Troy Brown, le "Marshall Faulk" version Patriots
Football mercredi, 30 janv. 2002. 20:57 mercredi, 11 déc. 2024. 15:40
(RDS) - Le deuxième voyage au Super Bowl de Troy Brown des Patriots de la Nouvelle-Angleterre pourrait être quelque peu différent de son premier. Il ne pleurera probablement pas s'il ne joue pas, parce qu'il va jouer. Et si un joueur ramène le ballon sur un botté pour inscrire le touché, ce ne sera pas Desmond Howard, mais ça pourrait être Brown.
Il est devenu, après réflexion, le "Marshall Faulk" version des Patriots. Il est régulier sur l'équipe d'attaque et il se montre très efficace sur les unités spéciales.
"J'aime être un exemple", a indiqué Brown mercredi, alors qu'une douzaine de journalistes se trouvaient autour de lui. Cette scène ressemble à peine à 1997, lorsqu'il était spécialiste des retours de bottés et à quelques occasions, porteur de ballon, qui n'attirait pas beaucoup de journalistes lors des sessions avec les médias dans le cadre du Super Bowl.
Bien sûr, il n'était pas en uniforme pour la joute face aux Packers de Green Bay, il souffrait d'une blessure à l'aine.
Et lorsqu'il a été informé qu'il ne jouerait pas, il a pleuré. "J'avais regardé Bill Parcells dans les yeux et j'ai su. Je me suis mis à pleurer. Je pouvais voir que ça le peinait aussi. Il a hésité et finalement, il m'avait annoncé la nouvelle. Il savait que je voulais jouer. Je ne peux pas dire que ça aurait été différent si j'avais joué."
Depuis ce mauvais souvenir -- lors de la défaite de 35-21 face aux Packers, Hassan Graham, son remplaçant, était hors position lors du retour du botté de dégagement crucial -- Brown a effectué un retour remarquable. Il a été le meilleur receveur de la Nouvelle-Angleterre pendant deux saisons, s'est rendu au Pro Bowl et, grâce à son efficacité sur les unités spéciales, les Patriots sont de nouveau au Super Bowl.
La semaine dernière, il a ramené le ballon sur 55 verges après un botté de dégagement pour le premier touché du match de championnat de l'Association américaine, un jeu crucial de la victoire de 24-17 sur les Steelers de Pittsburgh.
Brown n'a pas besoin de jouer sur les unités spéciales à ce stade-ci de sa carrière, mais il le fait. Quelques comparaisons sont faites avec Marshall Faulk des Rams de St.Louis qui est aussi un superbe receveur et un bon bloqueur.
"Les performances des unités spéciales se révèlent d'une importance capitale dans une partie. Elles peuvent établir le momentum d'un match. Cette année, elles nous ont permis de remporter quelques matchs."
Brown est surnommé le joueur par excellence des Patriots par plusieurs de ses coéquipiers. Pour un joueur repêché en huitième ronde en 1993, le même repêchage que le quart Drew Bledsoe (choisi comme tout premier choix), c'est un bel exploit, lui qui avait été retranché au camp d'entraînement de 1994.
Il est revenu dans l'entourage des Patriots à la mi-saison la même année et a été utilisé comme spécialiste des retours de bottés d'envoi. Mais ce n'est que lorsque Bill Parcells est devenu entraîneur-chef que Brown est devenu régulier.
Les Patriots croyaient qu'ils avaient une excellente combinaison de receveurs en Terry Glenn et Brown, mais Glenn a été suspendu pour les quatre premiers matchs de la saison et ne s'est pas démarqué cette saison tandis que Brown s'est avéré un élément-clé.
Il est devenu, après réflexion, le "Marshall Faulk" version des Patriots. Il est régulier sur l'équipe d'attaque et il se montre très efficace sur les unités spéciales.
"J'aime être un exemple", a indiqué Brown mercredi, alors qu'une douzaine de journalistes se trouvaient autour de lui. Cette scène ressemble à peine à 1997, lorsqu'il était spécialiste des retours de bottés et à quelques occasions, porteur de ballon, qui n'attirait pas beaucoup de journalistes lors des sessions avec les médias dans le cadre du Super Bowl.
Bien sûr, il n'était pas en uniforme pour la joute face aux Packers de Green Bay, il souffrait d'une blessure à l'aine.
Et lorsqu'il a été informé qu'il ne jouerait pas, il a pleuré. "J'avais regardé Bill Parcells dans les yeux et j'ai su. Je me suis mis à pleurer. Je pouvais voir que ça le peinait aussi. Il a hésité et finalement, il m'avait annoncé la nouvelle. Il savait que je voulais jouer. Je ne peux pas dire que ça aurait été différent si j'avais joué."
Depuis ce mauvais souvenir -- lors de la défaite de 35-21 face aux Packers, Hassan Graham, son remplaçant, était hors position lors du retour du botté de dégagement crucial -- Brown a effectué un retour remarquable. Il a été le meilleur receveur de la Nouvelle-Angleterre pendant deux saisons, s'est rendu au Pro Bowl et, grâce à son efficacité sur les unités spéciales, les Patriots sont de nouveau au Super Bowl.
La semaine dernière, il a ramené le ballon sur 55 verges après un botté de dégagement pour le premier touché du match de championnat de l'Association américaine, un jeu crucial de la victoire de 24-17 sur les Steelers de Pittsburgh.
Brown n'a pas besoin de jouer sur les unités spéciales à ce stade-ci de sa carrière, mais il le fait. Quelques comparaisons sont faites avec Marshall Faulk des Rams de St.Louis qui est aussi un superbe receveur et un bon bloqueur.
"Les performances des unités spéciales se révèlent d'une importance capitale dans une partie. Elles peuvent établir le momentum d'un match. Cette année, elles nous ont permis de remporter quelques matchs."
Brown est surnommé le joueur par excellence des Patriots par plusieurs de ses coéquipiers. Pour un joueur repêché en huitième ronde en 1993, le même repêchage que le quart Drew Bledsoe (choisi comme tout premier choix), c'est un bel exploit, lui qui avait été retranché au camp d'entraînement de 1994.
Il est revenu dans l'entourage des Patriots à la mi-saison la même année et a été utilisé comme spécialiste des retours de bottés d'envoi. Mais ce n'est que lorsque Bill Parcells est devenu entraîneur-chef que Brown est devenu régulier.
Les Patriots croyaient qu'ils avaient une excellente combinaison de receveurs en Terry Glenn et Brown, mais Glenn a été suspendu pour les quatre premiers matchs de la saison et ne s'est pas démarqué cette saison tandis que Brown s'est avéré un élément-clé.