Baddeley est beaucoup plus mature
Golf mercredi, 23 févr. 2011. 22:24 vendredi, 13 déc. 2024. 04:42
Lors de nos reportages en fin de semaine dernière, Michel et moi posions la même question: comment se fait-il que l'Australien Aaron Baddeley ne soit pas un joueur plus dominant sur le circuit PGA Tour?
Ce jeune homme de 29 ans possède vraiment un talent incroyable pour le golf et son élan nous apparaît sans faille, même que cela frôle la perfection. Il faut étudier son cheminement et fouiller un peu plus loin pour trouver la réponse.
La carrière de Aaron Baddeley a véritablement pris son envol en 2003, après une année formidable sur le circuit Nationwide. Après quelques saisons d'apprentissage, il obtient sa première victoire en 2006 en s'imposant lors de la classique Heritage. Puis une autre victoire en 2007 acquise lors de l'Omnium FBR. L'avenir s'annonçait prometteur pour celui qui possède deux nationalités puisqu'il a vu le jour au New Hampshire alors que son père y travaillait pendant quelques années.
Insatisfait de son jeu par la suite, Baddeley décide d'effectuer des changements à son élan et se lance, comme plusieurs autres, dans la méthode « Stack and Tilt ». Cette méthode consiste à s'élancer en minimisant le transfert de poids et en simplifiant les mouvements au strict minimum. Après deux saisons plus ou moins convaincantes, il décide de revenir à son ancien élan et fait appel à Dave Lynch avec qui il a travaillé pendant presque toute sa carrière, incluant sa jeunesse.
Baddeley a fait preuve de patience et a dû trimer dur pour ramener son jeu à son niveau actuel. D'après ce que l'on a vu la fin de semaine dernière, il a pris une sage décision, car il s'est prouvé à lui-même que son élan résiste à la pression du dimanche.
J'ai la chance, depuis près de 20 ans, de suivre de près les activités du golf professionnel et je peux vous assurer que chaque victoire possède une petite histoire quelque part. Je crois que le golf est sans doute le sport le plus difficile de tous, surtout mentalement. L'écart est très mince entre un coup ordinaire et un coup d'éclat et la confiance en soi joue un très grand rôle lorsque la tension monte. On ne se lève pas un matin en se disant confiant; on travaille plutôt d'arrache-pied, on apporte de petits ajustements ici et là et puis, un jour, ça clique et on joue comme un champion. Le déclic peut arriver à tout moment comme il peut prendre plusieurs années avant de se montrer le bout du nez. C'est peut-être ce qui rend le golf aussi intéressant autant pour les pros que pour les amateurs. Le succès n'est pas le fruit du hasard et tout golfeur a besoin d'aide pour atteindre son plein potentiel. L'histoire de Baddeley n'en est qu'une parmi tant d'autres. Il s'agit en fait de l'aboutissement d'un travail bien planifié. Au cours des prochaines semaines, des prochains mois, d'autres joueurs talentueux atteindront sans doute leur plein potentiel et connaîtront leur jour de gloire. Mais comme le dit si bien le dicton, il est parfois difficile d'atteindre le sommet, mais ça l'est encore plus d'y demeurer. J'ai toutefois confiance de voir Baddeley connaître la meilleure saison de sa carrière, car non seulement il possède un élan des plus solides, il a aussi une attitude exemplaire et fait preuve d'un calme désarmant. Baddeley a finalement atteint le degré de maturité pour jouer dans la cour des grands.
Place au championnat mondial match play
L'élite mondiale a rendez-vous à partir de demain dans la région de Tucson en Arizona. Les 64 meilleurs joueurs du classement mondial sont conviés au championnat par trous Accenture qui offre une bourse totale de 8.5 millions de dollars.
Le nombre de joueurs de premier plan est tellement grand que nous aurons droit à des duels relevés dès la première journée. À titre d'exemples, Lee Westwood, numéro un mondial, fait face au redoutable Henrik Stenson alors que Steve Stricker en aura plein les bras en affrontant la jeune sensation italienne Matteo Manassero. Tiger Woods ne l'aura pas facile non plus puisqu'il jouera contre le vétéran Thomas Bjorn, gagnant de l'Omnium du Quatar il y a à peine trois semaines.
Autres duels intéressants : Geoff Ogilvy - Padraig Harrington, Martin Kaymer - Seung-Yul Noh, Rory McIlroy - Jonathan Byrd et Ian Poulter - Stewart Cink.
Comme on peut le constater, les joueurs vedettes pullulent dans cette compétition unique en Amérique. Personnellement, j'adore cette formule puisque les joueurs sont forcés de s'ajuster continuellement au jeu de l'adversaire. Comme toujours, il y aura des surprises et de fortes déceptions dès les premières journées, car ils sont tous, du premier au dernier, des joueurs très talentueux.
