Sem. 11 : les favoris jouent avec le feu
Football lundi, 19 nov. 2012. 20:04 samedi, 14 déc. 2024. 04:06
(ESPN) - Les partisans de la NFL ont reçu un petit festin en prévision de l'Action de grâce avec des conclusions spectaculaires, des offensives délirantes et des matchs très serrés lors de la Semaine 11.
Trois matchs se sont poursuivis en prolongation, soulignant que le nouveau règlement des deux possessions est efficace. Les prolongations ont permis aux favoris, les Cowboys de Dallas, les Texans de Houston et les Buccaneers de Tampa Bay, de se sauver avec des victoires. Andre Johnson des Texans et Justin Blackmon des Jaguars de Jacksonville ont connu des matchs historiques. Ils ont été les premiers receveurs de l'histoire de la NFL à recevoir pour plus de 200 verges par la passe sur le même terrain. Johnson a terminé la journée avec 273 verges en 14 attrapés, Blackmon lui a cumulé 236 verges en sept attrapés.
Grâce au nouveau règlement en prolongation, les Texans sont devenus la première équipe de l'histoire à marquer deux fois en temps supplémentaire, inscrivant un placement lors de leur première possession suivi d'un touché pour sceller l'issue du match.
Pour ce qui est de la course aux éliminatoires, les Patriots de la Nouvelle-Angleterre, les Broncos de Denver et les Texans comptent maintenant une avance de trois matchs dans leur division respective. Les Falcons d'Atlanta ont maintenu leur avance de trois matchs sur les Bucs dans la NFC Sud.
Les Bengals de Cincinnati, les Saints de La Nouvelle-Orléans et les Cowboys ont préservé de maigres chances de participer aux éliminatoires avec des victoires lors de la Semaine 11. Les Chargers de San Diego, les Lions de Detroit, les Eagles de Philadelphie, les Raiders d'Oakland et les Cardinals de l'Arizona sont désormais en route vers six dernières semaines misérables et décourageantes.
Voici ce que l'on retient d'autre de la Semaine 11.
1. Une vue d'un mille dans les airs : maintenant que les Broncos détiennent une avance de trois matchs dans la AFC Ouest, les gens peuvent prendre du recul et analyser ce qui va bien pour les Broncos et ce qui a mal tourné pour les Chargers.
« Dans cette ligue, on est toujours à deux matchs d'une catastrophe », disait l'entraîneur des Broncos, John Fox.
Grâce à la victoire de 30-23 contre les Chargers dimanche, qui n'était pas aussi serrée que le pointage indique, les Broncos ne sont plus à deux matchs d'un désastre. Ils détiennent une avance de trois matchs avec six rencontres encore prévues au calendrier, tout en voyant le quart Peyton Manning se renforcir chaque semaine. Bien sûr, il y a l'envers de la médaille. Le demi-offensif Willis McGahee, qui connait des ennuis avec les échappés récemment, s'est infligé une blessure au genou qui est inquiétante. Le secondeur D.J. Williams revient d'une suspension de neuf matchs et il se réintègre progressivement à l'alignement défensif. Mais au final, les Broncos sont en bonne posture et peuvent se préparer pour les éliminatoires.
Aussi impressionnant soit le retour de Peyton Manning de ses quatre opérations au cou, il y a d'autres belles histoires chez les Broncos. Commençant par Brandon Stokley qui semblait à la fin de sa carrière. Stokley a attrapé quatre passes pour 55 verges et un touché, dimanche, augmentant sa récolte de la saison à 32 attrapés pour 387 verges et cinq touchés.
Il y a aussi le coordonnateur offensif Mike McCoy qui était derrière les miracles de Tim Tebow lors des éliminatoires de la saison dernière. Il a fait un travail incroyable avec les formations offensives qui oblige les défensives adverses à jouer sur les talons.
« Il va trouver une nouvelle façon d'enligner nos formations à trois receveurs », disait Manning. « Il a gardé Brandon sur le terrain avec trois receveurs. Nous bougeons les joueurs sur le terrain, ou on les rassemble au même endroit. » Tout ça à des airs de belles opportunités pour un poste d'entraîneur-chef en 2013.
