Tom Brady est humain après tout
Football mardi, 22 janv. 2008. 18:32 samedi, 14 déc. 2024. 14:28
Lors des 16 matchs de son équipe en saison régulière, le quart-arrière des Patriots Tom Brady n'avait été victime que de huit interceptions. Face aux Chargers, il en a lancé trois en plus d'être frappé à deux reprises derrière sa ligne de mêlée.
San Diego pourra toujours se vanter d'avoir dérangé Brady, exploit qu'aucune autre formation n'avait réussi cette saison. Le quart étoile de la Nouvelle-Angleterre a lancé de mauvaises passes en plus de manquer de précision. Bref, Brady a été humain.
Lui qui paraît habituellement très combatif avait l'air perdu dans ses pensées. Contre les Jaguars, Brady avait été victime d'un sac sur le tout premier jeu de l'unité offensive de la Nouvelle-Angleterre. Il s'était toutefois rapidement ressaisi et n'avait pas paru incommodé par la situation.
Mais est-ce que Brady a été ennuyé par la « blessure » révélée lundi? Est-ce que sa mécanique a été affectée par ce malaise au pied droit? Je ne suis pas médecin, mais pour avoir côtoyé des équipes de football durant de nombreuses années, je suis convaincu que cette blessure n'est pas sérieuse. Jamais les dirigeants des Patriots ne lui auraient permis de mettre du poids sur son pied droit si le malaise avait été sérieux.
Belichick a été en mesure de s'ajuster
La Nouvelle-Angleterre a encore une fois démontré que Bill Belichick dirige cette équipe de brillante façon. Ce dernier, qui utilise 75 pour cent du temps une formation avec quatre receveurs de passes, n'a pas hésité à envoyer trois ailiers rapprochés ou encore deux ailiers rapprochés et un centre-arrière contre les Chargers. Sur les 38 jeux de l'unité offensive des Patriots en deuxième demie, 26 ont présenté l'artillerie lourde sur le terrain.
Et les résultats ont été éminents. Le porteur de ballon Laurence Maroney, qui n'avait cumulé que des gains de 26 verges en première demie, en a obtenu 106 en deuxième.
Finalement, la Nouvelle-Angleterre a fait à San Diego ce que les adversaires des Patriots ont tenté de leur faire subir toute la saison : ralentir le tempo et écouler les secondes. Les hommes de Belichick ont contrôlé le ballon 22 minutes en deuxième demie.
Les employés de soutien de la Nouvelle-Angleterre ont aussi extrêmement bien fait. C'est littéralement eux qui ont mené l'équipe à la victoire. Kevin Faulk, Kyle Brady et Stephen Spach : nous entendons rarement parler des ces joueurs qui font tellement bien les petites choses!
D'un autre côté, les partisans des Chargers pourront toujours dire que leurs favoris ne pouvaient miser sur des Antonio Gates et LaDainian Tomlinson au sommet de leur forme.
Ce qui a toutefois fait la différence, c'est pendant que la Nouvelle-Angleterre marquait des touchés, San Diego devait se contenter de placements.
Eli continue d'impressionner
Comment ne pas parler de la victoire des Giants sans souligner le travail d'Eli Manning? Manning était le quart qui avait lancé le plus d'interceptions en saison régulière. Depuis le début des éliminatoires, il est le seul des 12 équipes en lice à ne pas avoir lancé le ballon dans les mains de l'adversaire. Je ne suis pas encore formellement membre du fanclub d'Eli Manning, mais je ne peux qu'être impressionné par ce qu'il a accompli jusqu'à maintenant.
Il faut également souligner le fait que les receveurs de passes des Giants ont attaqué les deux excellents demis de coin des Packers. New York a notamment forcé Charles Woodson à écoper de quelques pénalités dans des moments critiques.
L'unité défensive des Giants a aussi tiré son épingle du jeu, limitant Ryant Grant à des gains de seulement 29 verges, lui qui en avait obtenu 201 aux dépens de Seattle. Toutefois, en me faisant l'avocat du diable, je crois que Green Bay a un peu trop forcé le jeu. Le côté téméraire de Brett Favre, qui fait son charme, a nui aux Packers. Il a pris de mauvaises décisions à cause de cela.
Après avoir limité les Cowboys à 17 points et les Packers à 20, les Giants tenteront de faire de même avec la meilleure unité offensive de la ligue.
