Chant du cygne pour capitaine Norman
Golf dimanche, 20 nov. 2011. 12:32 samedi, 14 déc. 2024. 12:46
MELBOURNE, Australie - L'une des personnalités ayant eu le plus de succès dans le golf, sur le terrain et en dehors, a subi deux revers à la coupe des Présidents comme capitaine de l'équipe internationale.
Greg Norman, qui n'a jamais eu la langue dans sa poche, avait critiqué son vis-à-vis Fred Couples pour avoir choisi Tiger Woods mais au Royal Melbourne, c'est plutôt l'un des siens, Robert Allenby, qui n'a pas obtenu un seul point.
Mais ne comptez pas sur Norman pour avoir des regrets. Il avait la bonne humeur qu'on lui connaît, dimanche, après la défaite de 19-15 contre les Américains. Il a dit que même s'il ne sera pas de retour comme capitaine en 2013, il pourrait accepter un rôle d'adjoint, si on lui demandait.
«Ça dépendra vraiment du capitaine, a dit Norman quant aux perspectives pour dans deux ans au Muirfield Village, en Ohio. Si on m'invitait j'y penserais, c'est certain.»
La coupe des Présidents, qui oppose les États-Unis au reste du monde excluant les pays d'Europe, a toujours été dans l'ombre de la coupe Ryder. Les Américains y sont dominants avec sept triomphes, un revers et un match nul depuis 1994.
Norman aimerait voir certains changements où le pays hôte aurait son mot à dire sur la formule du tournoi. Il souhaiterait une diminution du nombre de matches en coups par alternance (les quatuors), où son groupe est désavantagé car les États-Unis s'y exercent à chaque année, en tenant compte de la coupe Ryder.
«Nous nous faisons malmener un peu avec les quatuors et peut-être que ça ébranle un peu notre confiance, a dit Norman. Qu'est-ce qu'il y aurait de mal à ce que le pays qui reçoit décide de la formule? Chaque tournoi de golf devrait être un peu raffiné d'une année à l'autre.»
À son chant du cygne comme capitaine, Norman a donné l'impression de vraiment aimer ce qu'il fait, dimanche.
Alors que l'équipe internationale semblait amorcer un ralliement avec quatre gains de suite, Norman portait la casquette verte des supporters purs et durs de l'Australie. Et quand le Sud-Coréen K.T. Kim a battu Webb Simpson, Norman a été le premier à lui donner une chaude accolade.
Lors des semaines précédant l'événement, les Australiens Adam Scott, Geoff Ogilvy, Aaron Baddley, Jason Day et Allenby ont parlé de leur désir de remporter la coupe en raison de l'impact que Norman a eu sur leurs carrières. Dans le cas de Scott, le Grand requin blanc est la seule raison pourquoi il s'est consacré au golf exclusivement.
«Pour vous donner une idée, j'ai parlé de plus de choses avec lui qu'avec mon père,» a mentionné de son côté Allenby.
Greg Norman, qui n'a jamais eu la langue dans sa poche, avait critiqué son vis-à-vis Fred Couples pour avoir choisi Tiger Woods mais au Royal Melbourne, c'est plutôt l'un des siens, Robert Allenby, qui n'a pas obtenu un seul point.
Mais ne comptez pas sur Norman pour avoir des regrets. Il avait la bonne humeur qu'on lui connaît, dimanche, après la défaite de 19-15 contre les Américains. Il a dit que même s'il ne sera pas de retour comme capitaine en 2013, il pourrait accepter un rôle d'adjoint, si on lui demandait.
«Ça dépendra vraiment du capitaine, a dit Norman quant aux perspectives pour dans deux ans au Muirfield Village, en Ohio. Si on m'invitait j'y penserais, c'est certain.»
La coupe des Présidents, qui oppose les États-Unis au reste du monde excluant les pays d'Europe, a toujours été dans l'ombre de la coupe Ryder. Les Américains y sont dominants avec sept triomphes, un revers et un match nul depuis 1994.
Norman aimerait voir certains changements où le pays hôte aurait son mot à dire sur la formule du tournoi. Il souhaiterait une diminution du nombre de matches en coups par alternance (les quatuors), où son groupe est désavantagé car les États-Unis s'y exercent à chaque année, en tenant compte de la coupe Ryder.
«Nous nous faisons malmener un peu avec les quatuors et peut-être que ça ébranle un peu notre confiance, a dit Norman. Qu'est-ce qu'il y aurait de mal à ce que le pays qui reçoit décide de la formule? Chaque tournoi de golf devrait être un peu raffiné d'une année à l'autre.»
À son chant du cygne comme capitaine, Norman a donné l'impression de vraiment aimer ce qu'il fait, dimanche.
Alors que l'équipe internationale semblait amorcer un ralliement avec quatre gains de suite, Norman portait la casquette verte des supporters purs et durs de l'Australie. Et quand le Sud-Coréen K.T. Kim a battu Webb Simpson, Norman a été le premier à lui donner une chaude accolade.
Lors des semaines précédant l'événement, les Australiens Adam Scott, Geoff Ogilvy, Aaron Baddley, Jason Day et Allenby ont parlé de leur désir de remporter la coupe en raison de l'impact que Norman a eu sur leurs carrières. Dans le cas de Scott, le Grand requin blanc est la seule raison pourquoi il s'est consacré au golf exclusivement.
«Pour vous donner une idée, j'ai parlé de plus de choses avec lui qu'avec mon père,» a mentionné de son côté Allenby.