Pendant que les Broncos sont à un mille dans les airs, les Chargers eux sont sous le niveau de la mer. Les déboires du quart Philip Rivers soulignent à quel point le talent autour de lui a diminué. Robert Meachem n'est pas Vincent Jackson. Malcolm Floyd n'est pas rapide. Antonio Gates ralentit et vieillit. Les choses vont si mals que Danario Alexander, rapatrié il y a quelques semaines de chez lui, s'illustre comme le meilleur receveur pour Rivers. Alexander a cumulé sept attrapés pour 96 verges et deux touchés.
Avec un dossier de 4-6, Norv Turner se dirige vers le chômage à la fin de la saison et la formation devra être secouée.
2. Prudents Packers : la victoire de 24-20 des Packers de Green Bay contre les Lions est une belle démonstration que les Packers sont mieux équipés pour affronter l'adversité que les Lions. Si c'était possible, le ballon du match devrait être remis au directeur gérant des Packers, Ted Thompson. Avant les éliminatoires de 2011, les Packers et les Lions, qui y participaient tous les deux, avaient de sérieux besoins en défensive. Thompson a utilisé ses six premiers choix du repêchage pour combler ces lacunes. Les Lions ont outrepassé leurs besoins criants dans la tertiaire autant lors du repêchage que durant la période des joueurs autonomes. Ils ont utilisé leurs deux premiers choix sur des réservistes en offensive et ont seulement réclamé le demi de coin Jacob Lacey en autonomie.
Amputés de cinq partants dimanche, les Packers ont reçu de solides contributions de la part de jeunes joueurs. Le demi de coin Casey Hayward et le maraudeur Jerron McMillian ont tous les deux connu un gros match contre les Lions. Hayward a défendu cinq passes. Le maraudeur M.D. Jennings, un joueur de deuxième année, s'est illustré avec un retour d'interception de 72 verges pour un touché. Mike McCarthy a d'ailleurs qualifié l'interception d'aussi excitante que n'importe quel autre jeu qu'il a vu chez les Packers depuis qu'il est au sein de l'organisation. L'ailier défensif Jerel Worthy, une recrue sélectionnée en deuxième ronde du repêchage, a aussi connu un bon match.
« C'est une équipe mature », soulignait le quart des Packers, Aaron Rodgers. « Nous avons remporté beaucoup de matchs ensemble. On se met en position pour une dernière poussée. »
À 7-3, les Packers sont en excellentes positions pour remporter la NFC Nord ou se qualifier comme meilleur deuxièmes. Avec un dossier de 4-6, les Lions sont essentiellement hors de la course.
3. Une recrue fait la leçon : comme si Andy Reid n'avait pas suffisamment de problèmes, l'entraîneur des Redskins Mike Shanahan lui a enseigné la bonne façon d'utiliser un quart-arrière recrue. Shanahan et son fils Kyle, le coordonnateur offensif des Redskins, ont compris que la façon de maximiser les résultats d'un quart recrue était de réduire le nombre de passes par match. Plus un quart recrue lance le ballon, plus il court le risque de perdre. La cuvée 2012 de quart recrue a un dossier de 5-21 dabs des matchs avec plus de 31 passes lancées.
Reid a fait lancer 46 passes à sa recrue Nick Foles dans la défaite de 31-6 des Eagles. Reid a demandé 22 tentatives en première demie, incluant des interceptions sur les deux premières séquences offensives de l'équipe. C'est de pousser la limite d'une recrue. Bien entendu, Andrew Luck peut s'en sortir de cette façon, mais il est le meilleur espoir à la position à commencer dans la ligue au cours des dix dernières années. Foles est un choix de troisième ronde qui effectuait son premier départ à la suite de la blessure à Michael Vick.
« J'assume toute la responsabilité pour où nous en sommes présentement », confiait Reid.
En première demie, quand le match était encore compétitif, Reid a demandé 23 passes et 13 courses, un débalancement. Inversement, Robert Griffin 3 était 14 en 15 pour 200 verges aériennes. Shanahan a mis l'accent sur les feintes de remises et la course pour permettre à Griffin III de convertir des passes de touché de 61 et 49 verges.
Avec un dossier de 3-7, les Eagles ne vont nulle part. De plus, avec LeSean McCoy qui a souffert une commotion cérébrale, rejoignant Michael Vick qui se remet de la sienne, le jeu au sol ne sera peut-être même plus une option pour Reid si Foles doit encore être le partant.
