Une semaine 7 serrée et enlevante
Football lundi, 22 oct. 2012. 15:38 mercredi, 11 déc. 2024. 13:35
John Clayton
(ESPN.com) - Les matchs serrés vont peut-être devenir l'histoire de la saison 2012.
Dans l'une des saisons les plus chaudement disputées de l'histoire, neuf des onze matchs dimanche se sont décidés par un touché ou moins.
Ce que nous avons appris c'est que les Texans de Houston, maintenant avec une fiche de 6-1 à la suite d'une victoire dominante contre les Ravens 43-13, devraient se sauver avec le premier rang de la AFC.
Les Vikings du Minnesota continuent d'être une belle surprise, avec leur fiche de 5-2 à la suite d'une victoire contre les Cardinals de l'Arizona, même s'ils ne sont pas en mesure de protéger leur quart-arrière.
Les Jaguars de Jacksonville sont peut-être damnés à vivre une saison horrible. Ils se sont inclinés en prolongation contre les Raiders d'Oakland en plus de perdre les services de Maurice Jones-Drew (blessé au pied) et de Blaine Gabbert (blessé à l'épaule). Les deux joueurs étaient vêtus en civiles sur les lignes de côtés pour la deuxième demie du match. Avec une fiche de 1-5, le reste de la saison des Jaguars n'augurent rien qui vaille.
Voici les autres points à souligner pour cette Semaine 7.
1. Ce qui distingue RG3 : Cam Newton était le premier choix pour les Panthers de la Caroline qui affichaient un dossier de 2-14 en 2010. Andrew Luck a été sélectionné par les Colts d'Indianapolis qui affichaient aussi un dossier de 2-14 en 2011. Ce qui devient de plus en plus clair ici c'est que Robert Griffin III, le 2e choix global du repêchage de cette année, pourrait être le premier des trois joueurs à penser aux éliminatoires. Malgré la défaite des Redskins de Washington contre les Giants de New York, RG3 a prouvé qu'il pouvait rivaliser avec Eli Manning sur toutes les facettes du jeu. Ici on n'enlève rien à Luck qui fait ce qu'on pensait qu'il allait faire, soit de dominer un adversaire inexpérimenté à la maison. Il a couru pour deux touchés dans la victoire des Colts 17-13 aux dépens des Browns de Cleveland et de Brandon Weeden.
Quand j'ai complété mes prédictions pour la saison, je voyais les Colts remporter cinq affrontements à domicile, car ils affrontaient des quarts de première ou de deuxième année. Bien qu'ils se soient inclinés contre les Jaguars lors de la troisième semaine, la victoire surprise contre les Packers redresse le portrait. Luck a maintenant de très bonnes chances de battre Ryan Tannehll et Jake Locker pour atteindre le plateau des cinq victoires.
Sauf que gagner sur la route c'est difficile et c'est là que RG3 brille. Il a remporté des matchs à La Nouvelle-Orléans et à Tampa Bay et en a fait suffisamment pour battre les Giants sur la route. Sa séquence de 77 verges pour un touché durant les trois dernières minutes du match, donnant l'avance aux Redskins 23-20, était tout simplement spectaculaire. Sa capacité d'improviser avec le ballon lui a permis d'éviter la pression et de compléter une passe sur un quatrième essai et 10 verges à son ailier rapproché Logan Paulsen. Griffin s'est ensuite échappé pour une course de 24 verges, ce qui mit la table pour une passe de touché de 30 verges au vétéran Santana Moss. L'héroïsme de Manning, qui a trouvé Victor Cruz dans la zone des buts sur un jeu de 77 verges avec 1 :13 au cadran, étant la seule chose séparant Griffin de la victoire dimanche.
L'an dernier, on se demandait comment Cam Newton pouvait enchaîner les gros jeux sans toutefois trouver le chemin de la victoire. Cette année, Newton n'a plus le luxe des gros jeux et son équipe a une fiche de 1-5. Une partie du problème réside dans l'attitude négative qu'il projette quand lui ou un de ses coéquipiers commet une erreur sur le terrain.
