ARDMORE, Pa. - Phil Mickelson a entamé la semaine en effectuant quelques vols aller-retour d'un bout à l'autre du pays. Le dernier parcours de 18 trous qui le sépare maintenant d'un premier titre en carrière à l'Omnium des États-Unis pourrait cependant lui paraître encore plus long, dimanche.

Surtout qu'il n'a jamais bénéficié d'une meilleure opportunité que celle-ci auparavant.

En dépit d'un boguey sur le dernier vert samedi après-midi, Mickelson était le seul golfeur à se retrouver sous la normale sur le parcours Est du club de golf Merion. Il a finalement joué 70, à égalité avec la normale, et a maintenu son avance d'un coup sur Hunter Mahan, Charl Schwartzel et Steve Stricker.

Le célèbre gaucher est seul en tête de l'Omnium des États-Unis après 54 trous pour la première fois de sa carrière professionnelle.

« J'adore être dans cette position, a dit le chouchou du public américain. J'ai vécu des déceptions à l'Omnium des États-Unis par le passé mais je ne me suis jamais senti aussi bien à l'entame d'un dernier tour de l'Omnium des États-Unis que cette année. »

Mickelson, qui affiche un pointage cumulatif de moins-1 (209), a déjà terminé deuxième en cinq occasions, un record pour ce tournoi majeur.

Il devait donc se concentrer à écarter ses adversaires, samedi, et parmi eux se trouvait Tiger Woods. Ce dernier a entamé la journée à seulement quatre coups de la tête, et a donné le ton à sa ronde en calant un coup roulé de 12 pieds pour un oiselet dès le premier vert. Sauf que les choses se sont rapidement détériorées pour le golfeur no 1 au monde. Il a commis sept bogueys et n'a jamais pu réussir un autre oiselet, égalant son pire résultat professionnel à l'Omnium des États-Unis avec une carte de 76 (plus-6).

« C'est clairement frustrant », a réagi Woods, qui cherchait en Pennsylvanie à conquérir son 15e titre du Grand Chelem, le premier depuis cinq ans.

Les Canadiens Mike Weir et David Hearn, qui sont parvenus à se qualifier pour le week-end, ont terminé la journée à plus-13 et plus-10 respectivement.