Émotions fortes garanties
Golf dimanche, 20 juin 2010. 11:25 vendredi, 13 déc. 2024. 16:34
Chaque année, il me semble que la même question revient : allons-nous assister à un bon spectacle lors de la dernière ronde de l'Omnium des États-Unis ou si au contraire il n'y aura qu'un intérêt mitigé pour ce que l'on décrit comme le meilleur test de golf de la saison au golf professionnel?
Curieux de se poser la question en constatant que 47 des 50 meilleurs joueurs au monde étaient au rendez-vous lors de la première ronde. Curieux aussi quand on jette un coup d'œil au parcours utilisé.
Alors pourquoi craindre que le spectacle ne soit pas de bonne qualité? D'abord parce que longtemps on a craint que les dirigeants de la United States Golf Association n'en fassent qu'à leur tête et qu'ils exigent des joueurs qu'ils évoluent dans des conditions frôlant le ridicule. Malgré les conversations rassurantes avec Mike Davis, le responsable de la mise en place du parcours, certains demeuraient sceptiques et croyaient qu'on allait assister à une autre petite revanche sur les professionnels en leur faisant réaliser pour utiliser leur expression « la vraie valeur d'une normale ».
Force est d'admettre que Davis a tenu ses promesses. Il avait souligné que les trous près de l'océan offriraient des nouvelles perspectives et obligeraient les joueurs à adopter des stratégies différentes. Il avait ajouté que cela aurait comme effet que l'on assiste à des coups plus spectaculaires. Ce fut effectivement le cas.
Il avait aussi promis que l'on réduirait la distance sur certaines normales 4 afin de forcer la main des joueurs et qu'ils utilisent leur bois un sur le tertre de départ au grand plaisir des amateurs. Il a eu raison sur ce point également.
Cela n'a pas empêché plusieurs joueurs de souffrir et de connaître des rondes très difficiles. Neuf joueurs, dont Mike Weir, ont peiné sur le parcours hier et présenté des cartes de pointage de 80 ou plus. Le 14e trou a provoqué une multitude de scores très élevés testant l'humilité de plusieurs participants.
Reste que les joueurs qui ont été patients, méthodiques et maîtres de leurs émotions sont ceux qui ont le mieux réussi jusqu'à présent. Les meilleurs joueurs ont été en mesure d'exprimer leur talent. Mickelson lors de la deuxième ronde et Tiger Woods lors de la troisième ont inscrit des pointages de 66. Ernie Els, meneur au classement de la Coupe FedEx sur le circuit PGA Tour et parmi le top 5 du Circuit Européen, a lui aussi connu de bons moments.
Woods a enfin affiché sa forme des beaux jours et conclu de brillante façon hier avec un formidable deuxième coup au 18e qui lui a valu de tenter un roulé pour un aigle. Un coup qui lui a redonné le sourire, ce qu'on n'avait pas vu depuis le début du tournoi.
Si on poursuit dans la même direction, les positions de coupes devraient aujourd'hui permettre aux meilleurs joueurs de s'exprimer et de nous présenter un spectacle très intéressant. Woods et Mickelson sont déjà habitués lors des finales à faire frémir les spectateurs. Mais aujourd'hui, il est plus que probable que le jeu de Dustin Johnson soit le principal sujet de conversation. Il a gagné les deux derniers tournois réguliers disputés à Pebble Beach et domine le classement par trois coups au terme des trois premiers jours. Il est parmi les joueurs les plus puissants du circuit, semble posséder des nerfs d'acier et donne l'impression d'être aussi à l'aise sur ce terrain que s'il en avait fait l'acquisition il y a quelques semaines. Si Johnson avait eu un fer droit bien aiguisé, le Championnat serait déjà réglé.