RG3 est un véritable rayon de soleil sur le terrain. Bien qu'il soit une recrue dans la ligue, il affiche déjà des airs de vétéran bien établi.
2. Pas construit pour la route : j'ai été témoin trop souvent de cette situation : Les Ravens de Baltimore sont sur la route, Joe Flacco recule pour effectuer une passe et ça prends une éternité avant qu'un de ses receveurs ne se démarque.
Le problème ce n'est pas l'attaque sans caucus. C'est plutôt quand et comment les Ravens l'utilisent. À la maison, Flacco et les Ravens sont presque imparables. La foule ajoute à la cadence. Mais l'attaque sans caucus n'a pas très bien fonctionné à Houston, qui présente sur le terrain l'une des meilleures défensives de la NFL.
Flacco a complété 21 de ses 43 passes pour 147 verges dans la cuisante défaite de 43-13 des Ravens. La même chose s'est produite il y a deux semaines à Kansas City, là où les Ravens ont tout de même réussi à se sauver avec une victoire de 9-6. Le demi de coin des Chiefs Brandon Flowers a complètement éliminé Torrey Smith de l'équation en couverture individuelle. Malgré une blessure qui l'embête depuis deux semaines déjà, Johnathan Joseph des Texans a limité Smith à quatre attrapés pour 41 verges et à retourner une interception pour un touché.
Flacco a terminé la journée 0 en 7 sur des passes de plus de dix verges, selon ESPN stats and informations. Quand les Ravens n'utilisent pas Jacoby Jones comme troisième receveur, toutes les options qui ne s'appellent pas Torrey Smith peuvent être contenues en couverture individuelle.
Pour obtenir une victoire, les Ravens doivent s'appuyer fortement sur l'offensive et Flacco. Leur meilleur meneur (Ray Lewis) et leur meilleur demi de coin (Lardarius Webb) sont blessés pour la saison. Le secondeur Terrell Suggs (tendon d'Achilles), le plaqueur défensif Haloti Ngata (entorse au genou) et le maraudeur Ed Reed (hanche) jouent tous courageusement, mais la défensive des Ravens se fait tout de même malmener.
Les Texans ont compilé 420 verges en offensive, donc 181 verges au sol.
Les Ravens sont encore en bonne position pour rencontrer les Texans de nouveau en éliminatoires, mais ils devront faire des ajustements en offensive. Sur la route cette saison, Flacco est une proposition limite pile ou face. Il a complété 56 de ses 112 passes pour 556 verges, avec deux touchés et quatre interceptions. Les Ravens comptent 15 points par match en moyenne sur la route.
3. Un festin aux allures de famine : les ailiers défensifs des Vikings du Minnesota Jared Allen et Brian Robison savaient que d'affronter les Cardinals de l'Arizoa pourrait résulter en une belle récolte au niveau des sacks du quart. Les joueurs de ligne offensive des Cardinals Bobby Massie et D'Anthony Batiste amorçaient le match de dimanche ayant accordé 16,5 sacks lors des six premiers matchs des Cardinals.
« Je me souviens d'un match contre les Bears de Chicago où ils venaient de donner huit ou neuf sacks contre Detroit la semaine précédente et tout le monde se disait qu'on allait faire la même chose, » dit Allen. « Finalement ils ont bloqué par l'arrière, ont gardé des ailiers rapprochés sur la ligne et ils se sont débarrassés rapidement du ballon. »
L'Arizona n'a pas suivi cet exemple dimanche, Allen et Robison ont obtenu 5 des 7 sacks des Vikings dans une victoire de 21-14. N'empêche, la défensive des Vikings pense qu'elle a laissé trop d'opportunités sur la table.
