À l'image de Greg Norman
Golf mercredi, 16 nov. 2011. 15:09 mercredi, 11 déc. 2024. 09:48
La neuvième édition de la Coupe des Présidents s'amorcera ce soir avec la présentation des premiers matchs en coups alternatifs. (À compter de 21 h à RDS2 et en simultané à compter de 23 h à RDS)
L'équipe Internationale est favorite pour remporter la compétition qui se déroulera au Club de Golf Royal Melbourne, l'un des plus beaux parcours de golf de la planète. C'est nul autre qu'Alister MacKenzie, architecte du Augusta National, qui a dessiné le parcours Ouest du complexe qui accueille annuellement des milliers de golfeurs du monde entier puisqu'il ne s'agit pas d'un club privé.
La seule autre fois où l'équipe internationale s'est imposée, c'est justement lors de la présentation de la Coupe des Présidents au même endroit en 1998. Les forces en présence devraient normalement avantager les Internationaux qui présentent une formation plus expérimentée. Six joueurs Américains en seront à une première participation à cet important rendez-vous contre quatre pour la délégation Internationale.
Les Américains se présentent à ce tournoi avec une formation qui compte deux joueurs blessés, Steve Stricker et Hunter Mahan. Reste aussi à savoir ce que nous présentera Tiger Woods qui a bien fait lors du Masters Australien disputé la semaine dernière à Sydney. D'entrée de jeu, Woods sera opposé à Adam Scott et à son ancien cadet Steve Williams. Une confrontation due au hasard selon les capitaines Couples et Norman.
Les verts seront extrêmement rapides. On parle de 14 sur le stimpmeter. Plusieurs joueurs ont déjà indiqué que ce sera un défi en soit d'y faire atterrir la balle sur les coups d'approche.
Mais, malgré toutes les analyses du parcours et des statistiques individuelles, il reste que l'avantage le plus marqué en faveur de l'équipe internationale est la présence de son capitaine Greg Norman. Il n'a pas changé d'attitude depuis qu'il n'évolue plus régulièrement en compétition. Il est toujours aussi intimidant, présente toujours les mêmes qualités de leader et ne recule devant rien pour remporter une victoire. Sa réputation, tant au golf que dans le milieu des affaires, fait de Norman un personnage charismatique qui, à plusieurs égards, est comparable au regretté Seve Ballesteros.
Lorsque ce dernier a été capitaine de l'équipe européenne en Coupe Ryder, il a su obtenir de ses joueurs qu'ils évoluent avec la même hargne que lui. Avec la même passion. Avec le même désir de vaincre.
Or Norman, après l'exercice de la Coupe des Présidents dominée par les Américains il y a deux ans à Harding Park à San Francisco, a bien vu qu'il fallait plus qu'un peu de stratégie et quelques poignées de main pour soulever le trophée. Il a, au cours des derniers mois, tenu le rôle de capitaine de la même façon qu'il jouait à l'époque où il était le meilleur joueur au monde. Jamais de demi-mesure. Ne jamais douter de la victoire. D'autant plus, que lui et son équipe évoluent à domicile en Australie. Impossible de perdre. Il n'a pas le droit de perdre et fera en sorte de transmettre le même message à ses joueurs.
On peut ne pas aimer le style de Norman, lui reprocher cette arrogance qui souvent lui valut des remarques acerbes. Mais n'a-t-on pas entendu des propos semblables sur Ballesteros ou Azinger qui ont présenté des allures de capitaines fort différentes de celles de Jack Nicklaus ou Gary Player qui ont davantage tenu le rôle d'ambassadeurs de bonne entente.
Pour Norman, cette fois encore, ce sera la victoire et rien d'autre. D'autant qu'une défaite ne viendrait que s'ajouter à ses trop nombreuses deuxièmes positions accumulées pour avoir si souvent oublié qu'il y a plusieurs façons de remporter une compétition. Gagner « à la Norman » voilà ce qu'il propose à ses joueurs. On a déjà vu pire comme proposition.
L'équipe Internationale est favorite pour remporter la compétition qui se déroulera au Club de Golf Royal Melbourne, l'un des plus beaux parcours de golf de la planète. C'est nul autre qu'Alister MacKenzie, architecte du Augusta National, qui a dessiné le parcours Ouest du complexe qui accueille annuellement des milliers de golfeurs du monde entier puisqu'il ne s'agit pas d'un club privé.
La seule autre fois où l'équipe internationale s'est imposée, c'est justement lors de la présentation de la Coupe des Présidents au même endroit en 1998. Les forces en présence devraient normalement avantager les Internationaux qui présentent une formation plus expérimentée. Six joueurs Américains en seront à une première participation à cet important rendez-vous contre quatre pour la délégation Internationale.
Les Américains se présentent à ce tournoi avec une formation qui compte deux joueurs blessés, Steve Stricker et Hunter Mahan. Reste aussi à savoir ce que nous présentera Tiger Woods qui a bien fait lors du Masters Australien disputé la semaine dernière à Sydney. D'entrée de jeu, Woods sera opposé à Adam Scott et à son ancien cadet Steve Williams. Une confrontation due au hasard selon les capitaines Couples et Norman.
Les verts seront extrêmement rapides. On parle de 14 sur le stimpmeter. Plusieurs joueurs ont déjà indiqué que ce sera un défi en soit d'y faire atterrir la balle sur les coups d'approche.
Mais, malgré toutes les analyses du parcours et des statistiques individuelles, il reste que l'avantage le plus marqué en faveur de l'équipe internationale est la présence de son capitaine Greg Norman. Il n'a pas changé d'attitude depuis qu'il n'évolue plus régulièrement en compétition. Il est toujours aussi intimidant, présente toujours les mêmes qualités de leader et ne recule devant rien pour remporter une victoire. Sa réputation, tant au golf que dans le milieu des affaires, fait de Norman un personnage charismatique qui, à plusieurs égards, est comparable au regretté Seve Ballesteros.
Lorsque ce dernier a été capitaine de l'équipe européenne en Coupe Ryder, il a su obtenir de ses joueurs qu'ils évoluent avec la même hargne que lui. Avec la même passion. Avec le même désir de vaincre.
Or Norman, après l'exercice de la Coupe des Présidents dominée par les Américains il y a deux ans à Harding Park à San Francisco, a bien vu qu'il fallait plus qu'un peu de stratégie et quelques poignées de main pour soulever le trophée. Il a, au cours des derniers mois, tenu le rôle de capitaine de la même façon qu'il jouait à l'époque où il était le meilleur joueur au monde. Jamais de demi-mesure. Ne jamais douter de la victoire. D'autant plus, que lui et son équipe évoluent à domicile en Australie. Impossible de perdre. Il n'a pas le droit de perdre et fera en sorte de transmettre le même message à ses joueurs.
On peut ne pas aimer le style de Norman, lui reprocher cette arrogance qui souvent lui valut des remarques acerbes. Mais n'a-t-on pas entendu des propos semblables sur Ballesteros ou Azinger qui ont présenté des allures de capitaines fort différentes de celles de Jack Nicklaus ou Gary Player qui ont davantage tenu le rôle d'ambassadeurs de bonne entente.
Pour Norman, cette fois encore, ce sera la victoire et rien d'autre. D'autant qu'une défaite ne viendrait que s'ajouter à ses trop nombreuses deuxièmes positions accumulées pour avoir si souvent oublié qu'il y a plusieurs façons de remporter une compétition. Gagner « à la Norman » voilà ce qu'il propose à ses joueurs. On a déjà vu pire comme proposition.