Si jamais les gros canons sonnent la charge dès les premiers trous, le suspense risque toutefois de s'étirer jusqu'au dernier trou. Et il n'y a pas meilleur endroit que le 18e à Pebble Beach le long du Pacifique pour faire la preuve de qui est le meilleur golfeur en ce moment. Frissons garantis aujourd'hui à l'Omnium des É.-U..
Curieux de se poser la question en constatant que 47 des 50 meilleurs joueurs au monde étaient au rendez-vous lors de la première ronde. Curieux aussi quand on jette un coup d'œil au parcours utilisé.
Alors pourquoi craindre que le spectacle ne soit pas de bonne qualité? D'abord parce que longtemps on a craint que les dirigeants de la United States Golf Association n'en fassent qu'à leur tête et qu'ils exigent des joueurs qu'ils évoluent dans des conditions frôlant le ridicule. Malgré les conversations rassurantes avec Mike Davis, le responsable de la mise en place du parcours, certains demeuraient sceptiques et croyaient qu'on allait assister à une autre petite revanche sur les professionnels en leur faisant réaliser pour utiliser leur expression « la vraie valeur d'une normale ».
Force est d'admettre que Davis a tenu ses promesses. Il avait souligné que les trous près de l'océan offriraient des nouvelles perspectives et obligeraient les joueurs à adopter des stratégies différentes. Il avait ajouté que cela aurait comme effet que l'on assiste à des coups plus spectaculaires. Ce fut effectivement le cas.
Il avait aussi promis que l'on réduirait la distance sur certaines normales 4 afin de forcer la main des joueurs et qu'ils utilisent leur bois un sur le tertre de départ au grand plaisir des amateurs. Il a eu raison sur ce point également.
Cela n'a pas empêché plusieurs joueurs de souffrir et de connaître des rondes très difficiles. Neuf joueurs, dont Mike Weir, ont peiné sur le parcours hier et présenté des cartes de pointage de 80 ou plus. Le 14e trou a provoqué une multitude de scores très élevés testant l'humilité de plusieurs participants.
Reste que les joueurs qui ont été patients, méthodiques et maîtres de leurs émotions sont ceux qui ont le mieux réussi jusqu'à présent. Les meilleurs joueurs ont été en mesure d'exprimer leur talent. Mickelson lors de la deuxième ronde et Tiger Woods lors de la troisième ont inscrit des pointages de 66. Ernie Els, meneur au classement de la Coupe FedEx sur le circuit PGA Tour et parmi le top 5 du Circuit Européen, a lui aussi connu de bons moments.
Woods a enfin affiché sa forme des beaux jours et conclu de brillante façon hier avec un formidable deuxième coup au 18e qui lui a valu de tenter un roulé pour un aigle. Un coup qui lui a redonné le sourire, ce qu'on n'avait pas vu depuis le début du tournoi.
Si on poursuit dans la même direction, les positions de coupes devraient aujourd'hui permettre aux meilleurs joueurs de s'exprimer et de nous présenter un spectacle très intéressant. Woods et Mickelson sont déjà habitués lors des finales à faire frémir les spectateurs. Mais aujourd'hui, il est plus que probable que le jeu de Dustin Johnson soit le principal sujet de conversation. Il a gagné les deux derniers tournois réguliers disputés à Pebble Beach et domine le classement par trois coups au terme des trois premiers jours. Il est parmi les joueurs les plus puissants du circuit, semble posséder des nerfs d'acier et donne l'impression d'être aussi à l'aise sur ce terrain que s'il en avait fait l'acquisition il y a quelques semaines. Si Johnson avait eu un fer droit bien aiguisé, le Championnat serait déjà réglé.
Si jamais les gros canons sonnent la charge dès les premiers trous, le suspense risque toutefois de s'étirer jusqu'au dernier trou. Et il n'y a pas meilleur endroit que le 18e à Pebble Beach le long du Pacifique pour faire la preuve de qui est le meilleur golfeur en ce moment. Frissons garantis aujourd'hui à l'Omnium des É.-U..