MELBOURNE, Australie - Tiger Woods a établi un nouveau record à la Coupe des Présidents pour le plus grand nombre de victoires et a mené les Américains à une autre victoire de 16 à 14, dimanche.

Woods a battu Abraham Anceer lors du premier match en solo pour mettre la main sur son 27e gain du tournoi en carrière. Il a par la suite endossé son rôle de capitaine et a guidé son équipe vers le droit chemin.

Le tableau débordait de rouge tout au long de la journée. Patrick Reed et Webb Simpson ont enregistré respectivement leur première victoire de la semaine au Royal Melbourne, alors que les recrues Xander Schauffele et Patrick Cantlay ont également ajouté des points du côté de l'équipe américaine.

L'équipe internationale pouvait espérer une égalité si elle parvenait à remporter les deux derniers duels.

Matt Kuchar a toutefois réalisé un oiselet de cinq pieds au 17e trou pour prendre une avance sur Louis Oosthuizen, assurant au passage les Américains de 15 points et demi. C'est tout ce dont l'équipe de Woods avait besoin pour mettre la main sur une huitième victoire d'affilée dans ce tournoi qu'ils dominent depuis un moment déjà (11-1-1).

Le capitaine de l'équipe internationale Ernie Els était déterminé à ne pas se laisser dominer par les Américains. Il a créé un nouveau logo pour son équipe. S'est énormément fié sur des analyses et malgré tout, ce ne fut pas suffisant.

Els s'est rappelé des deux victoires à l'arraché des Américains, grâce à des oiselets au 18e trou, qui ont freiné l'avance de l'équipe internationale. Dimanche, il a vu les Américains s'emparer du momentum s'en rien pouvoir y faire.

« Nous n'avons pas eu le résultat escompté », a soutenu Els.

Woods, émotif, a enlacé chacun des membres de son équipe, arborant un sourire que nous n'avions pas vu depuis qu'il a mis la main sur son dernier titre du Tournoi des Maîtres.

« Nous nous sommes épaulés et nous avons gagné en équipe. Nous l'avons fait ensemble, a lancé Woods, la voix nouée par l'émotion. Cette coupe n'allait pas nous être concédée facilement. Nous devions la mériter et c'est ce que nous avons fait. »