Allen a confié qu'à plusieurs moments dans le match, lui et Robison resserraient l'étau sur le quart des Cardinals John Skelton qui était tout de même en mesure de se débarrasser du ballon. Allen a souligné l'effort de Skelton qui trouvait le moyen d'avance dans son espace « B » pour esquiver un peu de pression. Malheureusement pour les Cardinals, Skelton n'a pas été efficace sous la pression. Même s'il a complété 25 de ses 36 passes pour 262 verges, la plupart de ses réussites étaient courtes. Elles se devaient de l'être. En tant que quart des Cardinals, ça devient difficile de se trouver une assurance maladie. Les Cardinals ont donné 35 sacks en sept rencontres.
4. La ligne est mince : parce qu'il y a tant de matchs serrés, plus de décisions et de jeux sont passés sous la loupe. Une erreur ici et là peut faire la différence entre la victoire et la défaite. Cette tendance s'est poursuivie dimanche.
Menant les Titans du Tennessee 34-28 avec 2 :57 à jouer au match, le quart des Bills de Buffalo Ryan Fitzpatrick a lancé une interception dans les mains du demi de coin Jason McCourty. Les Bills faisaient face à un troisième essai et sept verges. Une passe incomplète aurait mené à un dégagement, mais l'interception a donné aux Titans une très bonne position sur le terrain à leur ligne de 48 verges. Matt Hasselbeck a ensuite complété le sauvetage de la saison des Titans avec une séquence victorieuse vers le touché décisif.
« J'ai été gourmand dans une situation où je n'avais pas d'affaire à l'être, » confiait Fitzpatrick. « C'était une mauvaise passe, une mauvaise décision de ma part. Sur un troisième essai, à la fin du match avec la victoire en jeu, Chan (Gailey) a mis le ballon dans mes mains et j'ai lancé une interception. Celle-là fait mal. »
Newton de son côté poursuit son cauchemar peuplé de décisions serrées dans des matchs serrés. Tirant de l'arrière 16-14 contre les Cowboys de Dallas avec 2 :11 à faire, Newton n'a pas été en mesure de trouvé Louis Murphy sur un quatrième essai et une verge à la ligne de 40 des siens. Les Panthers sont maintenant 0-4 quand ils tirent de l'arrière au quatrième quart cette saison.
Les Buccaneers de Tampa Bay se sont inclinés 35-28 à domicile contre les Saints de La Nouvelle-Orléans. Mais les Bucs ont peut-être perdu en raison du troisième quart. Josh Freeman a complété une passe de 95 verges à Vincent Jackson qui s'est arrêté à la ligne de 1 des Saints sans convertir un touché. Les Bucs ont ensuite tenté trois courses de LeGarrette Blount qui n'a pas été en mesure de gagner la verge manquante. Greg Schiano a renvoyé son offensive pour le quatrième essai qui a vu Freeman se détacher de la pochette pour une perte de quatre verges. Les Bucs tiraient de l'arrière par sept points et n'ont jamais été en mesure de combler l'écart.
5. Les Jets ne font que manquer : Les Jets de New York ont démontré du cœur dimanche, avant de voir les Patriots le briser. Rex Ryan peut être fier du fait que ses Jets n'ont rien donné à Tom Brady et aux Patriots, mais la défaite de 29-26 en prolongation est amère.
« Nous avons fait trop d'erreurs pour les battre, » admet Ryan. « Je vais dire ceci : je suis fier de mon équipe. Nous avions la chance de remporter le match. Nous nous sommes battus, nous étions là jusqu'à la fin. »
Mark Sanchez s'est presque distancé de toutes controverses en récoltant 328 verges par la passe. Par contre, il était erratique par moment. Il a débuté en force, mais il a raté Stephen Hill dans la zone des buts avec une passe trop courte en première demie.
Même si la victoire est à la fiche des Patriots, ils continuent d'exposer des faiblesses. Les Cardinals les ont battus à domicile et ils se sont inclinés sur la route contre les Seahawks de Seattle.
Ryan a salué l'utilisation de petites passes pièges de la part de Tom Brady pour contrer la couverture homme à homme des Jets. La stratégie a forcé les Jets vers une couverture de zone pour une courte période de temps, permettant à Brady de trouver Rob Gronkowski dans la zone des buts.
