Une semaine 6 très surprenante
Football mardi, 16 oct. 2012. 14:47 mercredi, 11 déc. 2024. 18:31
(ESPN.com) - Des surprises, des jeux fous, des jeux appelés discutables et des bottés incroyables.
Voici la façon la plus réaliste de décrire comment la sixième semaine d'activités dans la NFL s'est déroulée. Tout y était. On a assisté à une remontée spectaculaire de la part de la jeune équipe des Seahawks ainsi qu'à un autre effondrement de la part des Eagles, qui se sont finalement inclinés en prolongation. Le botteur des Cardinals a impressionné avec un placement de 61 verges, mais il en a raté un de 38 verges quelques secondes plus tard. Résultat, les Bills l'ont emporté en prolongation sur un placement de 25 verges de Rian Lindell.
En tout et partout, six des onze matchs disputés dimanche après-midi ont été décidés par une marge de trois points ou moins. La marge d'erreur continue de rétrécir dans cette saison où 57% des matchs ont été décidés par un touché ou moins.
Les Ravens de Baltimore ont remporté une victoire serrée face aux Cowboys de Dallas, mais ils ont perdu les services de deux piliers en défense en Ray Lewis et Ladarius Webb. Les deux souffrent de blessures sérieuses.
Voici d'autres éléments que nous avons appris lors de la semaine 6 :
Ça clique pour Pete Carroll. L'approche non-conventionnelle de Pete Carroll lui permet de gagner à Seattle. Plusieurs personnes ont mis en doute sa décision de faire amorcer la saison à la recrue Russell Wilson - un choix de troisième ronde - à la place du vétéran Matt Flynn, qui a reçu un contrat de trois ans évalué à 19,5 millions de dollars comme joueur autonome. Carroll doit sourire actuellement avec sa fiche de 4-2, lui qui a vu sa formation vaincre contre toute attente les Cowboys, les Packers et les Patriots. Le quart Wilson, qui ne mesure que 5 pieds 10 pouces, a effacé un déficit de 13 points au quatrième quart en lançant deux passes de touché lors des dernières huit minutes de jeu et battre les Patriots 24-23. Wilson possède actuellement la meilleure fiche parmi tous les quarts recrues.
"Nous sommes une jeune équipe de football qui sait s'accrocher", a déclaré Carroll.
Lors des quatre premiers matchs, le personnel d'entraîneur a limité ce que Wilson pouvait faire. Durant ces quatre semaines, Wilson a lancé 25 passes ou moins par match. Il n'était pas autorisé à effetuer de longues passes; seulement des remises à Marshawn Lynch et à des petites passes. Contre les Patriots, le coordonnateur offensif Darrell Bevell a ouvert son livre de jeux pour Wilson. Carroll a affirmé que le personnel d'entraîneurs voulait exploiter l'habileté de Wilson à se déplacer près de la pochette afin d'effectuer des jeux. Wilson a complété 16 passes pour 293 verges et trois touchés. Son coefficient d'efficacité a été de 133,7.
La défaite des Patriots, en revanche, était déroutante. Pourtant, Tom Brady était en pleine possession de ses moyens, lui qui a complété 36 de ses 58 passes pour 395 verges. Cependant, Carroll a préféré contenir la course et il l'a très bien fait car les Pats n'ont amassé que 87 verges au sol en 26 portées.
Les Seahawks trônent maintenant au sommet de leur division, à égalité avec Arizona et San Francisco. La jeune équipe aura maintenant fort à faire devant la nation entière lors du match de jeudi soir contre les 49ers.
Retour au jeu au sol. Une journée de 252 verges au sol contre la pire défense de la NFL par la course. C'est ce qu'ont exploité les Jets de New York.
"Je pense que le match de dimanche a permis aux gens de voir la vraie nature des Jets", a affirmé l'entraîneur-chef Rex Ryan.
Les Jets ont complètement déclassé les Colts d'Indianapolis au compte de 35 à 9 grâce notamment aux 161 verges récoltées au sol par Shonn Greene en 32 portées. Greene n'avait que 217 verges en cinq matchs avec une moyenne horrible de 2,9 verges par course. Privés des receveurs Santonio Holmes et Dustin Keller, les Jets devaient absolument enlever de la pression des épaules de Mark Sanchez. Il n'a tenté que 18 passes pour des gains modestes de 82 verges et aucun revirement. C'est un pas vers l'avant.
Avec une fiche de 3-3 à égalité avec les trois autres équipes de la division, les Jets contrôleront leur destinée lors des deux prochaines semaines alors qu'ils croiseront le fer avec les Patriots à Foxboro et à New York contre les Dolphins.
Maux du 4e quart. Les problèmes des Cowboys au quatrième étaient bien connus. La saison dernière, ils ont laissé l'équipe adverse revenir au quatrième quart à cinq reprises, dont trois fois alors qu'ils menaient par dix points ou plus. Pour le moment, je ne suis pas certain laquelle des équipes de cette division dans la facette de laisser revenir l'adversaire. Les Cowboys ou les Eagles?
