Beisiegel est repartie avec le sourire
Golf mercredi, 15 juil. 2009. 20:20 vendredi, 13 déc. 2024. 15:47
Par Nicolas Landry - Il aurait vraiment fallu que le ciel lui tombe sur la tête - et encore - pour qu'Isabelle Beisiegel perde le sourire en fin de semaine dernière.
La golfeuse québécoise, qui a pris part à une première compétition professionnelle depuis 2006 lorsqu'elle a pris le départ de l'Omnium des États-Unis, ne gardera que de bons souvenirs des deux jours qu'elle a passés parmi les meilleures joueuses au monde.
"J'ai adoré mon expérience, dit-elle sur un ton enjoué quelques jours après le dénouement du tournoi. J'ai trouvé toutes les sensations que je pouvais rechercher à un US Open. Ça a été le fun de pouvoir jouer sur un terrain aussi difficile, d'y tester mes habiletés."
Beisiegel a débuté le tournoi avec un difficile 84, 13 coups au-dessus de la normale, mais s'est tout de même bien repris le lendemain avec un 77. Son pointage cumulatif ne lui a toutefois pas permis de participer aux deux rondes finales.
"La première journée en a été une d'ajustements, explique-t-elle. Déjà, le lendemain, je me sentais beaucoup plus confortable. Dans les faits, j'ai joué plus-6, mais j'ai nettement l'impression d'avoir fait mieux que ce que ma carte indiquait. Je m'encourage en me disant que j'ai terminé sur une bonne note."
L'humeur de Beisiegel a été mise à l'épreuve dès ses premiers pas sur la verte pelouse du difficile parcours du Saucon Valley Country Club. Elle se trouvait à plus-4, avec un triple boguey, après trois trous.
"Au troisième, j'ai envoyé mon coup de départ à gauche mais, fidèle à mon plan, j'ai réussi une belle sortie et j'ai réussi à me placer à 90 verges du fanion sur mon deuxième coup, raconte-t-elle. Sur mon troisième coup, avec un sand wedge en mains, j'ai envoyé ma balle environ dix verges au-delà de la coupe avec l'intention de laisser travailler mon effet rétro. Tout le monde applaudissait mon coup, mais pendant ce temps je voyais ma balle revenir jusque dans l'eau! Mais c'est ça, un US Open."
Beisiegel accusait un retard de dix coups sur le parcours lorsqu'elle a réussi un premier oiselet, au 12e trou.
"C'est toujours le fun quand ça tombe! Et j'ai eu beaucoup plus de chances du genre le lendemain parce que j'ai été capable de placer ma balle plus près des trous. À bien y penser, peut-être que j'ai été trop conservatrice en première ronde. En deuxième, j'ai obtenu de meilleurs résultats en étant plus agressive."
La native de Mont-St-Hilaire, qui habite maintenant aux États-Unis, était de retour au Québec cette semaine. Mardi et mercredi, elle participait à un tournoi du circuit canadien CN sur les allées du club de golf Hillsdale de Mirabel. Le but : obtenir une exemption pour l'Omnium canadien de la LPGA, un objectif qu'elle n'a pas réussi à atteindre en raison de rondes de 79 et 75.
"Je ne voyage plus autant qu'avant et je trouve que ça fait longtemps que je suis partie de la maison. J'ai hâte de revoir mon mari et mon petit chien!"
La golfeuse québécoise, qui a pris part à une première compétition professionnelle depuis 2006 lorsqu'elle a pris le départ de l'Omnium des États-Unis, ne gardera que de bons souvenirs des deux jours qu'elle a passés parmi les meilleures joueuses au monde.
"J'ai adoré mon expérience, dit-elle sur un ton enjoué quelques jours après le dénouement du tournoi. J'ai trouvé toutes les sensations que je pouvais rechercher à un US Open. Ça a été le fun de pouvoir jouer sur un terrain aussi difficile, d'y tester mes habiletés."
Beisiegel a débuté le tournoi avec un difficile 84, 13 coups au-dessus de la normale, mais s'est tout de même bien repris le lendemain avec un 77. Son pointage cumulatif ne lui a toutefois pas permis de participer aux deux rondes finales.
"La première journée en a été une d'ajustements, explique-t-elle. Déjà, le lendemain, je me sentais beaucoup plus confortable. Dans les faits, j'ai joué plus-6, mais j'ai nettement l'impression d'avoir fait mieux que ce que ma carte indiquait. Je m'encourage en me disant que j'ai terminé sur une bonne note."
L'humeur de Beisiegel a été mise à l'épreuve dès ses premiers pas sur la verte pelouse du difficile parcours du Saucon Valley Country Club. Elle se trouvait à plus-4, avec un triple boguey, après trois trous.
"Au troisième, j'ai envoyé mon coup de départ à gauche mais, fidèle à mon plan, j'ai réussi une belle sortie et j'ai réussi à me placer à 90 verges du fanion sur mon deuxième coup, raconte-t-elle. Sur mon troisième coup, avec un sand wedge en mains, j'ai envoyé ma balle environ dix verges au-delà de la coupe avec l'intention de laisser travailler mon effet rétro. Tout le monde applaudissait mon coup, mais pendant ce temps je voyais ma balle revenir jusque dans l'eau! Mais c'est ça, un US Open."
Beisiegel accusait un retard de dix coups sur le parcours lorsqu'elle a réussi un premier oiselet, au 12e trou.
"C'est toujours le fun quand ça tombe! Et j'ai eu beaucoup plus de chances du genre le lendemain parce que j'ai été capable de placer ma balle plus près des trous. À bien y penser, peut-être que j'ai été trop conservatrice en première ronde. En deuxième, j'ai obtenu de meilleurs résultats en étant plus agressive."
La native de Mont-St-Hilaire, qui habite maintenant aux États-Unis, était de retour au Québec cette semaine. Mardi et mercredi, elle participait à un tournoi du circuit canadien CN sur les allées du club de golf Hillsdale de Mirabel. Le but : obtenir une exemption pour l'Omnium canadien de la LPGA, un objectif qu'elle n'a pas réussi à atteindre en raison de rondes de 79 et 75.
"Je ne voyage plus autant qu'avant et je trouve que ça fait longtemps que je suis partie de la maison. J'ai hâte de revoir mon mari et mon petit chien!"