New York devra toutefois s'assurer de ne pas échapper le ballon cinq fois, car les Patriots en profiteront assurément.
*Propos recueillis par Francis Paquin
San Diego pourra toujours se vanter d'avoir dérangé Brady, exploit qu'aucune autre formation n'avait réussi cette saison. Le quart étoile de la Nouvelle-Angleterre a lancé de mauvaises passes en plus de manquer de précision. Bref, Brady a été humain.
Lui qui paraît habituellement très combatif avait l'air perdu dans ses pensées. Contre les Jaguars, Brady avait été victime d'un sac sur le tout premier jeu de l'unité offensive de la Nouvelle-Angleterre. Il s'était toutefois rapidement ressaisi et n'avait pas paru incommodé par la situation.
Mais est-ce que Brady a été ennuyé par la « blessure » révélée lundi? Est-ce que sa mécanique a été affectée par ce malaise au pied droit? Je ne suis pas médecin, mais pour avoir côtoyé des équipes de football durant de nombreuses années, je suis convaincu que cette blessure n'est pas sérieuse. Jamais les dirigeants des Patriots ne lui auraient permis de mettre du poids sur son pied droit si le malaise avait été sérieux.
Belichick a été en mesure de s'ajuster
La Nouvelle-Angleterre a encore une fois démontré que Bill Belichick dirige cette équipe de brillante façon. Ce dernier, qui utilise 75 pour cent du temps une formation avec quatre receveurs de passes, n'a pas hésité à envoyer trois ailiers rapprochés ou encore deux ailiers rapprochés et un centre-arrière contre les Chargers. Sur les 38 jeux de l'unité offensive des Patriots en deuxième demie, 26 ont présenté l'artillerie lourde sur le terrain.
Et les résultats ont été éminents. Le porteur de ballon Laurence Maroney, qui n'avait cumulé que des gains de 26 verges en première demie, en a obtenu 106 en deuxième.
Finalement, la Nouvelle-Angleterre a fait à San Diego ce que les adversaires des Patriots ont tenté de leur faire subir toute la saison : ralentir le tempo et écouler les secondes. Les hommes de Belichick ont contrôlé le ballon 22 minutes en deuxième demie.
Les employés de soutien de la Nouvelle-Angleterre ont aussi extrêmement bien fait. C'est littéralement eux qui ont mené l'équipe à la victoire. Kevin Faulk, Kyle Brady et Stephen Spach : nous entendons rarement parler des ces joueurs qui font tellement bien les petites choses!
D'un autre côté, les partisans des Chargers pourront toujours dire que leurs favoris ne pouvaient miser sur des Antonio Gates et LaDainian Tomlinson au sommet de leur forme.
Ce qui a toutefois fait la différence, c'est pendant que la Nouvelle-Angleterre marquait des touchés, San Diego devait se contenter de placements.
Eli continue d'impressionner
Comment ne pas parler de la victoire des Giants sans souligner le travail d'Eli Manning? Manning était le quart qui avait lancé le plus d'interceptions en saison régulière. Depuis le début des éliminatoires, il est le seul des 12 équipes en lice à ne pas avoir lancé le ballon dans les mains de l'adversaire. Je ne suis pas encore formellement membre du fanclub d'Eli Manning, mais je ne peux qu'être impressionné par ce qu'il a accompli jusqu'à maintenant.
Il faut également souligner le fait que les receveurs de passes des Giants ont attaqué les deux excellents demis de coin des Packers. New York a notamment forcé Charles Woodson à écoper de quelques pénalités dans des moments critiques.
L'unité défensive des Giants a aussi tiré son épingle du jeu, limitant Ryant Grant à des gains de seulement 29 verges, lui qui en avait obtenu 201 aux dépens de Seattle. Toutefois, en me faisant l'avocat du diable, je crois que Green Bay a un peu trop forcé le jeu. Le côté téméraire de Brett Favre, qui fait son charme, a nui aux Packers. Il a pris de mauvaises décisions à cause de cela.
Après avoir limité les Cowboys à 17 points et les Packers à 20, les Giants tenteront de faire de même avec la meilleure unité offensive de la ligue.
New York devra toutefois s'assurer de ne pas échapper le ballon cinq fois, car les Patriots en profiteront assurément.
*Propos recueillis par Francis Paquin