Carl Desjardins a poussé un grand soupir de soulagement après avoir remporté l'édition 2009 du Tournoi des Maîtres disputé sur les allées du club de golf Lévis.

Desjardins remporte ainsi sa première victoire en simple depuis 2005.

Il a disputé une ronde finale pratiquement sans failles. Il a ajouté un 67 à son 70 de la veille, et son cumulatif de 137 (-7) lui a permis de quitter Lévis avec la bourse principale de 6 000 $ des 30 000 $ à l'enjeu.

Éric Landreville (Belle-Vue) lui a un peu soufflé dans le cou en terminant avec un seul coup de retard, alors que Daniel Talbot (Country Club Montréal) et Chris Barber (The Landings) prenaient la troisième place, à égalité à 142, un seul coup devant Rémi Bouchard (Le Mirage), le champion en titre. Jérôme Blais (Venise) a joué la normale, en sixième place.

«Au fil des trois dernières années, je ne pensais plus voir la lumière au bout du tunnel. Mon golf va très bien présentement et cette victoire ne peut qu'amplifier ma confiance», a lancé d'entrée de jeu le nouveau champion.

Puis ce dernier a parlé de son épouse Nathalie qui lui a permis, en quelque sorte, de sortir de la noirceur. «Elle et moi avons eu un sérieux «meeting» en début d'année, et elle m'a fait comprendre que mon golf était devenu un vrai travail et que j'avais perdu le goût de jouer pour m'amuser. C'est à partir de ce moment-là que tout a commencé à changer et je la remercie pour m'avoir donné la chance de retrouver cette passion du golf», ajoutait Desjardins.

Puis en analysant le Tournoi des Maîtres, ce dernier n'a pas manqué de rappeler combien le parcours du club Lévis était extraordinaire. «J'ai joué la ronde finale des qualifications de la PGA en 2004 en Californie, et la qualité des verts n'était pas meilleure que celle que j'ai noté ici. » Fait à souligner, Desjardins tentera à nouveau sa chance cet automne pour les qualifications de la PGA.

«Il faut toutefois être prudent sur ce parcours dont certains trous doivent être exploités très prudemment. D'ailleurs au cours des deux jours de la compétition, je n'ai sorti mon bois un qu'à huit reprises sur le tertre de départ. Pour le reste, je me suis servi des fers 3-4-5 et 6, et je ne pense pas m'être trompé souvent», conclut Carl Desjardins, en savourant pleinement cette première victoire depuis des lunes.