Les Jets ont démontré de la confiance. Les Patriots mènent la AFC Est, mais leur avance n'est pas insurmontable. Qu'importe, la défaite demeure amère pour les Jets.
Dans l'une des saisons les plus chaudement disputées de l'histoire, neuf des onze matchs dimanche se sont décidés par un touché ou moins.
Ce que nous avons appris c'est que les Texans de Houston, maintenant avec une fiche de 6-1 à la suite d'une victoire dominante contre les Ravens 43-13, devraient se sauver avec le premier rang de la AFC.
Les Vikings du Minnesota continuent d'être une belle surprise, avec leur fiche de 5-2 à la suite d'une victoire contre les Cardinals de l'Arizona, même s'ils ne sont pas en mesure de protéger leur quart-arrière.
Les Jaguars de Jacksonville sont peut-être damnés à vivre une saison horrible. Ils se sont inclinés en prolongation contre les Raiders d'Oakland en plus de perdre les services de Maurice Jones-Drew (blessé au pied) et de Blaine Gabbert (blessé à l'épaule). Les deux joueurs étaient vêtus en civiles sur les lignes de côtés pour la deuxième demie du match. Avec une fiche de 1-5, le reste de la saison des Jaguars n'augurent rien qui vaille.
Voici les autres points à souligner pour cette Semaine 7.
1. Ce qui distingue RG3 : Cam Newton était le premier choix pour les Panthers de la Caroline qui affichaient un dossier de 2-14 en 2010. Andrew Luck a été sélectionné par les Colts d'Indianapolis qui affichaient aussi un dossier de 2-14 en 2011. Ce qui devient de plus en plus clair ici c'est que Robert Griffin III, le 2e choix global du repêchage de cette année, pourrait être le premier des trois joueurs à penser aux éliminatoires. Malgré la défaite des Redskins de Washington contre les Giants de New York, RG3 a prouvé qu'il pouvait rivaliser avec Eli Manning sur toutes les facettes du jeu. Ici on n'enlève rien à Luck qui fait ce qu'on pensait qu'il allait faire, soit de dominer un adversaire inexpérimenté à la maison. Il a couru pour deux touchés dans la victoire des Colts 17-13 aux dépens des Browns de Cleveland et de Brandon Weeden.
Quand j'ai complété mes prédictions pour la saison, je voyais les Colts remporter cinq affrontements à domicile, car ils affrontaient des quarts de première ou de deuxième année. Bien qu'ils se soient inclinés contre les Jaguars lors de la troisième semaine, la victoire surprise contre les Packers redresse le portrait. Luck a maintenant de très bonnes chances de battre Ryan Tannehll et Jake Locker pour atteindre le plateau des cinq victoires.
Sauf que gagner sur la route c'est difficile et c'est là que RG3 brille. Il a remporté des matchs à La Nouvelle-Orléans et à Tampa Bay et en a fait suffisamment pour battre les Giants sur la route. Sa séquence de 77 verges pour un touché durant les trois dernières minutes du match, donnant l'avance aux Redskins 23-20, était tout simplement spectaculaire. Sa capacité d'improviser avec le ballon lui a permis d'éviter la pression et de compléter une passe sur un quatrième essai et 10 verges à son ailier rapproché Logan Paulsen. Griffin s'est ensuite échappé pour une course de 24 verges, ce qui mit la table pour une passe de touché de 30 verges au vétéran Santana Moss. L'héroïsme de Manning, qui a trouvé Victor Cruz dans la zone des buts sur un jeu de 77 verges avec 1 :13 au cadran, étant la seule chose séparant Griffin de la victoire dimanche.
L'an dernier, on se demandait comment Cam Newton pouvait enchaîner les gros jeux sans toutefois trouver le chemin de la victoire. Cette année, Newton n'a plus le luxe des gros jeux et son équipe a une fiche de 1-5. Une partie du problème réside dans l'attitude négative qu'il projette quand lui ou un de ses coéquipiers commet une erreur sur le terrain.
RG3 est un véritable rayon de soleil sur le terrain. Bien qu'il soit une recrue dans la ligue, il affiche déjà des airs de vétéran bien établi.