Les Eagles ont bousillé une avance de dix points au quatrième quart avant de s'incliner en prolongation face aux Lions.
"Je prend la responsabilité pour cette défaite", a dit Andy Reid après le match.
Si ça continue, il ne serait pas surprenant de voir les Eagles changer d'entraîneur-chef et de quart-arrière à la fin de la saison. Les Lions avaient l'air d'une équipe vaincue, eux qui ont écopé de 16 punitions pendant le match. Les partisans ont hué l'effondrement des Eagles au quatrième quart. Vick a continué à commettre des revirements.
Mais revenons aux Cowboys. Après un botté court réussi, ils ont été incapable de se rendre en bonne position pour le placement malgré les 32 secondes restantes au cadran. Les joueurs sur le terrain n'ont pas été en mesure de bien gérer l'horloge et le botteur a raté son placement de 51 verges qui aurait donné la victoire à Dallas. C'est impardonnable d'avoir bousillé ces précieuses secondes qui auraient permis de gagner quelques verges supplémentaires.
L'avantage du terrain. L'avantage du terrain sera fort important en éliminatoires puisque les équipes à domicile ont compilé un dossier de 56-33 depuis le début de la saison. Il s'agit de la deuxième meilleure marque depuis 1970.
En 1985, les formations à la maison avaient remporté 64,3 pour cent de leurs matchs. Uacune équipe ne bénéficie autant de l'avantage du terrain que les Falcons d'Atlanta. La foule a aidé Matt Ryan à surmonter ses trois interceptions pour mériter une victoire de 23-20 sur les Raiders d'Oakland
L'avantage du terrain a aidé les Seahawks à vaincre les Patriots ainsi que les Ravens à battre les Cowboys. Lors de matchs serrés, il arrive fréquemment de voir l'équipe à domicile triompher.
Les Giants refont le coup. Tout au long de la semaine, l'entraîneur-chef des Giants Tom Coughlin n'a cessé d'entendre que les 49ers représentaient la meilleure équipe de la NFL. Or, Coughlin n'a pas apprécié qu'on ne laissait aucune chance aux Giants de l'emporter. Pourtant, les Giants sont champions en titre du Super Bowl, eux qui ont vaincu les Niners pour se rendre aussi loin.
La victoire de 26-3 était un statement de la part des Giants. Eli Manning a joué intelligemment et la défense des Giants a totalement arrêté l'attaque des 49ers qui n'a généré que 80 verges au sol durant le match.
Voici la façon la plus réaliste de décrire comment la sixième semaine d'activités dans la NFL s'est déroulée. Tout y était. On a assisté à une remontée spectaculaire de la part de la jeune équipe des Seahawks ainsi qu'à un autre effondrement de la part des Eagles, qui se sont finalement inclinés en prolongation. Le botteur des Cardinals a impressionné avec un placement de 61 verges, mais il en a raté un de 38 verges quelques secondes plus tard. Résultat, les Bills l'ont emporté en prolongation sur un placement de 25 verges de Rian Lindell.
En tout et partout, six des onze matchs disputés dimanche après-midi ont été décidés par une marge de trois points ou moins. La marge d'erreur continue de rétrécir dans cette saison où 57% des matchs ont été décidés par un touché ou moins.
Les Ravens de Baltimore ont remporté une victoire serrée face aux Cowboys de Dallas, mais ils ont perdu les services de deux piliers en défense en Ray Lewis et Ladarius Webb. Les deux souffrent de blessures sérieuses.
Voici d'autres éléments que nous avons appris lors de la semaine 6 :
Ça clique pour Pete Carroll. L'approche non-conventionnelle de Pete Carroll lui permet de gagner à Seattle. Plusieurs personnes ont mis en doute sa décision de faire amorcer la saison à la recrue Russell Wilson - un choix de troisième ronde - à la place du vétéran Matt Flynn, qui a reçu un contrat de trois ans évalué à 19,5 millions de dollars comme joueur autonome. Carroll doit sourire actuellement avec sa fiche de 4-2, lui qui a vu sa formation vaincre contre toute attente les Cowboys, les Packers et les Patriots. Le quart Wilson, qui ne mesure que 5 pieds 10 pouces, a effacé un déficit de 13 points au quatrième quart en lançant deux passes de touché lors des dernières huit minutes de jeu et battre les Patriots 24-23. Wilson possède actuellement la meilleure fiche parmi tous les quarts recrues.
"Nous sommes une jeune équipe de football qui sait s'accrocher", a déclaré Carroll.
