Bonjour à tous, je suis bien heureux de me joindre à l'équipe de collaborateurs du RDS.ca pour vous faire part de ce qui se passe chez les Alouettes de Montréal.

Cette année, je fais la lutte à Etienne Boulay pour le poste de maraudeur partant. Puisque je ne suis pas encore un vétéran établi au sein de la formation, je me dois de compétionner afin de faire ma place. Je ne me suis pas présenté au camp d'entraînement en prenant pour acquis que je débuterais toutes les rencontres au sein de l'unité défensive. C'est simplement bien dommage de savoir que c'est un Québécois qui va sortir perdant de cette compétition.

Contrairement à mes deux premières campagnes avec les Alouettes, ce n'est pas Don Matthews qui est à la barre de l'équipe, mais bien Jim Popp. Vous aurez sans doute deviné que l'ambiance est complètement différente.

Matthews est un homme libre qui n'avait pas de plan fixe. Popp est beaucoup plus structuré et il mise davantage sur le conditionnement physique. La gestion de Popp est assez semblable à celle de Glen Constantin lorsque j'évoluais avec le Rouge et Or de l'Université Laval.

Cependant, au niveau universitaire, l'équipe est déjà formée et tout le monde sait qui fait quoi avant le début du camp d'entraînement. Ici, avec les Alouettes, chaque répétition à l'entraînement peut causer votre perte. Pas question de ralentir le rythme et de prendre les choses à la légère.

Un premier match qui vient rapidement

Nous avons disputé notre premier match préparatoire moins d'une semaine seulement après le début officiel du camp d'entraînement. Cette situation est particulièrement difficile pour les vétérans, qui doivent rapidement trouver une certaine vitesse de croisière. Les recrues, quant à elles, étaient déjà arrivées à Saint-Jean-sur-Richelieu depuis un certain temps.

Puisque les vétérans sont souvent laissés de côté pour la première rencontre préparatoire, le livre de jeux est réduit à sa forme la plus simple. Pas question de mêler davantage les nouveaux, qui n'ont pas eu vraiment la chance d'assimiler toutes les stratégies.

Des vétérans ont quitté, mais le noyau demeure

Plusieurs vétérans ont pris leur retraite durant l'hiver, mais il ne faut toutefois pas oublier que d'autres sont restés. Anthony Calvillo et Ben Cahoon font encore partie du noyau de l'équipe. Il y a encore beaucoup de leaders chez les Alouettes.

Personnellement, avec le départ d'Éric Lapointe et de Sylvain Girard, je n'aurai pas peur de me faire plus présent. Je n'hésiterai pas à m'impliquer socialement ou encore avec les médias. Les Québécois des Alouettes adorent participer aux différentes activités organisées au quatre coins de la Belle Province.

*Propos recueillis par Francis Paquin