Il faut s'attendre à du jeu excitant et de très haut calibre au cours des quatre prochains jours. Je vous donne donc rendez-vous samedi et dimanche, dès 14 heures, sur les ondes de RDS pour suivre le déroulement des demi-finales et de la grande finale...beau spectacle en perspective!
Ce jeune homme de 29 ans possède vraiment un talent incroyable pour le golf et son élan nous apparaît sans faille, même que cela frôle la perfection. Il faut étudier son cheminement et fouiller un peu plus loin pour trouver la réponse.
La carrière de Aaron Baddeley a véritablement pris son envol en 2003, après une année formidable sur le circuit Nationwide. Après quelques saisons d'apprentissage, il obtient sa première victoire en 2006 en s'imposant lors de la classique Heritage. Puis une autre victoire en 2007 acquise lors de l'Omnium FBR. L'avenir s'annonçait prometteur pour celui qui possède deux nationalités puisqu'il a vu le jour au New Hampshire alors que son père y travaillait pendant quelques années.
Insatisfait de son jeu par la suite, Baddeley décide d'effectuer des changements à son élan et se lance, comme plusieurs autres, dans la méthode « Stack and Tilt ». Cette méthode consiste à s'élancer en minimisant le transfert de poids et en simplifiant les mouvements au strict minimum. Après deux saisons plus ou moins convaincantes, il décide de revenir à son ancien élan et fait appel à Dave Lynch avec qui il a travaillé pendant presque toute sa carrière, incluant sa jeunesse.
Baddeley a fait preuve de patience et a dû trimer dur pour ramener son jeu à son niveau actuel. D'après ce que l'on a vu la fin de semaine dernière, il a pris une sage décision, car il s'est prouvé à lui-même que son élan résiste à la pression du dimanche.
J'ai la chance, depuis près de 20 ans, de suivre de près les activités du golf professionnel et je peux vous assurer que chaque victoire possède une petite histoire quelque part. Je crois que le golf est sans doute le sport le plus difficile de tous, surtout mentalement. L'écart est très mince entre un coup ordinaire et un coup d'éclat et la confiance en soi joue un très grand rôle lorsque la tension monte. On ne se lève pas un matin en se disant confiant; on travaille plutôt d'arrache-pied, on apporte de petits ajustements ici et là et puis, un jour, ça clique et on joue comme un champion. Le déclic peut arriver à tout moment comme il peut prendre plusieurs années avant de se montrer le bout du nez. C'est peut-être ce qui rend le golf aussi intéressant autant pour les pros que pour les amateurs. Le succès n'est pas le fruit du hasard et tout golfeur a besoin d'aide pour atteindre son plein potentiel. L'histoire de Baddeley n'en est qu'une parmi tant d'autres. Il s'agit en fait de l'aboutissement d'un travail bien planifié. Au cours des prochaines semaines, des prochains mois, d'autres joueurs talentueux atteindront sans doute leur plein potentiel et connaîtront leur jour de gloire. Mais comme le dit si bien le dicton, il est parfois difficile d'atteindre le sommet, mais ça l'est encore plus d'y demeurer. J'ai toutefois confiance de voir Baddeley connaître la meilleure saison de sa carrière, car non seulement il possède un élan des plus solides, il a aussi une attitude exemplaire et fait preuve d'un calme désarmant. Baddeley a finalement atteint le degré de maturité pour jouer dans la cour des grands.
Place au championnat mondial match play
L'élite mondiale a rendez-vous à partir de demain dans la région de Tucson en Arizona. Les 64 meilleurs joueurs du classement mondial sont conviés au championnat par trous Accenture qui offre une bourse totale de 8.5 millions de dollars.
Le nombre de joueurs de premier plan est tellement grand que nous aurons droit à des duels relevés dès la première journée. À titre d'exemples, Lee Westwood, numéro un mondial, fait face au redoutable Henrik Stenson alors que Steve Stricker en aura plein les bras en affrontant la jeune sensation italienne Matteo Manassero. Tiger Woods ne l'aura pas facile non plus puisqu'il jouera contre le vétéran Thomas Bjorn, gagnant de l'Omnium du Quatar il y a à peine trois semaines.
Autres duels intéressants : Geoff Ogilvy - Padraig Harrington, Martin Kaymer - Seung-Yul Noh, Rory McIlroy - Jonathan Byrd et Ian Poulter - Stewart Cink.
Comme on peut le constater, les joueurs vedettes pullulent dans cette compétition unique en Amérique. Personnellement, j'adore cette formule puisque les joueurs sont forcés de s'ajuster continuellement au jeu de l'adversaire. Comme toujours, il y aura des surprises et de fortes déceptions dès les premières journées, car ils sont tous, du premier au dernier, des joueurs très talentueux.
Il faut s'attendre à du jeu excitant et de très haut calibre au cours des quatre prochains jours. Je vous donne donc rendez-vous samedi et dimanche, dès 14 heures, sur les ondes de RDS pour suivre le déroulement des demi-finales et de la grande finale...beau spectacle en perspective!