Le Centre canadien pour l'éthique dans le sport (CCES) vient d'annoncer que Moy McDonald, un joueur de football de Sport interuniversitaire canadien (SIC) de l'Université McGill, s'est vu imposer une suspension de quatre ans pour une violation des règles antidopage. Cette violation a été découverte par l'analyse d'un échantillon d'urine recueilli durant un contrôle de dopage hors compétition réalisé le 23 mars 2016, qui a révélé la présence de SARM S-22, ibutamoren et clenbutérol.

En réponse à l'avis du CCES concernant ce résultat d'analyse anormal, M. McDonald a renoncé à son droit d'audition, a reconnu avoir commis une violation aux règles antidopage et a accepté quatre ans de suspension (se terminant le 23 mars 2020). Durant cette période, il est interdit à cet athlète, qui réside à St-Hubert, au Québec, de participer, peu importe à quel titre, à tout sport organisé signataire du Programme canadien antidopage (PCA), y compris de s'entraîner avec ses coéquipiers.