À qui le tour?
Golf mercredi, 16 juil. 2008. 22:49 samedi, 14 déc. 2024. 06:50
Voilà un mois déjà depuis que Tiger Woods a remporté l'Omnium des États-Unis en prolongation face à Rocco Mediate. On sait aussi depuis plusieurs semaines que le meilleur joueur ne sera pas présent lors de l'Omnium Britannique. Tous les joueurs vedettes des circuits professionnels devraient donc savoir à quoi s'en tenir.
Dans le meilleur des mondes, Mickelson devrait remporter le tournoi devant Geoff Ogilvy et Adam Scott. Viendraient ensuite Els, Cink, Garcia, Stricker, Rose et Singh. C'est ce que les conservateurs écriraient dans leurs prédictions en tenant compte du classement mondial. C'est ce à quoi on devrait s'attendre. On sait toutefois que ce n'est pas du tout ce qui va se produire.
Il est évident que plusieurs joueurs profiteront de cette tribune pour améliorer leur sort sur l'échiquier international. Ce tournoi réputé ne fera pas exception à la règle et nous aurons droit à plusieurs surprises malgré des conditions de jeu extrêmement difficiles.
Par contre, je trouve agaçant, que personne parmi les stars consacrées n'ait encore revendiqué la place de successeur « temporaire » de Woods.
Il y a dans ce système, un groupe de golfeurs professionnels paresseux qui profitent des largesses des commandites et de l'importance des bourses démesurées pour se bourrer les poches de revenus considérables sans pour autant offrir des performances dignes de mention.
Les sommes d'argent investies annuellement sur les différents circuits de golf professionnel sont phénoménales. Les organisateurs de tournois, les spectateurs et les amateurs en général sont en droit d'exiger le meilleur des athlètes impliqués dans ces tournois.
Nous avons été très souvent sévères à l'endroit des joueurs de hockey qui ne semblaient pas obtenir les résultats escomptés. Nous avons très souvent excusé les golfeurs et les joueurs de tennis en prétextant qu'ils avaient à assumer seuls leurs résultats.
Le problème c'est que l'on a trop souvent tenté de décrire les paramètres de la médiocrité et pas assez ceux de l'excellence.
Qui dit excellence cette semaine à l'Omnium Britannique dit exiger que le top 10 soit respecté dans une proportion de 75 à 80 pour cent. Pas question de pardonner à Mickelson de finir en dehors du top 10. Même chose pour Ogilvy, Scott et Els.
S'ils ne sont pas en mesure de présenter des performances à la hauteur de leur réputation et des revenus qui en découlent, ils ne méritent pas mieux que de subir les mêmes critiques adressées aux athlètes qui sont régulièrement pris à partie par les amateurs.
Qu'on aime ou non Tiger Woods, reste qu'il présente un spectacle à chacune de ses apparitions sur un parcours de golf. J'aimerais bien que ceux qui profitent de sa présence assument une certaine de part de leadership en son absence. Parce que cette fois, personne ne pourra invoquer Tiger comme une excuse pour expliquer une défaite. Car, ne l'oublions pas, à chaque fois que Woods gagne un tournoi, il y a au moins plus d'une centaine des joueurs qui sont effectivement des perdants.
Il doit bien y avoir un gagnant digne de ce nom cette semaine au « British Open »
Dans le meilleur des mondes, Mickelson devrait remporter le tournoi devant Geoff Ogilvy et Adam Scott. Viendraient ensuite Els, Cink, Garcia, Stricker, Rose et Singh. C'est ce que les conservateurs écriraient dans leurs prédictions en tenant compte du classement mondial. C'est ce à quoi on devrait s'attendre. On sait toutefois que ce n'est pas du tout ce qui va se produire.
Il est évident que plusieurs joueurs profiteront de cette tribune pour améliorer leur sort sur l'échiquier international. Ce tournoi réputé ne fera pas exception à la règle et nous aurons droit à plusieurs surprises malgré des conditions de jeu extrêmement difficiles.
Par contre, je trouve agaçant, que personne parmi les stars consacrées n'ait encore revendiqué la place de successeur « temporaire » de Woods.
Il y a dans ce système, un groupe de golfeurs professionnels paresseux qui profitent des largesses des commandites et de l'importance des bourses démesurées pour se bourrer les poches de revenus considérables sans pour autant offrir des performances dignes de mention.
Les sommes d'argent investies annuellement sur les différents circuits de golf professionnel sont phénoménales. Les organisateurs de tournois, les spectateurs et les amateurs en général sont en droit d'exiger le meilleur des athlètes impliqués dans ces tournois.
Nous avons été très souvent sévères à l'endroit des joueurs de hockey qui ne semblaient pas obtenir les résultats escomptés. Nous avons très souvent excusé les golfeurs et les joueurs de tennis en prétextant qu'ils avaient à assumer seuls leurs résultats.
Le problème c'est que l'on a trop souvent tenté de décrire les paramètres de la médiocrité et pas assez ceux de l'excellence.
Qui dit excellence cette semaine à l'Omnium Britannique dit exiger que le top 10 soit respecté dans une proportion de 75 à 80 pour cent. Pas question de pardonner à Mickelson de finir en dehors du top 10. Même chose pour Ogilvy, Scott et Els.
S'ils ne sont pas en mesure de présenter des performances à la hauteur de leur réputation et des revenus qui en découlent, ils ne méritent pas mieux que de subir les mêmes critiques adressées aux athlètes qui sont régulièrement pris à partie par les amateurs.
Qu'on aime ou non Tiger Woods, reste qu'il présente un spectacle à chacune de ses apparitions sur un parcours de golf. J'aimerais bien que ceux qui profitent de sa présence assument une certaine de part de leadership en son absence. Parce que cette fois, personne ne pourra invoquer Tiger comme une excuse pour expliquer une défaite. Car, ne l'oublions pas, à chaque fois que Woods gagne un tournoi, il y a au moins plus d'une centaine des joueurs qui sont effectivement des perdants.
Il doit bien y avoir un gagnant digne de ce nom cette semaine au « British Open »