer que cette situation pourrait se reproduire en 2010.
Au-delà de ces constats, là où la perte de Favre viendrait le plus affecter la formation du Minnesota réside dans le fait que les Packers de Green Bay et les Bears de Chicago, deux rivaux de division, pourraient venir dépasser la troupe de Brad Childress au classement final. Avec du recul, on comprend mieux le risque calculé que les Packers ont pris il y a deux ans en échangeant Favre aux Jets de New York. Le directeur général Ted Thompson et l'entraîneur-chef Mike McCarthy avaient alors parié que d'échanger Favre permettrait à Aaron Rodgers de devenir ce quart-arrière de premier plan tant recherché dans la NFL. Et c'est précisément ce qui s'est produit lorsque Rodgers a ramené les Packers en séries éliminatoires l'hiver dernier.
L'absence de Favre placerait les Vikings dans une position précaire à la position de quart-arrière, peut-être la plus précaire prévalant dans la division Nord de la conférence Nationale. Rodgers est un quart-arrière de haut niveau. Jay Cutler a lancé 27 passes de touchés pour les Bears de Chicago en 2009. Même Detroit, qui pourrait enregistré quatre à cinq victoires cette saison, ont en la personne de Matthew Stafford un quart-arrière qui s'améliore rapidement et qui pourra compter sur un meilleur groupe de joueurs pour le seconder à l'attaque.
Sans Favre, les Vikings devront se concentrer sur leur jeu au sol, ce qui aura pour effet de minimiser les prouesses de Percy Harvin et Sidney Rice.
La perte de Favre viendrait aussi grandement favoriser les Saints, équipe contre laquelle les Vikings se mesureront pour donner le coup d'envoi à leur saison. Le coordonnateur défensif des Saints, Gregg Williams, pourrait concentrer toute son énergie à arrêter Peterson et à forcer des échappées. Tarvaris Jackson a eu sa part de difficultés à contrer le blitz au fil des ans et nul doute que Williams se ferait un plaisir à appeler le blitz sur la plupart des jeux afin de confondre le quart-arrière adverse.
À moins que les Vikings puissent convaincre Favre de ne pas se retirer, les Cowboys et les Saints se disputeront la première place dans la conférence Nationale tandis que les Packers ont la meilleure chance de s'emparer du titre du la division Nord.
Une glissade liée au fait que la balance du pouvoir passerait alors entre les mains des Cowboys de Dallas, des Saints de la Nouvelle-Orléans et des Falcons d'Atlanta.
La décision de Favre aura un impact direct sur le déroulement des hostilités dans la conférence Nationale. C'est probablement pourquoi la direction des Vikings a dû se regrouper mardi afin de convaincre le no 4 de retarder le moment où il se retirera. Avec Favre, les Vikings forment une équipe capable de gagner douze victoires et peuvent du même coup entretenir un espoir légitime de se rendre au Super Bowl. Sans leur quart-arrière vedette, les Vikings devront vraisemblablement se bousculer pour obtenir l'une des dernières places disponibles donnant accès aux séries éliminatoires.
À l'instar des autres quarts-arrières dominants dans la NFL, Favre permet à son attaque d'ajouter cinq à six points de plus par match. En 2008, avec Gus Frerotte et Tarvaris Jackson agissant à titre de généraux de leur offensive, les Vikings ont réussi à gagner le titre de leur division en compilant un dossier de 10-6. À l'époque, on disait principalement des Vikings qu'ils formaient une équipe axée sur le jeu au sol, Adrian Peterson transportant l'attaque sur ses épaules. Minnesota marquait alors une moyenne de 23,7 points par rencontre.
L'an dernier, les 29,4 points par match inscrits sous la gouverne de Favre ont aidé les Vikings à atteindre le match de la finale de l'association Nationale. Il va sans dire que cet exploit sera difficile à répéter si Jackson ou Sage Rosenfels dirige l'attaque cette année. Les Vikings éprouveront de la difficulté à gagner ne serait-ce que neuf victoires. La ligne à l'attaque n'est pas aussi dominante qu'elle l'était il y a deux ans. L'âge et les blessures ont rattrapé le demi de coin Antoine Winfield et le plaqueur défensif Pat Williams. Les demis de sûreté ont connu leur part de difficultés l'an dernier contre de bons passeurs et tout semble indiquer que cette situation pourrait se reproduire en 2010.
Au-delà de ces constats, là où la perte de Favre viendrait le plus affecter la formation du Minnesota réside dans le fait que les Packers de Green Bay et les Bears de Chicago, deux rivaux de division, pourraient venir dépasser la troupe de Brad Childress au classement final. Avec du recul, on comprend mieux le risque calculé que les Packers ont pris il y a deux ans en échangeant Favre aux Jets de New York. Le directeur général Ted Thompson et l'entraîneur-chef Mike McCarthy avaient alors parié que d'échanger Favre permettrait à Aaron Rodgers de devenir ce quart-arrière de premier plan tant recherché dans la NFL. Et c'est précisément ce qui s'est produit lorsque Rodgers a ramené les Packers en séries éliminatoires l'hiver dernier.
L'absence de Favre placerait les Vikings dans une position précaire à la position de quart-arrière, peut-être la plus précaire prévalant dans la division Nord de la conférence Nationale. Rodgers est un quart-arrière de haut niveau. Jay Cutler a lancé 27 passes de touchés pour les Bears de Chicago en 2009. Même Detroit, qui pourrait enregistré quatre à cinq victoires cette saison, ont en la personne de Matthew Stafford un quart-arrière qui s'améliore rapidement et qui pourra compter sur un meilleur groupe de joueurs pour le seconder à l'attaque.
Sans Favre, les Vikings devront se concentrer sur leur jeu au sol, ce qui aura pour effet de minimiser les prouesses de Percy Harvin et Sidney Rice.
La perte de Favre viendrait aussi grandement favoriser les Saints, équipe contre laquelle les Vikings se mesureront pour donner le coup d'envoi à leur saison. Le coordonnateur défensif des Saints, Gregg Williams, pourrait concentrer toute son énergie à arrêter Peterson et à forcer des échappées. Tarvaris Jackson a eu sa part de difficultés à contrer le blitz au fil des ans et nul doute que Williams se ferait un plaisir à appeler le blitz sur la plupart des jeux afin de confondre le quart-arrière adverse.
À moins que les Vikings puissent convaincre Favre de ne pas se retirer, les Cowboys et les Saints se disputeront la première place dans la conférence Nationale tandis que les Packers ont la meilleure chance de s'emparer du titre du la division Nord.