2. Pas construit pour la route : j'ai été témoin trop souvent de cette situation : Les Ravens de Baltimore sont sur la route, Joe Flacco recule pour effectuer une passe et ça prends une éternité avant qu'un de ses receveurs ne se démarque.
Le problème ce n'est pas l'attaque sans caucus. C'est plutôt quand et comment les Ravens l'utilisent. À la maison, Flacco et les Ravens sont presque imparables. La foule ajoute à la cadence. Mais l'attaque sans caucus n'a pas très bien fonctionné à Houston, qui présente sur le terrain l'une des meilleures défensives de la NFL.
Flacco a complété 21 de ses 43 passes pour 147 verges dans la cuisante défaite de 43-13 des Ravens. La même chose s'est produite il y a deux semaines à Kansas City, là où les Ravens ont tout de même réussi à se sauver avec une victoire de 9-6. Le demi de coin des Chiefs Brandon Flowers a complètement éliminé Torrey Smith de l'équation en couverture individuelle. Malgré une blessure qui l'embête depuis deux semaines déjà, Johnathan Joseph des Texans a limité Smith à quatre attrapés pour 41 verges et à retourner une interception pour un touché.
Flacco a terminé la journée 0 en 7 sur des passes de plus de dix verges, selon ESPN stats and informations. Quand les Ravens n'utilisent pas Jacoby Jones comme troisième receveur, toutes les options qui ne s'appellent pas Torrey Smith peuvent être contenues en couverture individuelle.
Pour obtenir une victoire, les Ravens doivent s'appuyer fortement sur l'offensive et Flacco. Leur meilleur meneur (Ray Lewis) et leur meilleur demi de coin (Lardarius Webb) sont blessés pour la saison. Le secondeur Terrell Suggs (tendon d'Achilles), le plaqueur défensif Haloti Ngata (entorse au genou) et le maraudeur Ed Reed (hanche) jouent tous courageusement, mais la défensive des Ravens se fait tout de même malmener.
Les Texans ont compilé 420 verges en offensive, donc 181 verges au sol.
Les Ravens sont encore en bonne position pour rencontrer les Texans de nouveau en éliminatoires, mais ils devront faire des ajustements en offensive. Sur la route cette saison, Flacco est une proposition limite pile ou face. Il a complété 56 de ses 112 passes pour 556 verges, avec deux touchés et quatre interceptions. Les Ravens comptent 15 points par match en moyenne sur la route.
3. Un festin aux allures de famine : les ailiers défensifs des Vikings du Minnesota Jared Allen et Brian Robison savaient que d'affronter les Cardinals de l'Arizoa pourrait résulter en une belle récolte au niveau des sacks du quart. Les joueurs de ligne offensive des Cardinals Bobby Massie et D'Anthony Batiste amorçaient le match de dimanche ayant accordé 16,5 sacks lors des six premiers matchs des Cardinals.
« Je me souviens d'un match contre les Bears de Chicago où ils venaient de donner huit ou neuf sacks contre Detroit la semaine précédente et tout le monde se disait qu'on allait faire la même chose, » dit Allen. « Finalement ils ont bloqué par l'arrière, ont gardé des ailiers rapprochés sur la ligne et ils se sont débarrassés rapidement du ballon. »
L'Arizona n'a pas suivi cet exemple dimanche, Allen et Robison ont obtenu 5 des 7 sacks des Vikings dans une victoire de 21-14. N'empêche, la défensive des Vikings pense qu'elle a laissé trop d'opportunités sur la table.
Allen a confié qu'à plusieurs moments dans le match, lui et Robison resserraient l'étau sur le quart des Cardinals John Skelton qui était tout de même en mesure de se débarrasser du ballon. Allen a souligné l'effort de Skelton qui trouvait le moyen d'avance dans son espace « B » pour esquiver un peu de pression. Malheureusement pour les Cardinals, Skelton n'a pas été efficace sous la pression. Même s'il a complété 25 de ses 36 passes pour 262 verges, la plupart de ses réussites étaient courtes. Elles se devaient de l'être. En tant que quart des Cardinals, ça devient difficile de se trouver une assurance maladie. Les Cardinals ont donné 35 sacks en sept rencontres.
