"Ce n'était pas exactement la ronde que j'espérais"
Golf samedi, 12 juil. 2003. 22:43 mercredi, 11 déc. 2024. 09:48
VANCOUVER (PC) - Quand A.J. Eathorne a quitté le 18e vert, samedi, quelques partisans ont brandi une affiche lui souhaitant un joyeux anniversaire de naissance.
Ces bons mots se sont avérés un véritable petit cadeau après une journée où Eathorne a ramené une décevante carte de 76 pour se retrouver à huit coups au-dessus de la normale et très loin de la tête à l'issue du troisième parcours de l'Omnium féminin du Canada.
"Ce n'était pas exactement la ronde que j'espérais pour le jour de ma fête", a déclaré celle qui est née il y a 27 ans à Penticton, en Colombie-Britannique.
"Mais c'est certainement plaisant de jouer au golf le jour de mon anniversaire."
C'est effectivement un cadeau, en quelque sorte, que Eathorne soit encore en lice ce week-end. Au mois de mars dernier, elle avait amorcé sa saison dans la LPGA en terminant septième lors d'un tournoi disputé à Tucson, en Arizona, mais par la suite, elle n'avait pu éviter l'élimination dans quatre des six épreuves suivantes.
Depuis qu'elle a perdu ses droits d'exemption, Eathorne doit se qualifier pour certains tournois, ce qui signifie qu'elle doit arriver sur place le lundi et lutter pour l'une des deux places disponibles.
Ce n'est pas ce qu'elle imaginait quand elle est arrivée sur la scène du golf professionnel en 1998 et qu'on la présentait alors comme la prochaine grande golfeuse canadienne. Elle venait de se qualifier pour le circuit professionnel dès sa première tentative.
"Il faut apprendre vite", a déclaré celle qui a été la championne canadienne de golf amateur en 1997.
"J'ai très bien joué les premières années, mais maintenant, mon niveau a baissé. J'espère pouvoir remonter."
Eathorne a encaissé un total de 33 000 $ US en bourses jusqu'ici cette saison, ce qui ressemble plutôt au salaire d'un joueur de la LCF. En carrière, elle a amassé un total de 622 084 $.
Hilary Lunke a obtenu un chèque de 560 000 $ rien qu'à la suite de sa victoire à l'Omnium féminin des Etats-Unis, la semaine dernière.
L'ascension de Eathorne vers le vedettariat a été ralenti par une série de blessures et du jeu erratique.
Elle a raté six semaines de jeu l'an dernier à cause d'un poignet en mauvais état. En 1999, lorsqu'elle a obtenu le meilleur résultat de sa carrière en terminant à égalité au troisième rang au Longs Drugs Challenge, elle a dû déclarer forfait à la Classique du Maurier à Calgary et rater les trois épreuves suivantes à cause de spasmes musculaires aux côtes et à l'épaule gauche.
Depuis ce temps, chaque année, elle voit d'autres recrues se joindre à la LPGA. Elles sont de plus en plus jeunes.
Eathorne a déclaré ne pas regretter avoir séjourné à New Mexico State University avant de se joindre aux rangs professionnels, même si ses années dans la LPGA lui ont permis d'en apprendre davantage quant à sa nature et celle de sa profession.
"Quand j'avais 17 ou 18 ans, je n'avais pas à m'inquiéter", a-t-elle dit, des étincelles dans les yeux.
"Je me présentais dans le but de tuer tout le monde. Mais quand tu joues chaque semaine, tu commences à prendre de la maturité. Il faut être plus stable au point de vue des émotions.
"Je commence à comprendre tout ça. Je recommence à m'amuser en jouant au golf. L'année dernière a été déprimante. Tu essaies de ne rien ressentir pour éviter d'être trop triste. Quand tu as 17 ou 18 ans, tout est plus excitant. Tu as plus d'énergie."
Ces bons mots se sont avérés un véritable petit cadeau après une journée où Eathorne a ramené une décevante carte de 76 pour se retrouver à huit coups au-dessus de la normale et très loin de la tête à l'issue du troisième parcours de l'Omnium féminin du Canada.
"Ce n'était pas exactement la ronde que j'espérais pour le jour de ma fête", a déclaré celle qui est née il y a 27 ans à Penticton, en Colombie-Britannique.
"Mais c'est certainement plaisant de jouer au golf le jour de mon anniversaire."
C'est effectivement un cadeau, en quelque sorte, que Eathorne soit encore en lice ce week-end. Au mois de mars dernier, elle avait amorcé sa saison dans la LPGA en terminant septième lors d'un tournoi disputé à Tucson, en Arizona, mais par la suite, elle n'avait pu éviter l'élimination dans quatre des six épreuves suivantes.
Depuis qu'elle a perdu ses droits d'exemption, Eathorne doit se qualifier pour certains tournois, ce qui signifie qu'elle doit arriver sur place le lundi et lutter pour l'une des deux places disponibles.
Ce n'est pas ce qu'elle imaginait quand elle est arrivée sur la scène du golf professionnel en 1998 et qu'on la présentait alors comme la prochaine grande golfeuse canadienne. Elle venait de se qualifier pour le circuit professionnel dès sa première tentative.
"Il faut apprendre vite", a déclaré celle qui a été la championne canadienne de golf amateur en 1997.
"J'ai très bien joué les premières années, mais maintenant, mon niveau a baissé. J'espère pouvoir remonter."
Eathorne a encaissé un total de 33 000 $ US en bourses jusqu'ici cette saison, ce qui ressemble plutôt au salaire d'un joueur de la LCF. En carrière, elle a amassé un total de 622 084 $.
Hilary Lunke a obtenu un chèque de 560 000 $ rien qu'à la suite de sa victoire à l'Omnium féminin des Etats-Unis, la semaine dernière.
L'ascension de Eathorne vers le vedettariat a été ralenti par une série de blessures et du jeu erratique.
Elle a raté six semaines de jeu l'an dernier à cause d'un poignet en mauvais état. En 1999, lorsqu'elle a obtenu le meilleur résultat de sa carrière en terminant à égalité au troisième rang au Longs Drugs Challenge, elle a dû déclarer forfait à la Classique du Maurier à Calgary et rater les trois épreuves suivantes à cause de spasmes musculaires aux côtes et à l'épaule gauche.
Depuis ce temps, chaque année, elle voit d'autres recrues se joindre à la LPGA. Elles sont de plus en plus jeunes.
Eathorne a déclaré ne pas regretter avoir séjourné à New Mexico State University avant de se joindre aux rangs professionnels, même si ses années dans la LPGA lui ont permis d'en apprendre davantage quant à sa nature et celle de sa profession.
"Quand j'avais 17 ou 18 ans, je n'avais pas à m'inquiéter", a-t-elle dit, des étincelles dans les yeux.
"Je me présentais dans le but de tuer tout le monde. Mais quand tu joues chaque semaine, tu commences à prendre de la maturité. Il faut être plus stable au point de vue des émotions.
"Je commence à comprendre tout ça. Je recommence à m'amuser en jouant au golf. L'année dernière a été déprimante. Tu essaies de ne rien ressentir pour éviter d'être trop triste. Quand tu as 17 ou 18 ans, tout est plus excitant. Tu as plus d'énergie."