À quoi pensait Whisenhunt ? appelez ça de l'impatience. Appelez ça un réveil. Appelez ça un pari. Mais surtout, appelez ça une erreur. La décision de clouer John Skelton sur le banc en faveur du quart recrue Ryan Lindley de la part de Ken Whisenhunt était la pire de la journée et même du mois. Une avance de 13-3 est devenue une défaite de 23-19, en partie à cause de cette décision.
Premièrement, les Cardinals étaient sur la route. La cuvée 2012 de quarts a perdu le deux tiers de ses départs sur la route et c'est pourtant une excellente saison pour les recrues. Skelton a complété seulement 2 de ses premières 7 passes pour 6 verges. Après avoir raté un Larry Fitzgerald libre comme l'air dans la zone des buts, Skelton a été confiné au banc. Fitz était en parfaite position, mais Skelton a envoyé le ballon beaucoup trop haut.
Sauf que Lindley n'était pas prêt à relever le défi. Il a complété seulement 2 de ses 7 premières passes. À sa première possession, l'ailier défensif des Falcons John Abrahams lui a soutiré le ballon et Jonathan Babineaux a retourné l'échapper sur 15 verges, pour un touché, réduisant l'écart à 13-10.
Avec trois interceptions au premier quart, et cinq durant le match, Matt Ryan et les Falcons n'auraient pas due être en position de revenir dans le match aussi rapidement. Mais la décision d'insérer Lindley derrière le centre a menotté les Cardinals. Ils ont seulement obtenu deux placements pour le reste du match. Lindley a complété 9 passes pour 64 verges et il a été victime de 3 sacks pour une perte de 29 verges.
Les Cardinals savaient que le match représentait un point de non-retour. Il amorçait la rencontre avec une séquence de cinq défaites. Au retour d'une semaine de congé, Whisenhunt tenait Skelton sur une courte laisse, mais Lindley n'était définitivement pas le bon cabot à envoyer dans la mêlée.
Whisenhunt joue avec le feu depuis le début de la saison. Dimanche, il présentait deux plaqueurs offensifs recrues : Bobby Massie et Nate Potter. Abraham a dominé Potter toute la journée. Avec une avance de 13-0, Whisenhunt a misé sur un quart inexpérimenté et deux recrues qui n'étaient pas du tout préparés pour les projecteurs.
Tout ça résultant en une victoire que les Falcons ne méritaient pas.
5. Un avant-goût des éliminatoires pour les Colts ? si les Colts peuvent remporter suffisamment de victoires jusqu'à la fin de la saison, ils ont une chance d'effectuer un retour en éliminatoires sous la gouverne de leur nouveau quart, Andrew Luck. Manning a gâté les partisans des Colts pendant plus de dix ans, collectionnant les saisons de 12 victoires et les championnats de la AFC Sud.
C'est la nouvelle ère avec Luck et le match de dimanche contre les Patriots de la Nouvelle-Angleterre était un avant-goût de ce qui pourrait attendre l'équipe advenant une qualification pour les éliminatoires. Les Patriots ont complètement dominé les Colts 59-24. Les Colts ont sept semaines devant eux pour résoudre ce problème, sinon ils ne feront pas long feu après la saison, ce qui n'est pas si mal compte tenu du fait que personne ne les voyait être même en position de se qualifier pour les éliminatoires.
Les Colts sont 6-4. De façon réaliste, ils pourraient se rendre jusqu'à neuf victoires s'ils disposent de Buffalo, Tennessee et Kansas City, tous des matchs qu'ils peuvent gagner. Le problème c'est qu'ils devraient sûrement retourner à Foxborough ou s'envoler vers Denver et affronter Manning en première ronde.
« On savait qu'on ne pouvait pas se présenter ici, commettre des revirements et remporter le match », expliquait l'entraîneur intérimaire Bruce Arians. « Je pense que nos joueurs ont joué très dur et ont offert un excellent effort, sauf sur quelques aspects que l'on devra corriger. Évidemment, notre couverture de retour sur les unités spéciales et aussi quelques choix de passes. Mais sinon, nous allons tout donner pour avoir la chance de revenir en janvier. »
Luck a lancé pour 334 verges et deux touchés, mais il a aussi lancé trois interceptions, dont deux retournés pour des touchés.