4. La ligne est mince : parce qu'il y a tant de matchs serrés, plus de décisions et de jeux sont passés sous la loupe. Une erreur ici et là peut faire la différence entre la victoire et la défaite. Cette tendance s'est poursuivie dimanche.
Menant les Titans du Tennessee 34-28 avec 2 :57 à jouer au match, le quart des Bills de Buffalo Ryan Fitzpatrick a lancé une interception dans les mains du demi de coin Jason McCourty. Les Bills faisaient face à un troisième essai et sept verges. Une passe incomplète aurait mené à un dégagement, mais l'interception a donné aux Titans une très bonne position sur le terrain à leur ligne de 48 verges. Matt Hasselbeck a ensuite complété le sauvetage de la saison des Titans avec une séquence victorieuse vers le touché décisif.
« J'ai été gourmand dans une situation où je n'avais pas d'affaire à l'être, » confiait Fitzpatrick. « C'était une mauvaise passe, une mauvaise décision de ma part. Sur un troisième essai, à la fin du match avec la victoire en jeu, Chan (Gailey) a mis le ballon dans mes mains et j'ai lancé une interception. Celle-là fait mal. »
Newton de son côté poursuit son cauchemar peuplé de décisions serrées dans des matchs serrés. Tirant de l'arrière 16-14 contre les Cowboys de Dallas avec 2 :11 à faire, Newton n'a pas été en mesure de trouvé Louis Murphy sur un quatrième essai et une verge à la ligne de 40 des siens. Les Panthers sont maintenant 0-4 quand ils tirent de l'arrière au quatrième quart cette saison.
Les Buccaneers de Tampa Bay se sont inclinés 35-28 à domicile contre les Saints de La Nouvelle-Orléans. Mais les Bucs ont peut-être perdu en raison du troisième quart. Josh Freeman a complété une passe de 95 verges à Vincent Jackson qui s'est arrêté à la ligne de 1 des Saints sans convertir un touché. Les Bucs ont ensuite tenté trois courses de LeGarrette Blount qui n'a pas été en mesure de gagner la verge manquante. Greg Schiano a renvoyé son offensive pour le quatrième essai qui a vu Freeman se détacher de la pochette pour une perte de quatre verges. Les Bucs tiraient de l'arrière par sept points et n'ont jamais été en mesure de combler l'écart.
5. Les Jets ne font que manquer : Les Jets de New York ont démontré du cœur dimanche, avant de voir les Patriots le briser. Rex Ryan peut être fier du fait que ses Jets n'ont rien donné à Tom Brady et aux Patriots, mais la défaite de 29-26 en prolongation est amère.
« Nous avons fait trop d'erreurs pour les battre, » admet Ryan. « Je vais dire ceci : je suis fier de mon équipe. Nous avions la chance de remporter le match. Nous nous sommes battus, nous étions là jusqu'à la fin. »
Mark Sanchez s'est presque distancé de toutes controverses en récoltant 328 verges par la passe. Par contre, il était erratique par moment. Il a débuté en force, mais il a raté Stephen Hill dans la zone des buts avec une passe trop courte en première demie.
Même si la victoire est à la fiche des Patriots, ils continuent d'exposer des faiblesses. Les Cardinals les ont battus à domicile et ils se sont inclinés sur la route contre les Seahawks de Seattle.
Ryan a salué l'utilisation de petites passes pièges de la part de Tom Brady pour contrer la couverture homme à homme des Jets. La stratégie a forcé les Jets vers une couverture de zone pour une courte période de temps, permettant à Brady de trouver Rob Gronkowski dans la zone des buts.
Les Jets ont démontré de la confiance. Les Patriots mènent la AFC Est, mais leur avance n'est pas insurmontable. Qu'importe, la défaite demeure amère pour les Jets.
