Une gifle au visage
Football lundi, 8 oct. 2012. 21:08 vendredi, 13 déc. 2024. 17:52
Si les Alouettes avaient battu Hamilton il y a quelques jours et Winnipeg lundi, le championnat de l'Est aurait été presque dans la poche. Maintenant, on ne fait que se compliquer la vie. C'était un match-piège contre une équipe de bas de classement et les Alouettes sont tombés dedans à deux pieds.
On ne peut pas pointer la préparation du doigt, surtout que les Alouettes ont eu dix jours pour se préparer. Toutes les conditions étaient réunies pour ne pas subir une deuxième défaite de suite. Avant la partie, les Alouettes étaient les plus performants de la LCF près de la zone payante avec un taux d'efficacité de 71,4 %. Lundi, ils ont été pitoyables près de la zone des buts.
Avant cette rencontre, on croyait que ce serait une bonne occasion de construire un momentum en prévision des éliminatoires. En plus, les Alouettes affrontaient un quart réserviste, mais dès le début de la rencontre, Winnipeg a réussi à convertir une situation de un et 25 en traversant le terrain pour aller mettre des points au tableau. Dès lors, on sentait que les Blue Bombers étaient sur leur erre d'aller.
Les Alouettes ont été incapables eux, de prendre leur erre d'aller même en traversant le terrain à leur tour, quand Jamel Richardson a raté une passe. D'ailleurs, on a vu à quelques reprises les joueurs des Alouettes échapper le ballon.
À mon avis, les revirements dans la zone payante ont été l'histoire de cette rencontre pour les Alouettes. Chaque fois qu'on approchait de la ligne des buts, il semblait se passer quelque chose pour que le jeu avorte. Cette équipe a été incapable de protéger le ballon, ayant été victime de cinq revirements au total.
D'un autre côté, les Alouettes sont privés de nombreux joueurs réguliers tels que Brandon Whitaker, S.J. Green, Brian Bratton et Jeff Perrett. On ne retrouve donc pas l'équipe numéro un sur le terrain et quand tu ne mises pas sur ton principal arsenal, les erreurs coûtent cher.
La défensive semblait perdue sur le terrain en allouant de gros jeux. En plus, la pression semblait inexistante.
Je pense que la défaite est collective et qu'elle ne peut pas être imputée à une seule facette. Ce revers est néanmoins difficile à prendre.
Après avoir subi une raclée à Hamilton la semaine précédente, ce revers à la maison contre Winnipeg est une gifle au visage. Les deux derniers adversaires des Alouettes n'étaient pas des puissances, quoi que Winnipeg est une bonne équipe qui n'a pas développé de chimie et qui ne joue pas à son plein potentiel. Les Bombers, qui ont réussi à se bâtir un noyau, jouent un peu mieux depuis quelques matchs.
Les Alouettes n'ont pas appliqué de pression sur le quart Joey Elliott, qui a pu manoeuvrer à sa guise durant toute la partie. De son côté, Anthony Calvillo a connu des ennuis avec ses longues passes. Tous ces facteurs mis ensemble ont donné cette pitoyable performance.
J'ai déjà vécu des défaites qui étaient difficiles à avaler, mais on est rendu à un stade de la saison où l'on se prépare pour les séries. Il ne faut pas s'endormir en première position dans l'Est parce qu'on peut se faire rattraper. Les Alouettes doivent jouer du football de qualité avant d'entreprendre les parties éliminatoires. Il faut que le football soit de bonne qualité en plus de semer un doute dans l'esprit des autres équipes. C'est bon aussi pour la confiance et les quatre derniers matchs doivent servir à bâtir cette confiance. Il ne faut surtout pas se contenter simplement de ce que fait Toronto pour bâtir une confiance, il en faut plus.
*Propos recueillis par Robert Latendresse
On ne peut pas pointer la préparation du doigt, surtout que les Alouettes ont eu dix jours pour se préparer. Toutes les conditions étaient réunies pour ne pas subir une deuxième défaite de suite. Avant la partie, les Alouettes étaient les plus performants de la LCF près de la zone payante avec un taux d'efficacité de 71,4 %. Lundi, ils ont été pitoyables près de la zone des buts.
Avant cette rencontre, on croyait que ce serait une bonne occasion de construire un momentum en prévision des éliminatoires. En plus, les Alouettes affrontaient un quart réserviste, mais dès le début de la rencontre, Winnipeg a réussi à convertir une situation de un et 25 en traversant le terrain pour aller mettre des points au tableau. Dès lors, on sentait que les Blue Bombers étaient sur leur erre d'aller.
Les Alouettes ont été incapables eux, de prendre leur erre d'aller même en traversant le terrain à leur tour, quand Jamel Richardson a raté une passe. D'ailleurs, on a vu à quelques reprises les joueurs des Alouettes échapper le ballon.
À mon avis, les revirements dans la zone payante ont été l'histoire de cette rencontre pour les Alouettes. Chaque fois qu'on approchait de la ligne des buts, il semblait se passer quelque chose pour que le jeu avorte. Cette équipe a été incapable de protéger le ballon, ayant été victime de cinq revirements au total.
D'un autre côté, les Alouettes sont privés de nombreux joueurs réguliers tels que Brandon Whitaker, S.J. Green, Brian Bratton et Jeff Perrett. On ne retrouve donc pas l'équipe numéro un sur le terrain et quand tu ne mises pas sur ton principal arsenal, les erreurs coûtent cher.
La défensive semblait perdue sur le terrain en allouant de gros jeux. En plus, la pression semblait inexistante.
Je pense que la défaite est collective et qu'elle ne peut pas être imputée à une seule facette. Ce revers est néanmoins difficile à prendre.
Après avoir subi une raclée à Hamilton la semaine précédente, ce revers à la maison contre Winnipeg est une gifle au visage. Les deux derniers adversaires des Alouettes n'étaient pas des puissances, quoi que Winnipeg est une bonne équipe qui n'a pas développé de chimie et qui ne joue pas à son plein potentiel. Les Bombers, qui ont réussi à se bâtir un noyau, jouent un peu mieux depuis quelques matchs.
Les Alouettes n'ont pas appliqué de pression sur le quart Joey Elliott, qui a pu manoeuvrer à sa guise durant toute la partie. De son côté, Anthony Calvillo a connu des ennuis avec ses longues passes. Tous ces facteurs mis ensemble ont donné cette pitoyable performance.
J'ai déjà vécu des défaites qui étaient difficiles à avaler, mais on est rendu à un stade de la saison où l'on se prépare pour les séries. Il ne faut pas s'endormir en première position dans l'Est parce qu'on peut se faire rattraper. Les Alouettes doivent jouer du football de qualité avant d'entreprendre les parties éliminatoires. Il faut que le football soit de bonne qualité en plus de semer un doute dans l'esprit des autres équipes. C'est bon aussi pour la confiance et les quatre derniers matchs doivent servir à bâtir cette confiance. Il ne faut surtout pas se contenter simplement de ce que fait Toronto pour bâtir une confiance, il en faut plus.
*Propos recueillis par Robert Latendresse