Les Colts ont vu leur avenir, qui était plutôt effrayant.
Trois matchs se sont poursuivis en prolongation, soulignant que le nouveau règlement des deux possessions est efficace. Les prolongations ont permis aux favoris, les Cowboys de Dallas, les Texans de Houston et les Buccaneers de Tampa Bay, de se sauver avec des victoires. Andre Johnson des Texans et Justin Blackmon des Jaguars de Jacksonville ont connu des matchs historiques. Ils ont été les premiers receveurs de l'histoire de la NFL à recevoir pour plus de 200 verges par la passe sur le même terrain. Johnson a terminé la journée avec 273 verges en 14 attrapés, Blackmon lui a cumulé 236 verges en sept attrapés.
Grâce au nouveau règlement en prolongation, les Texans sont devenus la première équipe de l'histoire à marquer deux fois en temps supplémentaire, inscrivant un placement lors de leur première possession suivi d'un touché pour sceller l'issue du match.
Pour ce qui est de la course aux éliminatoires, les Patriots de la Nouvelle-Angleterre, les Broncos de Denver et les Texans comptent maintenant une avance de trois matchs dans leur division respective. Les Falcons d'Atlanta ont maintenu leur avance de trois matchs sur les Bucs dans la NFC Sud.
Les Bengals de Cincinnati, les Saints de La Nouvelle-Orléans et les Cowboys ont préservé de maigres chances de participer aux éliminatoires avec des victoires lors de la Semaine 11. Les Chargers de San Diego, les Lions de Detroit, les Eagles de Philadelphie, les Raiders d'Oakland et les Cardinals de l'Arizona sont désormais en route vers six dernières semaines misérables et décourageantes.
Voici ce que l'on retient d'autre de la Semaine 11.
1. Une vue d'un mille dans les airs : maintenant que les Broncos détiennent une avance de trois matchs dans la AFC Ouest, les gens peuvent prendre du recul et analyser ce qui va bien pour les Broncos et ce qui a mal tourné pour les Chargers.
« Dans cette ligue, on est toujours à deux matchs d'une catastrophe », disait l'entraîneur des Broncos, John Fox.
Grâce à la victoire de 30-23 contre les Chargers dimanche, qui n'était pas aussi serrée que le pointage indique, les Broncos ne sont plus à deux matchs d'un désastre. Ils détiennent une avance de trois matchs avec six rencontres encore prévues au calendrier, tout en voyant le quart Peyton Manning se renforcir chaque semaine. Bien sûr, il y a l'envers de la médaille. Le demi-offensif Willis McGahee, qui connait des ennuis avec les échappés récemment, s'est infligé une blessure au genou qui est inquiétante. Le secondeur D.J. Williams revient d'une suspension de neuf matchs et il se réintègre progressivement à l'alignement défensif. Mais au final, les Broncos sont en bonne posture et peuvent se préparer pour les éliminatoires.
Aussi impressionnant soit le retour de Peyton Manning de ses quatre opérations au cou, il y a d'autres belles histoires chez les Broncos. Commençant par Brandon Stokley qui semblait à la fin de sa carrière. Stokley a attrapé quatre passes pour 55 verges et un touché, dimanche, augmentant sa récolte de la saison à 32 attrapés pour 387 verges et cinq touchés.
Il y a aussi le coordonnateur offensif Mike McCoy qui était derrière les miracles de Tim Tebow lors des éliminatoires de la saison dernière. Il a fait un travail incroyable avec les formations offensives qui oblige les défensives adverses à jouer sur les talons.
« Il va trouver une nouvelle façon d'enligner nos formations à trois receveurs », disait Manning. « Il a gardé Brandon sur le terrain avec trois receveurs. Nous bougeons les joueurs sur le terrain, ou on les rassemble au même endroit. » Tout ça à des airs de belles opportunités pour un poste d'entraîneur-chef en 2013.