Lors des quatre premiers matchs, le personnel d'entraîneur a limité ce que Wilson pouvait faire. Durant ces quatre semaines, Wilson a lancé 25 passes ou moins par match. Il n'était pas autorisé à effetuer de longues passes; seulement des remises à Marshawn Lynch et à des petites passes. Contre les Patriots, le coordonnateur offensif Darrell Bevell a ouvert son livre de jeux pour Wilson. Carroll a affirmé que le personnel d'entraîneurs voulait exploiter l'habileté de Wilson à se déplacer près de la pochette afin d'effectuer des jeux. Wilson a complété 16 passes pour 293 verges et trois touchés. Son coefficient d'efficacité a été de 133,7.
La défaite des Patriots, en revanche, était déroutante. Pourtant, Tom Brady était en pleine possession de ses moyens, lui qui a complété 36 de ses 58 passes pour 395 verges. Cependant, Carroll a préféré contenir la course et il l'a très bien fait car les Pats n'ont amassé que 87 verges au sol en 26 portées.
Les Seahawks trônent maintenant au sommet de leur division, à égalité avec Arizona et San Francisco. La jeune équipe aura maintenant fort à faire devant la nation entière lors du match de jeudi soir contre les 49ers.
Retour au jeu au sol. Une journée de 252 verges au sol contre la pire défense de la NFL par la course. C'est ce qu'ont exploité les Jets de New York.
"Je pense que le match de dimanche a permis aux gens de voir la vraie nature des Jets", a affirmé l'entraîneur-chef Rex Ryan.
Les Jets ont complètement déclassé les Colts d'Indianapolis au compte de 35 à 9 grâce notamment aux 161 verges récoltées au sol par Shonn Greene en 32 portées. Greene n'avait que 217 verges en cinq matchs avec une moyenne horrible de 2,9 verges par course. Privés des receveurs Santonio Holmes et Dustin Keller, les Jets devaient absolument enlever de la pression des épaules de Mark Sanchez. Il n'a tenté que 18 passes pour des gains modestes de 82 verges et aucun revirement. C'est un pas vers l'avant.
Avec une fiche de 3-3 à égalité avec les trois autres équipes de la division, les Jets contrôleront leur destinée lors des deux prochaines semaines alors qu'ils croiseront le fer avec les Patriots à Foxboro et à New York contre les Dolphins.
Maux du 4e quart. Les problèmes des Cowboys au quatrième étaient bien connus. La saison dernière, ils ont laissé l'équipe adverse revenir au quatrième quart à cinq reprises, dont trois fois alors qu'ils menaient par dix points ou plus. Pour le moment, je ne suis pas certain laquelle des équipes de cette division dans la facette de laisser revenir l'adversaire. Les Cowboys ou les Eagles?
Les Eagles ont bousillé une avance de dix points au quatrième quart avant de s'incliner en prolongation face aux Lions.
"Je prend la responsabilité pour cette défaite", a dit Andy Reid après le match.
Si ça continue, il ne serait pas surprenant de voir les Eagles changer d'entraîneur-chef et de quart-arrière à la fin de la saison. Les Lions avaient l'air d'une équipe vaincue, eux qui ont écopé de 16 punitions pendant le match. Les partisans ont hué l'effondrement des Eagles au quatrième quart. Vick a continué à commettre des revirements.
Mais revenons aux Cowboys. Après un botté court réussi, ils ont été incapable de se rendre en bonne position pour le placement malgré les 32 secondes restantes au cadran. Les joueurs sur le terrain n'ont pas été en mesure de bien gérer l'horloge et le botteur a raté son placement de 51 verges qui aurait donné la victoire à Dallas. C'est impardonnable d'avoir bousillé ces précieuses secondes qui auraient permis de gagner quelques verges supplémentaires.
L'avantage du terrain. L'avantage du terrain sera fort important en éliminatoires puisque les équipes à domicile ont compilé un dossier de 56-33 depuis le début de la saison. Il s'agit de la deuxième meilleure marque depuis 1970.
En 1985, les formations à la maison avaient remporté 64,3 pour cent de leurs matchs. Uacune équipe ne bénéficie autant de l'avantage du terrain que les Falcons d'Atlanta. La foule a aidé Matt Ryan à surmonter ses trois interceptions pour mériter une victoire de 23-20 sur les Raiders d'Oakland
L'avantage du terrain a aidé les Seahawks à vaincre les Patriots ainsi que les Ravens à battre les Cowboys. Lors de matchs serrés, il arrive fréquemment de voir l'équipe à domicile triompher.
Les Giants refont le coup. Tout au long de la semaine, l'entraîneur-chef des Giants Tom Coughlin n'a cessé d'entendre que les 49ers représentaient la meilleure équipe de la NFL. Or, Coughlin n'a pas apprécié qu'on ne laissait aucune chance aux Giants de l'emporter. Pourtant, les Giants sont champions en titre du Super Bowl, eux qui ont vaincu les Niners pour se rendre aussi loin.
La victoire de 26-3 était un statement de la part des Giants. Eli Manning a joué intelligemment et la défense des Giants a totalement arrêté l'attaque des 49ers qui n'a généré que 80 verges au sol durant le match.