Inconfortable, Tiger Woods a répondu aux questions des journalistes
Golf mardi, 16 juil. 2002. 21:36 samedi, 14 déc. 2024. 04:58
GULLANE, Ecosse (AP) - Tiger Woods s'est fait nébuleux, et ses réponses étaient répétitives. Pour la première fois à un tournoi du grand chelem, il a paru mal préparé et inconfortable lorsque mis devant un sujet qui, inévitablement, allait faire surface à Muirfield, site de l'Omnium britannique de 2002.
Sa quête du grand chelem?
Non.
On lui a plutôt demandé ce qu'il pensait du fait que l'Omnium britannique soit présenté sur un parcours où les dames ne sont pas admises à l'intérieur du chalet.
On lui a aussi rappelé qu'il n'y avait aucun membre du sexe féminin au club Augusta National, le rendez-vous annuel du Tournoi des Maîtres.
Sur ces deux prestigieux terrains, les femmes ont le droit de jouer, mais à titre d'invitées seulement.
"C'est l'un de ces sujets où chacun a... ils ont le droit d'établir leurs propres règlements comme bon leur semble", a finalement répondu Woods, mardi.
"Ce serait bien si tout le monde avait une chance égale, mais il n'y a rien que nous puissions y faire", a-t-il ajouté.
Woods a affirmé qu'il aurait la même opinion si de tels terrains érigeaient des règles semblables pour les Noirs ou les Asiatiques.
"C'est malheureux, mais ainsi vont les choses", a déclaré le golfeur numéro un au monde.
A savoir si son statut de vedette par excellence du golf pourrait lui pemettre de provoquer des changements, Woods a rétorqué que la fondation qui porte son nom avait eu un effet semblable en augmentant l'accès au golf aux jeunes des milieux défavorisés.
"Ce serait plaisant de voir tous les terrains ouverts à tous ceux et celles qui veulent jouer au golf, mais la société n'en est pas rendue là. Avant de s'attarder sur ce sujet bien précis, il y a beaucoup de facteurs dont il faut tenir compte. Ce n'est pas si simple", a-t-il souligné.
Woods a paru nettement plus à l'aise sur les links de Muirfield où il a livré une autre excellente ronde d'entraînement, mardi, pendant une journée peu venteuse et brumeuse.
Depuis quelques années, Woods a une mainmise sur les tournois majeurs. Non seulement a-t-il remporté les deux premiers de la saison, un exploit qui n'avait pas été accompli depuis Jack Nicklaus, en 1972, il est sorti victorieux de sept des 11 derniers tournois du grand chelem, depuis son triomphe au Championnat de la PGA en 1999.
"C'est toujours un peu plus difficile de gagner les quatre tournois pendant la même année, parce qu'il faut d'abord remporter le premier. Lorsque j'ai obtenu mes quatre victoires consécutives (en 2000 et 2001), j'ai dû patienter sept mois entre les deux derniers tournois, durant lesquels je répondais toujours à la même question. C'est plus facile de composer avec la situation actuelle", a confié Woods.
Sa quête du grand chelem?
Non.
On lui a plutôt demandé ce qu'il pensait du fait que l'Omnium britannique soit présenté sur un parcours où les dames ne sont pas admises à l'intérieur du chalet.
On lui a aussi rappelé qu'il n'y avait aucun membre du sexe féminin au club Augusta National, le rendez-vous annuel du Tournoi des Maîtres.
Sur ces deux prestigieux terrains, les femmes ont le droit de jouer, mais à titre d'invitées seulement.
"C'est l'un de ces sujets où chacun a... ils ont le droit d'établir leurs propres règlements comme bon leur semble", a finalement répondu Woods, mardi.
"Ce serait bien si tout le monde avait une chance égale, mais il n'y a rien que nous puissions y faire", a-t-il ajouté.
Woods a affirmé qu'il aurait la même opinion si de tels terrains érigeaient des règles semblables pour les Noirs ou les Asiatiques.
"C'est malheureux, mais ainsi vont les choses", a déclaré le golfeur numéro un au monde.
A savoir si son statut de vedette par excellence du golf pourrait lui pemettre de provoquer des changements, Woods a rétorqué que la fondation qui porte son nom avait eu un effet semblable en augmentant l'accès au golf aux jeunes des milieux défavorisés.
"Ce serait plaisant de voir tous les terrains ouverts à tous ceux et celles qui veulent jouer au golf, mais la société n'en est pas rendue là. Avant de s'attarder sur ce sujet bien précis, il y a beaucoup de facteurs dont il faut tenir compte. Ce n'est pas si simple", a-t-il souligné.
Woods a paru nettement plus à l'aise sur les links de Muirfield où il a livré une autre excellente ronde d'entraînement, mardi, pendant une journée peu venteuse et brumeuse.
Depuis quelques années, Woods a une mainmise sur les tournois majeurs. Non seulement a-t-il remporté les deux premiers de la saison, un exploit qui n'avait pas été accompli depuis Jack Nicklaus, en 1972, il est sorti victorieux de sept des 11 derniers tournois du grand chelem, depuis son triomphe au Championnat de la PGA en 1999.
"C'est toujours un peu plus difficile de gagner les quatre tournois pendant la même année, parce qu'il faut d'abord remporter le premier. Lorsque j'ai obtenu mes quatre victoires consécutives (en 2000 et 2001), j'ai dû patienter sept mois entre les deux derniers tournois, durant lesquels je répondais toujours à la même question. C'est plus facile de composer avec la situation actuelle", a confié Woods.