Pendant que les Broncos sont à un mille dans les airs, les Chargers eux sont sous le niveau de la mer. Les déboires du quart Philip Rivers soulignent à quel point le talent autour de lui a diminué. Robert Meachem n'est pas Vincent Jackson. Malcolm Floyd n'est pas rapide. Antonio Gates ralentit et vieillit. Les choses vont si mals que Danario Alexander, rapatrié il y a quelques semaines de chez lui, s'illustre comme le meilleur receveur pour Rivers. Alexander a cumulé sept attrapés pour 96 verges et deux touchés.
Avec un dossier de 4-6, Norv Turner se dirige vers le chômage à la fin de la saison et la formation devra être secouée.
2. Prudents Packers : la victoire de 24-20 des Packers de Green Bay contre les Lions est une belle démonstration que les Packers sont mieux équipés pour affronter l'adversité que les Lions. Si c'était possible, le ballon du match devrait être remis au directeur gérant des Packers, Ted Thompson. Avant les éliminatoires de 2011, les Packers et les Lions, qui y participaient tous les deux, avaient de sérieux besoins en défensive. Thompson a utilisé ses six premiers choix du repêchage pour combler ces lacunes. Les Lions ont outrepassé leurs besoins criants dans la tertiaire autant lors du repêchage que durant la période des joueurs autonomes. Ils ont utilisé leurs deux premiers choix sur des réservistes en offensive et ont seulement réclamé le demi de coin Jacob Lacey en autonomie.
Amputés de cinq partants dimanche, les Packers ont reçu de solides contributions de la part de jeunes joueurs. Le demi de coin Casey Hayward et le maraudeur Jerron McMillian ont tous les deux connu un gros match contre les Lions. Hayward a défendu cinq passes. Le maraudeur M.D. Jennings, un joueur de deuxième année, s'est illustré avec un retour d'interception de 72 verges pour un touché. Mike McCarthy a d'ailleurs qualifié l'interception d'aussi excitante que n'importe quel autre jeu qu'il a vu chez les Packers depuis qu'il est au sein de l'organisation. L'ailier défensif Jerel Worthy, une recrue sélectionnée en deuxième ronde du repêchage, a aussi connu un bon match.
« C'est une équipe mature », soulignait le quart des Packers, Aaron Rodgers. « Nous avons remporté beaucoup de matchs ensemble. On se met en position pour une dernière poussée. »
À 7-3, les Packers sont en excellentes positions pour remporter la NFC Nord ou se qualifier comme meilleur deuxièmes. Avec un dossier de 4-6, les Lions sont essentiellement hors de la course.
3. Une recrue fait la leçon : comme si Andy Reid n'avait pas suffisamment de problèmes, l'entraîneur des Redskins Mike Shanahan lui a enseigné la bonne façon d'utiliser un quart-arrière recrue. Shanahan et son fils Kyle, le coordonnateur offensif des Redskins, ont compris que la façon de maximiser les résultats d'un quart recrue était de réduire le nombre de passes par match. Plus un quart recrue lance le ballon, plus il court le risque de perdre. La cuvée 2012 de quart recrue a un dossier de 5-21 dabs des matchs avec plus de 31 passes lancées.
Reid a fait lancer 46 passes à sa recrue Nick Foles dans la défaite de 31-6 des Eagles. Reid a demandé 22 tentatives en première demie, incluant des interceptions sur les deux premières séquences offensives de l'équipe. C'est de pousser la limite d'une recrue. Bien entendu, Andrew Luck peut s'en sortir de cette façon, mais il est le meilleur espoir à la position à commencer dans la ligue au cours des dix dernières années. Foles est un choix de troisième ronde qui effectuait son premier départ à la suite de la blessure à Michael Vick.
« J'assume toute la responsabilité pour où nous en sommes présentement », confiait Reid.
En première demie, quand le match était encore compétitif, Reid a demandé 23 passes et 13 courses, un débalancement. Inversement, Robert Griffin 3 était 14 en 15 pour 200 verges aériennes. Shanahan a mis l'accent sur les feintes de remises et la course pour permettre à Griffin III de convertir des passes de touché de 61 et 49 verges.
Avec un dossier de 3-7, les Eagles ne vont nulle part. De plus, avec LeSean McCoy qui a souffert une commotion cérébrale, rejoignant Michael Vick qui se remet de la sienne, le jeu au sol ne sera peut-être même plus une option pour Reid si Foles doit encore être le partant.
À quoi pensait Whisenhunt ? appelez ça de l'impatience. Appelez ça un réveil. Appelez ça un pari. Mais surtout, appelez ça une erreur. La décision de clouer John Skelton sur le banc en faveur du quart recrue Ryan Lindley de la part de Ken Whisenhunt était la pire de la journée et même du mois. Une avance de 13-3 est devenue une défaite de 23-19, en partie à cause de cette décision.
Premièrement, les Cardinals étaient sur la route. La cuvée 2012 de quarts a perdu le deux tiers de ses départs sur la route et c'est pourtant une excellente saison pour les recrues. Skelton a complété seulement 2 de ses premières 7 passes pour 6 verges. Après avoir raté un Larry Fitzgerald libre comme l'air dans la zone des buts, Skelton a été confiné au banc. Fitz était en parfaite position, mais Skelton a envoyé le ballon beaucoup trop haut.
Sauf que Lindley n'était pas prêt à relever le défi. Il a complété seulement 2 de ses 7 premières passes. À sa première possession, l'ailier défensif des Falcons John Abrahams lui a soutiré le ballon et Jonathan Babineaux a retourné l'échapper sur 15 verges, pour un touché, réduisant l'écart à 13-10.
Avec trois interceptions au premier quart, et cinq durant le match, Matt Ryan et les Falcons n'auraient pas due être en position de revenir dans le match aussi rapidement. Mais la décision d'insérer Lindley derrière le centre a menotté les Cardinals. Ils ont seulement obtenu deux placements pour le reste du match. Lindley a complété 9 passes pour 64 verges et il a été victime de 3 sacks pour une perte de 29 verges.
Les Cardinals savaient que le match représentait un point de non-retour. Il amorçait la rencontre avec une séquence de cinq défaites. Au retour d'une semaine de congé, Whisenhunt tenait Skelton sur une courte laisse, mais Lindley n'était définitivement pas le bon cabot à envoyer dans la mêlée.
Whisenhunt joue avec le feu depuis le début de la saison. Dimanche, il présentait deux plaqueurs offensifs recrues : Bobby Massie et Nate Potter. Abraham a dominé Potter toute la journée. Avec une avance de 13-0, Whisenhunt a misé sur un quart inexpérimenté et deux recrues qui n'étaient pas du tout préparés pour les projecteurs.
Tout ça résultant en une victoire que les Falcons ne méritaient pas.
5. Un avant-goût des éliminatoires pour les Colts ? si les Colts peuvent remporter suffisamment de victoires jusqu'à la fin de la saison, ils ont une chance d'effectuer un retour en éliminatoires sous la gouverne de leur nouveau quart, Andrew Luck. Manning a gâté les partisans des Colts pendant plus de dix ans, collectionnant les saisons de 12 victoires et les championnats de la AFC Sud.
C'est la nouvelle ère avec Luck et le match de dimanche contre les Patriots de la Nouvelle-Angleterre était un avant-goût de ce qui pourrait attendre l'équipe advenant une qualification pour les éliminatoires. Les Patriots ont complètement dominé les Colts 59-24. Les Colts ont sept semaines devant eux pour résoudre ce problème, sinon ils ne feront pas long feu après la saison, ce qui n'est pas si mal compte tenu du fait que personne ne les voyait être même en position de se qualifier pour les éliminatoires.
Les Colts sont 6-4. De façon réaliste, ils pourraient se rendre jusqu'à neuf victoires s'ils disposent de Buffalo, Tennessee et Kansas City, tous des matchs qu'ils peuvent gagner. Le problème c'est qu'ils devraient sûrement retourner à Foxborough ou s'envoler vers Denver et affronter Manning en première ronde.
« On savait qu'on ne pouvait pas se présenter ici, commettre des revirements et remporter le match », expliquait l'entraîneur intérimaire Bruce Arians. « Je pense que nos joueurs ont joué très dur et ont offert un excellent effort, sauf sur quelques aspects que l'on devra corriger. Évidemment, notre couverture de retour sur les unités spéciales et aussi quelques choix de passes. Mais sinon, nous allons tout donner pour avoir la chance de revenir en janvier. »
Luck a lancé pour 334 verges et deux touchés, mais il a aussi lancé trois interceptions, dont deux retournés pour des touchés.
Les Colts ont vu leur avenir, qui était plutôt effrayant.